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3,4

sur 252 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Finalement j'ai devant moi ce petit échantillon de poudre noire...
Qu'en faire ?
Noire, fait donc penser à du carbone, l'élément chimique de la vie ... Donc lorsqu'on est en présence d'une poudre noire sur une exoplanète, la première pensée d'un exobiologiste doit aller vers le numéro atomique numéro six : 1s2, 2s2, 2p2 Hybridations sp2 et surtout sp3 permettant quatre liaisons covalentes... Une multitude de combinaisons chimiques possibles, des molécules à foison : acides nucléiques, protéines . . .
Nous avons donc dans ce livre une exobiologiste qui se retrouve en présence d'une poudre noire...
Que fait-elle ?
a) Elle se méfie
b) Elle se sauve
c) Elle goûte
d) Elle s'approche de trop près.
Pour savoir ce qui va se passer, je vous invite à lire ce livre.
Il a un défaut majeur : il est lourd : 800 pages, cela pèse et il m'est arrivé plusieurs fois d'être assommé puis réveillé brutalement au moment où je m'endormais et que le livre m'échappait des mains. L'auteur a sans doute été élevé aux séries étatsuniennes : on peut trainer en longueur, s'appesantir sur des dialogues pas forcément utiles, inventer des jeux de société qui courent sur plusieurs pages pour creuser la psychologie des personnages là où un autre se serait contenté d'un échange sommaire...
Mais d'un autre côté, pour initier un space opera, prendre le temps de camper des personnages qui vont évoluer au fil des romans (car ce n'est que l'amorce d'une saga) c'est presque une obligation. Ceux-ci sont d'ailleurs assez bien définis, jouent des rôles important à côté de l'héroïne qui manque un peu d'épaisseur dans ce premier opus.
L'auteur nous met en présence d'univers à la limite du familier : systèmes planétaires terra formables, voyage spatial et cryogénisation, peut-être même des civilisations extraterrestres, allez savoir ?
L'équation de Drake, célèbre fonction mathématique motivant le projet SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence) stipule que si N=R*×fp×ne×fl×fi×fc×L est supérieur à 1... Il y aura des extraterrestres dans ce livre !
Mieux, si N = 2 on rencontrera dans ce livre deux nouvelles civilisations !
Voilà, je ne vais pas spoiler ce premier tome, j'ajoute que, par moment, cela tire dans tous les sens et qu'il faut rester concentré pour bien appréhender l'ensemble de ce riche univers. Quelques cartes stellaires (mal placées, en fin de chapitre concerné) agrémentent ce live de belle facture (le papier est très agréable) et un glossaire fort utile est disponible en fin d'ouvrage.
Les éditions Bayard qui ont gentiment offert ce livre ont donc bien travaillé et je les remercie de la confiance qu'ils ont mise dans la rédaction d'une critique (avec moi, on ne sait jamais, c'est comme les aliens, ça peut partir en vrille ! ). Je les en remercie donc, et je lirai la suite pour voir comment tout cela évolue.
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Christopher Paolini, le célèbre auteur d'Eragon, série que ma fille adolescente avait dévorée, nous emporte ici dans un océan d'étoiles.

Attention ! Attachez-vous car vous allez voyager à une vitesse supraluminique, c'est comme ça qu'on dit je crois... Et surtout vous risquez d'éternuer en inhalant la poussière d'étoile noire un peu spéciale. Mettez-vos masques...

Kira n'a pas fait qu'éternuer cet organisme vivant d'origine extra terrestre, son corps l'a absorbé pour en faire une sorte d'exosquelette parasite qui s'hérisse quand une émotion se pointe, et répare à tout va la moindre anomalie. Elle est têtue et n'en fait qu'à sa mauvaise tête sans tête. Elle fait comme si elle était chez elle.

Kira devra l'adopter, l'amadouer, la comprendre, la sonder. Chacune se fondera l'une dans l'autre pour vaincre le péril qui décime les humains, les pieuvres, et autres créatures étranges, nauséabondes et repoussantes disséminées jusque dans les confins de l'univers.

C'est plein de vaisseaux, de tentacules, de choses gluantes. Il y a même un bâton bleu, module de commande incroyable, et un Traqueur plus forts que la mort elle-même. Ça m'a fait penser à Harry Potter !

