Les hommes cruels ne courent pas les rues

Les conséquences d'une relation père / fille un peu trop fusionnelle....
Le récit de la "petite fille" m'a beaucoup émue et a ravivé quelques souvenirs.
Le récit de "l'adulte" m'a permis de comprendre certains de mes comportements peut-être.
Un livre émouvant, intéressant mais qui traîne un peu trop en longueur. J'ai eu beaucoup de mal à le terminer.

Un "Pancol" pas aussi passionnant et coloré que "Les yeux jaunes des crocodiles" ou "La valse lente des tortues".

Livre reçu grâce à l'opération masse critique. J'étais contente de pouvoir découvrir ce qu'écrit cette auteur si connue : la lecture de ce livre-ci est aisée, parfois addictive, mais s'avère un brin lassante à cause de redondances et d'incohérences : Allan est à la fois l'inconnu coup de foudre et la grande relation qui dure, le coup d'un soir brutal et l'homme attentionné et parfait, bref il ne ressemble à rien et on a du mal à comprendre qu'il s'entiche d'une héroïne qu'on a tout autant de mal à cerner, entre midinette et militante, entre les clichés d'une Bridget Jones et de laborieuses décortications psychologiques. Quant aux personnages secondaires, ils n'ont pas davantage d'épaisseur et on se retrouve devant une critique de la superficialité qui s'en retrouve toute recouverte. Mais même si le style n'a rien d'exceptionnel, il est convenable, et c'est déjà pas mal.

Ce n'est pas mon style de lecture j'ai tenté car j'aime lire Pancol mais celui ci j'ai pas accroché du tout

Le père de l'héroïne, homme cruel et fascinant, a disparu. Pour oublier, celle-ci part à New York chez son amie Bonnie, femme superficielle et Américaine jusqu'au bout des ongles. Entre souvenirs de petite fille et stratégies de séduction, notre héroïne se perd, se lamente, s'indigne, tombe amoureuse et au fond nous agace la plupart du temps. J'ai eu un mal de chien à finir cette petite histoire. Tout en reconnaissant que le tout est très bien écrit, j'avoue ne pas adhérer à l'univers de Katherine Pancol. C'est le troisième roman que je lis de cette auteure et chaque fois je reste interrogative sur son style et ses personnages.