"[...] l'amour, c'est de pouvoir montrer ses faiblesses à l'autre et qu'il n'en profite pas pour vous écraser."
"Ce qu'il y a de bien, avec le bonheur et le malheur des autres, c'est qu'il paraît bien plus réel que le sien propre et, du coup, pendant quelques jours, on oublie sa misère."
J'ai compris que l'amour c'était de pouvoir montrer ses faiblesses à l'autre et qu'il n'en profite pas pour vous écraser.
Elle a voulu que je lise à mon tour pour que je comprenne que la vie n’a pas toujours l’air de ce qu’elle est. Qu’il faut être indulgent avec les gens, ne pas les juger quand on ne sait pas ce qu’ils ont enduré.
Je n'étais ni heureuse, ni malheureuse.
Je n'étais pas, c'est tout.
Je n'étais ni heureuse, ni malheureuse.
Je n'étais pas, c'est tout.
"C'est l'amour qui fait tenir debout."
Je la connaissais par coeur ma colère. C'était toujours la même. Inépuisable, au goût infect. J'avais beau la vidanger après chaque collision avec ma mère, elle ne s'épuisait pas. Au contraire. Qui voulait comprendre pourquoi elle me haïssait si fort ! Je ne la remboursais pas de tous ses sacrifices. C'était ça le problème entre nous. Pour elle, un enfant, c'était comme un viager.
D'abord, tu prends tout l'amour qu'on te donne et, ensuite, avec cet amour là, tu te construis brique par brique. Comme une maison. C'est l'amour qui fait tenir debout.
Il y a des souvenirs comme ça que j'enfonce tout au fond de moi pour les perdre. Parce que je n'en suis pas fière. Qu'ils ne vont pas avec le reste, avec la belle histoire que je me raconte. Quelquefois ça réussit très bien, ils se décomposent. Mais d'autres fois, ils resurgissent.