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EAN : 9782075174305
240 pages
Gallimard Jeunesse (05/01/2023)
3.28/5   30 notes
Résumé :
Huit nouvelles explorant l'importance de l'audace dans la vie : échapper à l'emprise d'un prédateur, refuser la voie tracée par ses parents, admettre d'avoir pour père un criminel, croire en soi malgré sa petite taille, partager un secret toxique, désobéir, entre autres.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Comme j'aime les surprises, notamment en lecture, je parcours très vite les 4e de couverture afin d'éviter les spoils.
Je m'en mords parfois les doigts, comme ici. En faisant ce choix lors de la Masse Critique Babelio, j'ai cru qu'il s'agissait d'un roman d'Isabelle Pandazopoulos (auteure de l'excellent 'La décision'). Non, cet ouvrage est un recueil de huit nouvelles écrites par autant d'auteurs 'jeunesse'. Et pourquoi cette écrivain apparaît-elle en tête ? Mystère ! Un 'choix' (marketing ?) qui n'a rien à voir avec l'ordre alphabétique des noms, ni celui de présentation des nouvelles dans le recueil...
Ces histoires s'adressent à des adolescents ; il est donc - forcément - question d'identité, de confiance en soi, de famille, d'amitié, d'amour, de sexualité...
.
Ma préférence va à la dernière : 'Désobéir' de Marion Muller-Collard, parce qu'elle est subtile et colle particulièrement à l'actualité.
Attention, je spoile un peu avec cet extrait :
Riche idée de terminer l'ouvrage sur ces mots. Merci à l'éditeur, si c'est voulu - mais il risquait qu'on abandonne la lecture avant, car certaines nouvelles ne sont vraiment pas captivantes.
.
• Merci à Gallimard (collection Scripto) et à Babelio.
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J'ai tout d'abord été attirée par la thématique de ce recueil de nouvelle : « oser », puis par quelques noms que je connaissais déjà comme Isabelle Pandazopoulos (Parler comme tu respires), Orianne Charpentier (Après la vague) et Manon Fargetton. le public visé cible davantage adolescents et jeunes adultes, comme souvent avec la collection Scripto, mais ce recueil se révèlera pertinent pour un lectorat bien plus large, car le sujet abordé et le message qu'il porte en soi restent universels. Les auteurs nous parlent de crises identitaires, des attentes des autres par rapport aux nôtres, des pressions subies par la société, de violence, physique ou mentale. Huit textes courts qui se démarquent admirablement les uns des autres pour ébranler tout ce que nous sommes susceptibles de prendre pour acquis.

* * * * *

Grande Fille – Claire Castillon

En stage en entreprise, Élise entre à peine dans l'âge adulte et la vie active. Très rapidement repérée par un membre redouté de la hiérarchie, la jeune fille en tire une certaine fierté. On l'aime, pour de vrai. Un amour adulte, pas des histoires d'adolescents à l'eau de rose qui se terminent avant même d'avoir commencé ! Pourtant, Alain n'a rien de l'amant idéal : il a la cinquantaine et est marié. de plus en plus pressant, il n'attend clairement qu'une seule chose de la jeune et naïve Élise, qui imagine sa vie comme une succession de cases de manga colorées. Saura-t-elle flairer l'anguille sous la roche avant qu'il ne soit trop tard pour faire marche arrière ?

L'affiche de John Wick 2 – Vincent Mondiot

Constant, jeune homme de bonne famille, croise deux camarades de classe dans un parc, sur sa route vers le court de tennis. Même s'il n'a rien en commun avec Sacha la terreur et Camille aux idées mal placées, il s'arrête pour les saluer et une discussion s'amorce entre deux cigarettes. Une discussion qui amènera Constant à reconsidérer son sens des priorités et à redéfinir qui il est et ce qu'il veut faire de sa vie.