Parfois j'ai apprécié l'ambiance, les personnages, l'imaginaire débordant. Parfois je me suis perdue dans les détails techniques dont je me serai passée pour aller jusqu'à mi-chemin de cette histoire, puisque ce tome nous stoppe dans notre élan ; la suite dans le prochain tome. Mince alors !
Avec 800 pages l'auteur aurait pu écourter l'échelle et nous emmener plus vite dans les étoiles pour découvrir le mystère de la poussière noire qui m'a fait éternuer. Il aurait pu donner plus de profondeur aux personnages, aux dialogues, à l'intrigue sans pour autant nous enliser à certains moments de la narration, ou nous faire pirouetter vers des dénouements plutôt tirés par les cheveux d'une comète. Nom de Thulé !

Mais c'était bien quand-même, malgré l'impression de déjà-vu sur les écrans quant aux monstres et autres crabes extra terrifiants. C'est un roman jeunesse intéressant qui gagnerait à être écourté.

Je remercie les Éditions Bayard et l'opération masse critique de Babelio pour ce petit tour dans les étoiles.

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Christopher Paolini, après avoir bien réussi dans la saga Fantasy, s'essaie à la Science-Fiction. Globalement, je suis plus adepte de fantasy que de SF, ou du moins, j'ai plus "d'expérience littéraire" en fantasy qu'en SF. Ce sont bien deux genres très différents et je me suis lancée dans cette lecture bien décidée à ne faire aucun comparatif avec Eragon.
L'ayant lu sur une semaine où je ne travaillais pas, j'ai pu me plonger dedans et le lire d'une traite. Malgré quelques clichés, j'ai tout de même apprécié cette lecture. Nous sommes au XXIIIème siècle, l'Homme a colonisé une partie de l'espace. Kira, notre héroïne, se fait envahir par une "chose". Cet incident amène l'humanité à rencontrer des formes de vie extraterrestres. S'ensuit des problèmes de communication entre les espèces, des attaques, des guerres, des découvertes, tout ça, tout ça. Rien de très original en somme. Mais j'ai bien aimé.
A partir de la deuxième partie, Kira rejoint un équipage un peu particulier, des gens qui ont tous voulu fuir leur vie. Encore une fois, par vraiment d'originalité de ce côté. Mais là encore, ça ne m'a pas dérangé car l'excentricité des personnages permet à l'histoire de se dérouler et à Kira d'apprendre à maîtriser son nouvel "état".
Le style est simple, très abordable. Je pense que ce livre est plutôt à destination des jeunes adultes. En recevant ce livre, je me suis aussi aperçue qu'il s'agissait (encore) d'un tome 1. Bien entendu, je lirai la suite, car ce premier pavé a éveillé ma curiosité.
Merci à Babelio via la masse critique et aux éditions Bayard pour cette lecture très agréable.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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C'est avec Idéalis que je découvre l'auteur de la célébrissime saga Eragon. On m'avait tant parlé de lui et vanté son oeuvre que je n'ai pas hésité longtemps avant de sélectionner ce roman.

Je ne suis pas une très grande fan de SF même si j'en lis pas mal. Je trouve souvent complexes les aspects scientifiques et je m'ennuie, parfois, dès lors qu'il est question d'aliens. Je préfère généralement, les films de SF aux livres du même genre.
Et, en effet, même si j'apprécie la plume.de l'auteur, j'ai été un peu déçue...
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire

Pourtant, le début est prometteur : une demande en mariage qui intervient en début de roman ne peut que laisser présager le problème à venir, l'intrigue est intéressante et les personnages sont plutôt réussis.

Mais voilà, j'ai trouvé que le roman était bien trop lent, l'intrigue tarde à se déclencher et j'ai trouvé qu'il y a avait beaucoup trop de longueurs dans ce roman.

Ceci est bien entendu mon humble avis. Libre à vous de tenter l'aventure et j'ai hâte de lire vos avis.

