Parler comme tu respires

L'histoire touchante de Sybille, 15 ans, qui depuis l'enfance bégaie et a du mal à s'exprimer avec les autres. En quête de sens dans son existence, en quête d'une voie pour pouvoir enfin s'épanouir, c'est dans la pierre que la jeune fille va pouvoir enfin dire qui elle est.

Isabelle Pandazopoulos est une autrice dont j'apprécie les thématiques qu'elle aborde, pas forcément souvent évoquées en littérature jeunesse. Dans Parler comme tu respires il est tout aussi bien question de la difficulté d'être bègue, que d'orientation, de choix de vie, de « rébellion » mais aussi de sexisme et d'homophobie. Sybille est une adolescente que l'on découvre en lutte, qui va apprendre à se battre contre ceux qui voudrait parler et décider pour elle. Elle combat ainsi autant son bégaiement que les stéréotypes de la filière qu'elle va choisir : la pierre ou encore les idées préconçues de sa famille. J'ai aimé le tempérament de cette adolescente et sa force de caractère malgré l'adversité de son quotidien. Elle est un bon exemple pour les ados qui auront la curiosité de découvrir son histoire.

Isabelle Pandazopoulos dans Parler comme tu respires nous fait aussi découvrir une filière et un métier méconnus. Elle nous en parle avec simplicité et tout est très facilement abordé. On ne se perd pas dans les explications trop techniques et en même temps on découvre un univers très riche, fascinant. le style de l'autrice est simple et sensible. le fait d'avoir un récit à la première personne nous permet de mieux comprendre ce que ressent Sybille.

J'ai bien aimé aussi la grande diversité des thématiques du roman même si certains sont abordés de manière un peu trop artificielles et qu'ils m'ont semblée un peu « plaqués » car Isabelle Pandazopoulos ne les a pas suffisamment abordés en détail. C'est dommage car la littérature jeunesse ne doit pas non plus être un « cahier des charges » de certains thèmes, ce qui a parfois (et malheureusement) été mon sentiment lors de cette lecture.
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Une histoire jeunesse sur des thèmes importants ! La jeune Sybille est bègue depuis des années, sans parvenir à améliorer son élocution. Son année de troisième va donner un virage à 90° à son avenir que ses parents avaient tracés. Oui, elle sera artiste et pas dans de grandes écoles plus terre à terre.
Sybille m'a énormément dérouté. Plusieurs évènements l'a rendent totalement différente entre le début du roman et la fin. Elle ne cesse de surprendre le lecteur dans ses choix et son attitude. Cela empêche presque le lecteur de la saisir et de s'y reconnaitre. La force de l'histoire repose sur les sujets abordés. Souvent oubliés dans la littérature jeunesse, il était bon de trouver ceux-ci traités. Toutefois, certains sont passés avec une rapidité étonnante.

*Prix Farniente 2023 - Sélection verte*

Un roman mixant beaucoup, beaucoup de thématiques ... et il me semble que c'est en sa défaveur.
Sybille, l'héroïne, est bègue, seule, assez têtue, naïve, hyper douée, ...
Il lui arrive beaucoup de choses "comme ça", elle a l'air d'être souvent spectatrice de ses aventures. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et à la vivre pleinement, je dois bien avouer avoir lu rapidement pour me faire un avis mais rien dans cette histoire ne m'a vraiment transportée.

Ca aurait pu être chouette : rarement je n'ai lu de texte traitant de la problématique du bégaiement. Je n'avais non plus jamais été confrontée aux tailleurs de pierre. Malheureusement ces deux thématiques sont finalement très effleurées par l'auteur, qui rajoute des tonnes de détails un peu à côté de l'histoire... secrets de famille, conflits, histoire d'amour, personnages secondaires LGBT+,... ça fait finalement trop pour un seul livre.
Et la fin est extrêmement prévisible.

Je n'ai pas réussi à me mettre dans les yeux de l'ado pour cette lecture, je n'arrive pas trop à savoir si tous ces traits forcés seraient dérangeants ou pas. Etant donné qu'il s'agit d'un roman de la sélection Farniente (sélection faite entre autres par des ados) je suppose que ça leur plait ;)

Lu dans le cadre du concours des Incorruptibles pour mes élèves.
Autant j'ai adoré "Demandez-leur la lune" du même auteur, autant je n'ai pas été enthousiasmée par cette lecture. Pourtant, le thème me parlait si j'ose... Les complexes d'une adolescente de troisième qui ne trouve que difficilement sa voie, qui perd en plus sa grand-mère bien-aimée et se trouve sur la piste d'un secret de famille. Tous les ingrédients étaient là pour emporter mon adhésion mais j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs...