Tu m'aimes plus ? – Isabelle Pandazopoulos

Nathan est suivi par une éducatrice depuis que sa famille a implosé. Sa mère est morte, son père en prison, accusé du crime, et sa soeur a fui au loin pour tenter de se reconstruire loin du drame. Nathan était très jeune lorsque tout a volé en éclat ; depuis, il s'accroche désespérément aux visites qu'il rend à son père dans les unités familiales en prison. Il lui raconte sa scolarité, sa façon de faire tourner les services sociaux en bourrique, ses rendez-vous avec l'avocate… Il attend toujours ces visites avec impatience, anticipant la sortie de son père et le retour à une vie normale. Pourtant, en grandissant, il commence à se poser des questions… Son père est-il coupable ou innocent ? Il lui faudra affronter la vérité, quoi qu'il lui en coûte…

Vernis Noir – Hugo Lindenberg

Le jeune protagoniste vit dans un cadre toxique, entre un père qui lui reproche ses « manières » et une mère qu'il surnomme la Comtesse, qui semble incapable de rester sobre plus de quelques heures. Bien qu'il ne manque de rien grâce aux finances de ses parents, il se sent prisonnier, les ailes brisées, chez lui. Encore plus depuis que son frère aîné a quitté le domicile familial sans un regard en arrière. Au lycée, il ne traîne qu'avec Sabrina, une outsider tête brûlée. Assommé par ses cours de violons, il décide un soir de passer par la fenêtre de sa chambre pour rejoindre les toits. de là, il découvre Paris sous un angle inédit, sautant de toit en toit, les ailes déployées, à la recherche d'une bouffée d'oxygène, de nouveaux horizons. Il y rencontre Taël, un élève populaire avec qui il va tisser des liens de plus en plus intimes. Sauront-ils assumer ensemble ce qu'ils représentent l'un pour l'autre, à l'image de ce vernis noir qui, une fois assumé, a fait le bonheur du jeune homme ?

Elle a quel âge, la puce ? – Claudine Desmarteau

Dans cette nouvelle, nous suivons une jeune fille de l'enfance à l'entrée dans la vie adulte. Issue d'une FIV, elle est aimée et chouchoutée par les siens, mais malheureusement, au fil des ans, le constat est là, gravé dans la pierre : avec son retard de croissance, elle est condamnée à rester de petite taille et à constamment se faire harceler pour cela. Des adultes qui l'infantilisent systématiquement aux camarades de classe sans coeur qui alternent sans cesse entre « la naine », « Polly Pocket » et « Lilipute » pour mieux la tourner en dérision, la jeune protagoniste reste de marbre à l'extérieur, tandis qu'à l'intérieur, ça bouillonne de plus en plus. Saura-t-elle trouver sa place en ce monde en dépit de sa différence ? Saura-t-elle s'affirmer haut et fort, envers et contre tout ?

Dans les profondeurs – Manon Fargetton

Nouvelle élève de l'école, Lison intègre rapidement un groupe de filles populaires, qui – une fois l'attrait de la nouveauté passé – commence à la négliger. Lassée de rester en arrière et pressentant ce qu'il va advenir, Lison prend les devants et quitte la bande. Dans sa solitude, elle parvient toutefois à tisser des liens avec Roxane qui voit bien la manière dont les autres filles se servent des élèves isolés comme faire-valoir. Entre deux échanges de lettres, elles se confient l'une à l'autre sur les défis de la puberté, elles révèlent leurs rêves les plus fous, leurs secrets les plus sombres. Une phrase prononcée ainsi par Lison reviendra hanter Roxane des années plus tard. Un récit intimiste qui encourage les victimes à reprendre le contrôle de leur vie, avec beaucoup de pudeur et de courage.

Les Champs – Orianne Charpentier

Dans cette nouvelle, Orianne Charpentier incite le lecteur à reprendre confiance en lui à travers le parcours de son jeune protagoniste Jérémy. À la sortie du collège, sa bande d'amis a été dispatchée entre différents établissements aux quatre coins de la France. Jérémy, quant à lui, est resté vivre dans sa campagne et prend le car chaque matin pour aller au lycée. Un trajet long de presque une heure. Hanté par ses amis perdus, ses amours déchus, et souffrant d'un complexe d'infériorité par rapport aux gens de la ville, il broie du noir dans son coin, persuadé de ne rien avoir à offrir au monde. Jusqu'au jour où sa camarade Léopoldine ose venir s'asseoir sur le siège voisin dans le bus, afin de lui dire tout le bien qu'elle pense de lui. Jérémy tombe des nues en apprenant ainsi à se voir à travers le regard d'une autre.