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Mon premier science fiction genre espace et aliens. Mille pages, c'est dire que je commence fort. Je suis dans un monde futuriste, des galaxies aux noms étranges et des technologies inconnues. Sous le soleil d'automne qui me réchauffe, j'ai du mal à me concentrer sur ma lecture, mes pensées sont ailleurs.
Puis, le récit devient intéressant et c'est le moment que je préfère : quand l'esprit commence à être captivé et que l'imagination transforme les sensations en images. Quand le monde autour n'existe plus. Quand les sons se font lointains et que seuls les mots comptent.
Kira, une jeune femme se trouve phagocytée par un xeno genre Venom, j'adore ce film.
A la page 241, une grande question : survivra-t'elle ? Mais, alors que cachent les 761 pages restantes ?
Christopher PAOLINI nous embarque dans un monde plein de surprises. J'avoue que j'aimerais bien essayer le CicaStream, j'en ai vraiment besoin.
Malgré la curiosité grandissante et l'intérêt porté à cet univers, il n'en demeure moins que je reste infiniment attachée à ma petite Terre et surtout à mon petit monde avec ses travers et ses joies. La vie que mène Kira et ses compagnons me fait peur et vous ? Avant de répondre, il faut lire ce livre qui reste distrayant.
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Je n'ai aucun souvenir de lui, mais il parait que le médecin qui me suivait quand j'étais enfant avait coutume de dire qu'il fallait environ un an pour se remettre totalement d'un déménagement, et parfois bien plus, et ce même si – voire même d'autant plus que – ce changement était attendu et espéré. Etant donné que cela faisait plus d'une dizaine d'années que nous souhaitions changer de région et plus de quatre ans que nous avons lancé pour de bon le projet, autant dire que je suis partie pour une longue période « deuil migratoire ». Dans mon cas, il s'agit essentiellement d'un déboussolement total : je ne sais plus du tout où j'en suis, ce que je suis supposée faire, dans quel ordre, pour quand … Et le plus terrible, c'est que ça impacte même la lecture : il m'arrive désormais de passer plusieurs jours sans réussir à lire, alors que jusqu'à présent je me ruais sur mon roman dès que j'avais 30 secondes de libre ! Et comme si cela n'était pas suffisamment difficile comme ça, voilà que je reçois des services presse de 800 pages, c'est pas gagné !

Depuis des mois et des mois, Kira et son équipe sillonnent le moindre recoin de la planète Adrastée, analysant la moindre bactérie, la moindre particule d'atmosphère afin de déterminer si et comment cette planète pourrait accueillir une colonie humaine. A la veille de leur départ, Kira est envoyée par son supérieur prospecter le lieu du crash d'un de leur drone, dont la dernière donnée détectée est une matière organique inconnue … Kira tombe alors littéralement dans ce qu'elle prend d'abord pour une grotte mais qui s'avère être indubitablement une construction extraterrestre. Mais ce qui aurait pu être la plus fabuleuse découverte de son existence se transforme en véritable désastre : Kira est infectée par un exo-organisme recouvrant le moindre centimètre de sa peau et se transformant parfois en aiguillons mortels … Et comme si cela ne suffisait pas, voici qu'une armée d'extraterrestres terrifiants et technologiquement supérieurs attaque la Ligue ! Sans le savoir, Kira a déclenché une guerre intergalactique dont elle ne comprend ni la cause ni les conséquences …

Ma plus grande inquiétude au moment de commencer ce livre, c'était que l'auteur soit retombé dans son vieux travers de gonfler artificiellement le récit pour préserver sa réputation d'auteur de gros pavé … A mon grand soulagement, cette crainte était infondée : pas de longueur superflue à déplorer, juste quelques temps de pause bienvenus. Mais il y a un « mais ». Figurez-vous qu'au fil de ma lecture, je me suis forgée une image mentale assez perturbante de Christopher Paolini : il m'apparaissait comme un petit garçon surexcité qui tirait sur le bras de son institutrice en s'écriant « Maitresse, regarde, maitresse, j'ai utilisé tout plein de mots compliqués, regarde ! Dis maitresse, tu sais ça veut dire quoi proxomone et surperluminique toi ? ». Vous l'aurez compris, il use et abuse de termes pseudo-scientifiques qu'il ne maitrise qu'à moitié – pour être gentille –, comme s'il avait besoin d'exhiber à grand renfort de vocabulaire qu'il écrivait bien de la science-fiction et non plus de la fantasy, que les vaisseaux spatiaux avaient remplacés les dragons et les propulseurs Markov la magie … J'ai pris le parti de rire de cette logorrhée scientifique, mais il ne fait aucun doute que ce sera rédhibitoire pour bien des lecteurs, qui ont acheté un roman et non une encyclopédie d'astrophysique ou d'exobiologie. Christopher Paolini devrait apprendre que « trop n'en faut » et qu'il ne sert à rien d'étaler une culture scientifique qu'on ne possède pas.