Un roman que j'ai choisi pour la thématique principale liée au personnage principal de l'histoire: une jeune adolescente devant l'adversité de ses difficultés d'élocution qui l'empêche de s'épanouir.
Un handicap quotidien qu'elle tente de dompter lors de ses rapports avec autrui.
Non elle ne fera pas d'études longues comme l'attendrait son père ou sa mère... Non elle ne fera pas ce que ses parents souhaitent. Elle est déterminée et réactive, impulsive et se met à dos ses amis.
Son bégaiement lui empêche de montrer son vrai visage et ce qu'elle a dans le ventre, il étouffe sa passion artistique, la sculpture et les arts plastiques.

L'ouvrage aborde des thématiques classiques de société peut-être un peu trop "typiques" de l'époque. Parfois, on se perd dans la narration, qui est qui... La thématique du bégaiement est bien amenée mais on aurait attendu un peu plus de cette problématique par rapport aux conflits avec les parents de Sybille.

Le sujet Pablo était peut-être un peu trop "étiquette" des romans accrocheurs de l'époque... Conflit parent-enfant, disparition d'un être cher, mystère familial, handicap, histoire d'amour, distance à la famille, entourage avec difficultés sociétales... Beaucoup de stéréotypes accrocheurs dans un roman.

Le roman se laisse lire mais on peut rester sur sa faim...
J'avais choisi ce livre pour une thématique rarement abordée : le bégaiement. Je n'ai pas retrouvé ce que j'attendais, un sujet qui a posé un cadre mais qui n'a pas été approfondi dans le mode de vie de Sybille et surtout ses conséquences. J'en attendais peut-être trop?

Je n ai pas été prise dans l'histoire, je n ai pas été touché par les personnages …dommage car la plume de l'auteure est agréable, fluide et les thèmes bien abordés (famille, amitié, homosexualité…) Je suis restée en dehors de tout ça, je ne sais pas vraiment l'expliquer

Lu en 2021. Une auteure prisée de nos CDI pour son traitement souvent juste et efficace de sujets sociétaux.
Il s'agit ici non seulement de handicap mais aussi de quête d'identité. L'auteure a encore fait mouche, malgré un scénario un peu trop facile par moments.

J'ai décidé de retenter l'aventure avec "Parler comme tu respires" d'Isabelle Pandazopoulos.
J'avais en effet abandonné ce livre il y a un an, je pense que ce n'était pas le bon moment pour moi. J'avoue que le thème ne m'attirait pas particulièrement, pourtant c'est très original, on ne voit pas souvent des romans parlant des personnes bègues, et je trouve que c'est une bonne initiative d'en parler pour sensibiliser les gens.

Mais j'ai eu du mal à m'identifier aux personnages, je ne me suis pas vraiment attachée à eux, Sibylle me frustrait souvent même si j'avais beaucoup d'empathie pour elle, elle faisait des choix que je ne partageais pas du tout. Et pour les autres personnages, aucun ne m'a marqué. Ah si, il y avait Emma, la copine du collège, mais on n'en entend plus parler après quelques chapitres... dommage !

Certains passages étaient très prévisibles, donc ça aussi cela m'a déçue.

Je n'ai pas trop saisi le choix de la narration non plus, un coup c'était Sibylle, un coup c'était un narrateur extérieur, comme ça, ça changeait sans prévenir au milieu du chapitre. Ce qui faisait que j'étais obligée de relire certaines phrases plusieurs fois pour comprendre qui parlait ou pensait...😕

Et puis il y a un autre gros point négatif, il y a une histoire d'amour entre une ado et un majeur... Bon, même si le gars était très bienveillant et qu'il faisait attention, il faut arrêter de banaliser ces situations donc ça m'a gênée aussi.

Bref j'ai été un peu déçue mais cela reste une lecture très correcte, je ne la recommencerait pas forcément mais peut être que ce n'est qu'une histoire de goût !? 🙃