Désobéir – Marion Muller-Colard

Première rentrée scolaire pour cette prof de philosophie fraîchement diplômée, qui appréhende tant de passer de l'autre côté de la barrière. Entre inspections académiques, cours à préparer et programme plus que serré, elle partage avec nous ses doutes, ses espoirs, sa raison d'être. Un texte plus alambiqué que les autres, qui nous parle des grands dictateurs de l'Histoire, poussant les élèves à s'interroger. Comment de tels drames ont-ils pu se produire ? Pourquoi personne ne s'y est opposé plus tôt ? À quel moment faut-il cesser de respecter les lois proclamées par un gouvernement et oser dire non ? Un récit intense, un plaidoyer qui évoque la désobéissance civile avec brio, dont la lecture se marierait à merveille avec la chanson « Né en 17 à Leidenstadt » de Jean-Jacques Goldman. « On saura jamais ce qu'on a vraiment dans nos ventres, Caché derrière nos apparences. L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau ? Ou le pire, ou le plus beau ? Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau, S'il fallait plus que des mots ? »

* * * * *

Comme tout recueil, vous trouverez forcément des nouvelles qui vous parlent plus que d'autres. Mais l'ensemble est dirigé avec cohérence, et le thème « oser » transparaît sur chaque page à la perfection. Des récits courts, percutants, avec des approches aussi variées que les leçons de vie qu'on en tire. Accessible à un large public, il marque le passage de l'enfance à l'âge adulte avec beaucoup de sensibilité et de subtilité.
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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Gallimard jeunesse m'a envoyé ce recueil à l'occasion des 20 ans de la collection Scripto. Mis à part Hugo Lindenberg, je connaissais tous les auteurs·autrices des nouvelles. J'étais donc curieuse de découvrir leurs différentes variations sur ce thème des moments décisifs de la vie, de ceux qui ont contribué à la construction de soi. Les héros sont tous des adolescents cependant je me suis sentie aussi concernée en tant qu'adulte: on sait bien qu'il n'y a pas d'âge pour s'affirmer, ou tout au moins pour changer.

Dans "Grande fille", l'héroïne comprend que grandir, c'est confronter ses fantasmes à la réalité... et en comprendre le décalage (cet homme n'est pas si séduisant et une relation serait même malsaine).
Le héros de "L'affiche de John Wick 2" a du mal à s'opposer à son père ("Je déteste le tennis"). Mais ce n'est pas nécessairement par l'action que l'on fait acte d'opposition: "De temps en temps, ne rien faire, c'est le meilleur truc à faire. Ne pas choisir, c'est un putain de bon choix, parfois". Comme ne pas se rendre à un match...

"Tu m'aimes plus?" évoque une relation père/fils difficile. Nathan est en famille d'accueil et rend visite certains week-ends à son père... en prison. le récit est très dur mais "si on y arrivait, à tout réparer?". A l'opposé, "Vernis noir" est tout en sensibilité, l'adolescent parlant de la relation à sa mère, comtesse riche mais distante, dont il souffre. C'est en osant se faire les ongles (tant pis du qu'en dira-t-on) qu'il affirme sa volonté de mener une vie de liberté et de poésie.

J'ai trouvé l'héroïne de "Elle a quel âge, la puce?" touchante. Moquée pour sa petite taille, "elle ne répondait rien. Elle n'osait pas ouvrir le bec", ravalant sa rage. Jusqu'au jour où elle trouve le moyen de tourner son handicap à son avantage!
La nouvelle "Dans les profondeurs" raconte la difficulté de Lison à s'intégrer dans un groupe. Lassée, elle finit par "ne plus chercher à être aimée" et à créer ses propres règles du jeu ("Elle ne voulait pas être comme eux... Elle voulait être elle-même"). Celle-ci est un peu longue, on ne comprend pas où l'autrice veut en venir. Finalement il est question d'attouchements sexuels ("C'était probablement ce que les autres enfants avaient senti en elle et qu'ils rejetaient instinctivement. Les stigmates du viol."), ce qui ne m'a pas semblé très crédible.