Mais pour qui passera outre ce déferlement de termes imbuvables, c'est une aventure sans nulle autre pareille qui se révélera à lui. Car c'est une histoire d'une grande richesse que nous offre l'auteur avec cette première incursion dans l'espace : derrière cette apparente banalité (on pourrait se dire que c'est vu et revu, désormais, la colonisation spatiale et la confrontation avec une espèce extraterrestre intelligente et belliqueuse) se cache une originalité incroyable. On vogue de surprise en surprise, de découverte en découverte, de révélation en révélation, et tout comme la pauvre Kira qui est complétement ballotée par les événements, on ne peut qu'assister impuissant à cette épopée interstellaire fabuleuse, entre quête mythique et conflit épique. La complexité de l'intrigue se dévoile petit à petit, strate après strate, et c'est ce qui la rend aussi palpitante : à chaque fois qu'on a le sentiment de toucher du doigt le grand mystère, celui-ci se dérobe à nouveau pour mieux nous ébahir. Alors bien sûr, certains trouveront sans doute à critiquer cet enchainement d'embûches et d'énigmes, mais pour ma part, j'ai trouvé ça vraiment haletant, quel régal ! J'ai dévoré ces quelques huit-cent pages en trois soirées à peine tellement j'étais happée par cette histoire, tellement j'avais envie et besoin de savoir au plus vite comment tout ceci allait bien pouvoir se terminer, ce qui allait bien arriver à notre malheureuse Kira ….

En parlant de Kira … C'est une héroïne que j'ai personnellement trouvé particulièrement attachante, même si certaines de ses réflexions et certains de ses comportements m'ont parfois fait lever les yeux au ciel. Kira est une jeune femme qui a toujours rêvé de faire de grandes découvertes, mais voici qu'elle en fait vraiment une et que cela tourne à la catastrophe. Kira, c'est un peu comme le lecteur qui rêve de devenir le héros d'une histoire mais qui, si cela arrivait vraiment, serait complétement dépassé par les événements. Car dans la vraie vie, personne n'est réellement prêt à devenir du jour au lendemain l'ultime espoir de l'univers et de l'humanité. Kira est courageuse, mais Kira reste profondément humaine (quand bien même elle partage son corps avec une entité extraterrestre), avec ses failles, ses fragilités, ses limites, ses peurs, ses peines, ses doutes … et ses remords. J'ai vraiment apprécié ce côté « récit initiatique », qui transcende cette « simple » histoire de conflit intergalactique : ce qui est questionné à travers les mésaventures de Kira et de son hôte indésirable, c'est aussi ce qui fait notre humanité, notre identité profonde. Sommes-nous seulement notre corps ou sommes-nous bien plus ? Et « que considérons-nous comme sacré ? », comme la chose à préserver coute que coute ?

J'aurai encore bien des choses à dire, mais en bref, vous l'aurez bien compris, ce fut vraiment une excellente lecture, et seule cette accumulation parfois superflue de termes scientifiques a empêché le vrai coup de coeur intersidéral. C'est un roman avec lequel on ne peut pas s'ennuyer une seule seconde, car il n'y a aucun temps mort, même les passages un peu plus calmes ont une telle importance dans l'économie du récit qu'on les lit avec avidité comme si la vie de l'univers en dépendait. Ce qui est peut-être le cas, finalement … Car si l'homme n'avait pas cette curiosité insatiable à assouvir, s'il n'avait surtout pas ce besoin impérieux de s'étendre toujours plus et d'asservir un territoire toujours plus vaste, alors Kira n'aurait jamais mis les pieds sur cette planète et n'aurait jamais libéré cette chose. Peut-être devrions-nous sagement rester sur notre brave Terre (en tâchant d'être plus respectueux à son égard), plutôt que de risquer de déclencher un cataclysme en explorant, l'univers ? Qui sait, peut-être que tout ceci a bien eu lieu, dans un futur parallèle … C'est en tout cas ce que l'on ressent tant on est happé par l'histoire : petit à petit, celle-ci prend vie, et on est tout aussi embarqué que les héros dans cette course contre la montre. Une réussite, donc !
Lien : http://lesmotsetaientlivres...
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Ca y est, l'humanité est devenue multiplanétaire, certains sont élevés et travaillent sans même jamais voir la Terre, les missions s'enchainent d'un bout à l'autre de l'Univers (qui n'en a pas) et tout cela sans avoir croiser d'espèce intelligente extraterrestre ? Ca ne pouvait évidemment pas durer.
Kira fait une découverte inattendue et fort désagréable, pour elle comme pour son équipe, la créature sera impossible à contrôler ou à anéantir mais peut-être est-ce finalement pour le mieux car d'autres sont en chemin.
Un space-opéra assez embrouillé par moments avec beaucoup trop de proxomones (comprenne qui lira) et un descriptif des "conversations" assez insupportable à la lecture. J'ai regretté le manque d'émotions lors des moments forts. J'ai apprécié l'histoire et je souhaite connaître la suite en espérant que ces bémols seront résolus.
Merci
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Un grand merci pour cette nouvelle édition de Masse critique, quelle chance d'avoir pu être sélectionnée !
Et toutes mes excuses pour le retard de publication de la critique, la période des deux derniers mois a été plus que chargée...

