J'ai toujours cru qu'on m'aimait sur un malentendu.
Il lui caresse la joue et ajoute:
- c'est un art de recevoir l'amour qu'on vous donne.
- Toi, tu sais très bien.
- J'ai appris.
- Et comment on fait?
- On apprend d'abord à s'aimer soi-même. On se dit qu'on mérite cet amour. Dis-toi que tu es une femme formidable.
p177
"Tous les hommes naissent égaux. Dès le lendemain, ils ne le sont plus." Ce n'est pas moi qui ai trouvé ça, mais un certain dénommé Jules Renard.
Certains souvenirs, les plus violents, reviennent au présent. Comme s'ils n'appartenaient pas seulement au passé. Que ça pouvait recommencer aujourd'hui, demain, qu'ils étaient toujours d'actualité.
Savoir quand il faut s’approcher ou au contraire s’éloigner, voilà tout le mystère, de l’amour qu’aucun livre enseigne.
Il n’y a pas de remède à ce mystère de l’homme qu’on aime et qui devient soudain un étranger justement parce qu’on l’aime et qu’en l’aimant, on perd le pouvoir de raisonner, on se heurte à un mur douloureux qu’on ne peut briser.
Il serait bien qu'en quatrième de couverture, l'éditeur précise qu'il s’agit d'une suite à "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi". De plus, ce roman n'est pas fini, car il compte 3 volumes en tout (dont 2 à paraitre dans quelques mois). Du coup, on reste sur sa faim après la lecture de ce livre.
Donc je suis très déçu par cette auteure, sachant que j'avais adoré les 2 premiers: "les yeux jaunes des crocodiles" et "La valse lente des tortues". D'ailleurs, ces deux livres-là pouvaient être lus indépendamment sans souci.
Bref, même si le livre se lit rapidement, je trouve que pour 20 Euros (le prix que coûte ce livre) on pourrait au moins avoir une histoire complète. De plus, si vous n'avez pas lu les autres précédents livres de Katherine Pancol (au moins les deux premiers cités ici), vous ne comprendrez rien à Muchachas 1, car les personnages ne sont même pas résumés dans ce livre, et pourtant leurs histoires sont indispensables à la lecture de ce livre. Dommage que ce soit si commercial. J'abandonne là.
Certains souvenirs, les plus violents, reviennent au présent. Comme s'ils n'appartenaient pas seulement au passé. Que ça pouvait recommencer aujourd'hui, demain, qu'ils étaient toujours d'actualité.
Sur le mur, le graffiti qu'il a trouvé à son arrivée: "Lorsque l'homme aura coupé le dernier arbre, pollué la dernière goutte, tué le dernier animal et pêché le dernier poisson, alors il se rendra compte que l'argent n'est pas comestible"
p157/158.
Le bonheur, c'est d'avoir les yeux grands ouverts et de le chercher partout.