"Dans les champs" aborde la question du courage. le courage de Raphaël, comme l'opposition de Constant, ne se manifeste pas forcément par des actes. Parfois c'est juste cette conviction que "il y a quelque chose en moi qui attend de germer, quelque chose de beau et de fort, et que je dois juste veiller à ce que mes doutes ne l'étouffent pas, et un jour...". le courage, c'est la confiance et l'espoir, "la patience de tenir durant les heures noires".

"Désobéir" vient clôturer ce recueil de manière réflexive. On décèle une touche autobiographique chez cette enseignante de philo s'exprimant à la première personne pour révéler le courage que les élèves ne soupçonnent pas "lorsque quelqu'un se tient seul devant vous". Un prof face à sa classe, "il ose quelque chose. Se tenir seul devant vous rend fragile". Comme je le disais en introduction, il n'y a pas d'âge pour affronter ses peurs... Et un seul objectif: se sentir en harmonie avec soi-même.
Lien : https://www.takalirsa.fr/le-..
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Je ne suis pas une lectrice de nouvelles, mais c'est un genre que j'aimerais pourtant découvrir. J'ai le sentiment qu'il recèle une grande richesse : comment raconter des histoires qui marquent en si peu de mots ?

J'ai donc tenté ma chance avec ce recueil qui m'a attiré en grande partie par son titre. Ce thème (Oser) m'a immédiatement ouvert un océan de possibilités sans pourtant avoir le livre entre les mains.

Je reste malheureusement sur un sentiment mitigé à la fin de ma lecture. J'ai trouvé ce recueil d'une qualité inégale, et cela me semble être le plus grand risque dans ce genre littéraire. Sur les huit nouvelles, quatre m'ont semblée assez banales ou alors je n'ai pas accroché au style de l'auteur.rice. J'ai cependant apprécié les quatre autres, dont trois en seconde partie du livre (que j'ai donc failli abandonner avant d'y arriver).

J'ai apprécié celles qui avaient un style plus brutal, tranchant, celles avec des histoires plus proches de la réalité, qui dénoncent la violence qui peut nous entourer, celles sur la manipulation parentale, le fait d'être désigné comme "hors norme" par la société, sur les agressions sexuelles. Dans cette dernière, j'ai été stupéfiée de voir comment un mot pouvait faire basculer toute une existence.
Mais c'est propre à moi, je crois que je suis une lectrice assez exigeante avec les nouvelles, comme si en quelques mots, on devrait forcément marquer plus qu'avec un roman tout entier.

En fermant ce livre, je n'ai pas la sensation que toutes les nouvelles collaient avec le thème. Les auteur.rice.s abordent des thématiques qui parleront certes aux adolescent.e.s (même si le style, lui, ne le fera pas toujours) : le consentement, l'affirmation de soi, les violences sexuelles, les relations familiales et amoureuses. Dans certaines, j'ai toutefois retrouvé cette idée d'oser, traitée brillamment par son auteur.ice : oser dire non, oser assumer sa différence, oser dénoncer pour se réapproprier son histoire.

Mention spéciale pour la dernière nouvelle, qui nous place dans la peau d'une professeure de philosophie à sa première rentrée, dont les mots viennent conclure cet ouvrage avec brio.

L'idée de ce recueil était donc séduisante, mais le soufflé est retombé pour ma part, même si j'ai réalisé de belles rencontres avec plusieurs auteur.rice.s (que je suivrais par la suite). Je le recommanderai toutefois à un public adolescent (et non transgénérationnel) qui pourra être inspiré par l'écho qu'il trouvera entre ses huit histoires et sa propre vie.