Bref revenons à nos moutons.
J'ai choisi ce livre de Christopher Paolini, d'abord parce que c'était lui, et que quelque part en ayant grandi avec Eragon je ne pouvais pas passer à côté.
Du coup j'ai choisi juste pour l'auteur, presque sur un coup de tête; en lisant à peine le résumé, et puis à la réception, quelle déception, ce n'est pas de la fantasy, c'est de la science fiction !
Et ce n'est vraiment pas mon genre préféré.

Quoi qu'il en soit, j'ai signé pour Masse critique, du coup pas le choix je dois le lire, je m'y colle...
Et là, le nom du personnage principal est Kira.
Désolée frérot, j'ai une aversion profonde pour les Kira depuis que j'ai tenté de lire les Chevaliers d'Émeraude. Chaque fois que je lis son nom, je la trouve cruche et je la déteste.
Mais bon, j'ai signé pour Masse critique, de dois lire jusqu'au bout...

Et finalement, très rapidement, j'ai réussi à dépasser mes à priori et ma déception première pour me laisser happer par l'histoire, qui est tellement bien écrite que si un deuxième opus sort, je serai dans les premières à faire la queue au magasin pour l'avoir ! Enfin, si les magasins sont ouverts bien sûr.

On suite plusieurs personnages, avec une réelle évolution, une intrigue qui semble d'abord assez simple puis se complexifie, et à mon sens on sort des clichés du genre science fiction habituel, on reconnait la patte de l'auteur fantasy, même si, comme il l'explique dans la postface, il a beaucoup travaillé sur ce roman et sur son style en particulier.

Au final, une bonne surprise, mention spéciale au packaging de l'éditeur, avec un flacon de poudre noire qui éveille la curiosité, mais que, pour dire la vérité, je n'ai pas osé ouvrir…
Un grand merci pour cette nouvelle édition de Masse critique, quelle chance d'avoir pu être sélectionnée !
Et toutes mes excuses pour le retard de publication de la critique, la période des deux derniers mois a été plus que chargée...

Bref revenons à nos moutons.
J'ai choisi ce livre de Christopher Paolini, d'abord parce que c'était lui, et que quelque part en ayant grandi avec Eragon je ne pouvais pas passer à côté.
Du coup j'ai choisi juste pour l'auteur, presque sur un coup de tête; en lisant à peine le résumé, et puis à la réception, quelle déception, ce n'est pas de la fantasy, c'est de la science fiction !
Et ce n'est vraiment pas mon genre préféré.

Quoi qu'il en soit, j'ai signé pour Masse critique, du coup pas le choix je dois le lire, je m'y colle...
Et là, le nom du personnage principal est Kira.
Désolée frérot, j'ai une aversion profonde pour les Kira depuis que j'ai tenté de lire les Chevaliers d'Émeraude. Chaque fois que je lis son nom, je la trouve cruche et je la déteste.
Mais bon, j'ai signé pour Masse critique, de dois lire jusqu'au bout...

Et finalement, très rapidement, j'ai réussi à dépasser mes à priori et ma déception première pour me laisser happer par l'histoire, qui est tellement bien écrite que si un deuxième opus sort, je serai dans les premières à faire la queue au magasin pour l'avoir ! Enfin, si les magasins sont ouverts bien sûr.