Merci aux éditions Gallimard et à Babelio pour cette Masse Critique, car les quatre nouvelles appréciées m'ont touchée en plein coeur.
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De bonnes et de moins bonnes surprises

En guise de bienvenue au BookClub, Gallimard jeunesse romans nous a envoyé plusieurs ouvrages (merci encore ❤️) dont ce recueil de huit nouvelles.

J'aime beaucoup les recueils de nouvelles, c'est un peu le speed-dating de la littérature. On rencontre la plume d'un auteur le temps de quelques pages, on voit si on entre en résonance ou pas et on décide de passer plus de temps ensemble ou d'en rester là.

Ici, les nouvelles nous font découvrir des adolescents ou jeunes adultes à des moments charnières de leur vie, une décision qui fera basculer leur destin, un tournant sur leur chemin, parce qu'ils auront osé…

Comme toutes rencontres, celles-ci ne se sont pas toutes soldées par un coup de coeur - la plupart parce que je n'ai pas adhéré au style trop parlé - mais trois m'ont fortement donné envie de reprendre rendez-vous avec les autrices :

- Dans les profondeurs de Manon Fargetton , qui aborde un sujet ô combien difficile mais avec une finesse, une subtilité, une sensibilité qui m'a donné envie d'en lire plus.

- Tu m'aimes plus ? d'Isabelle Pandazopoulos, qui m'a littéralement happée. J'ai très envie de retrouver cette plume addictive.

- Désobéir de Marion Muller-Collard, qui est, à mes yeux, le bijou de ce recueil. Juste pour cette nouvelle merveilleuse je ne peux que vous conseiller de découvrir le jour où j'ai osé. L'histoire très autobiographique d'une prof de philo qui fait sa première rentrée. Cette peur. Ce désir fou de transmettre, de faire grandir, d'ouvrir les consciences. Puis la bascule et le pourquoi du titre « Désobéir ». J'ai adoré chacun des mots que j'ai lu de cette nouvelle et je vais vite me pencher sur la bibliographie de l'autrice.

Un titre à découvrir pour s'ouvrir l'appétit et ajouter encore des titres à sa wishlist (interminable)...
Lien : https://demoisellesdechatill..
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critiques presse (1)
Ricochet
27 mars 2023
Ce n’est évidemment pas le premier recueil à traiter l’adolescence en tant que moment clé de l’existence, ponctué de situations susceptibles de déterminer une orientation au long terme. Huit auteurs plus ou moins connus se prêtent ici à l’exercice de la nouvelle et moi au mien qui est de repérer le motif de leur assemblage et de choisir mes préférées.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
(...) la vie durant, "prof", c'est le trombinoscope mental de tous les profs qu'on a eus, et ça ne peut pas être soi-même. Ce sont ces "personnes" qu'on hallucine de croiser au supermarché, comme si c'était un scoop dément qu'un prof fasse des courses. Et donc "devenir prof", c'est en quelque sorte enfreindre les lois de la réalité, ça crée une zone de turbulences dans l'imaginaire et la perception de soi, ça fait de la friture sur la ligne du temps.
(p. 213)
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- J'adore l'affiche de 'John Wick 2'. (...) Keanu Reeves et autour, plein de types qui pointent des guns sur lui.
- Ah. OK... Pourquoi tu la kiffes ?
- Aucune idée...
Au fond, si : j'ai souvent envie de me suicider, je crois. Pas réellement envie, je veux dire, mais... J'ai souvent envie de ne plus exister, en tout cas.
(p. 52 - Vincent Mondiot)
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Je suis juste une brindille au milieu de la tempête, qui tourbillonne dans le vide au gré des vents violents.
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Avoir peur et maîtriser sa peur. C'est exactement ce que veut dire oser. Il faut avoir peur pour oser, sinon il n'y a rien à oser. Et il faut maîtriser sa peur, sinon on n'ose pas.
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Un jour, Méthilde m'a dit que c'était ça, mon problème. Que je manquais de foi. Et que ça me faisait passer à côté de tout ce qui est beau dans la vie, parce que sans espérance, il n'y a pas de victoire.
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