On suite plusieurs personnages, avec une réelle évolution, une intrigue qui semble d'abord assez simple puis se complexifie, et à mon sens on sort des clichés du genre science fiction habituel, on reconnait la patte de l'auteur fantasy, même si, comme il l'explique dans la postface, il a beaucoup travaillé sur ce roman et sur son style en particulier.

Au final, une bonne surprise, mention spéciale au packaging de l'éditeur, avec un flacon de poudre noire qui éveille la curiosité, mais que, pour dire la vérité, je n'ai pas osé ouvrir…
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Après Eragon et ce monde qui m'a fait rêver pendant des années, j'avais tellement envie de découvrir le nouveau roman de Christopher Paolini - bien différent de sa première saga fantastique. Cette fois, nous voilà embarqués pour un voyage interstellaire aux côtés de Kira et d'Idealis.

Je lis relativement peu de science-fiction, donc je ne pourrais pas comparer avec d'autres romans du même genre - mais j'ai vraiment adoré ! L'univers créé par l'auteur est encore une fois si vaste et complexe, il a vraiment créé quelque chose d'incroyable. Entre extraterrestres, planètes inconnues, systèmes solaires, vaisseaux, cryo... On explore vraiment la science-fiction !

Dès le début du roman, je me suis énormément attachée à Kira, l'héroïne. On commence à découvrir sa vie de façon touchante et joyeuse, on en apprend plus sur son environnement, son travail et c'est une super intro. J'ai été suspendue aux lèvres de la narratrice. C'est une héroïne complète avec un caractère bien trempé - tout comme les autres personnages d'ailleurs ! Ils forment une sacrée équipe.

En ce qui concerne l'intrigue, j'ai parfois un peu décroché, certains passages pouvaient paraître longs - mais dans l'ensemble c'est une histoire très bien construite et qui m'a plu. Je n'aurais jamais deviné ce dénouement au début du roman, on en apprend toujours plus, et c'est quelque chose que j'aime dans mes lectures: être surprise !

La narratrice était vraiment super. Elle met vraiment le ton, elle jouait l'histoire, et elle m'a vraiment entraîné dans ce monde. Un très bon livre audio, que j'ai trouvé bien adapté au SF (musique, bruitages, etc). A découvrir !
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Année 2257. Kira Navarez est une exobiologiste en mission sur Adrastée. Après quatre mois de travail, cette mission touche à sa fin mais le chef d'expédition demande à Kira de réaliser une toute dernière vérification avant le départ. Lors des prélèvements, la jeune femme chute dans une étrange cavité et fait la plus grande découverte de sa vie, qui se trouve être aussi la plus terrible.


Cette découverte a un peu l'effet boule de neige. Ce jour là, l'organisme de Kira a été envahi par une substance extraterrestre et on peut dire que c'est le début du cauchemar. Je ne vous dirais rien de plus sur l'intrigue mais dès le début du roman, les interrogations de Kira font écho aux nôtres. On découvre tout ça ensemble, mi intrigués, mi inquiets quant à la suite des événements.


J'étais très curieuse de plonger dans cet univers et de redécouvrir la plume de Christopher Paolini dans un autre genre littéraire que la fantasy. On a ici un roman qui a été écrit pour les lecteurs de science fiction, pour les amateurs de grands voyages à travers l'espace et d'invasions extraterrestres. La mise en place du décor est soignée, le récit est très visuel et on découvre les enjeux de cette expédition périlleuse petit à petit.


Et puis il y a le xeno imprévisible et la cohabitation. Il y a Sparrow, Falconi, Nielsen, Vishal, Trig, Gregorovitch et les autres. Si Kira a un grand rôle à jouer, un rôle qui la dépasse totalement, elle n'est pas pas totalement seule. Et il est clair qu'il en faut des alliés pour affronter une guerre intergalactique !


Les 800 pages m'effrayaient un petit peu, les descriptions un peu plus techniques aussi, et ce n'est pas un titre que je classerai dans le Young Adult. Toutefois, le contenu reste tout à fait accessible et étonnamment fluide à lire. Il y aurait eu 1000 pages, j'aurai poursuivi l'aventure avec le même plaisir !
Lien : https://revesurpapier.blog4e..
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