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sur 6899 notes
Ce merveilleux premier tome de saga fantasy jeunesse ne fut pas un coup de coeur. Mais c'est passé vraiment, vraiment pas loin.



Pourquoi, mais pourquoi ai-je attendu aussi longtemps pour démarrer cette saga ? Parce que j'avais vu le film et qu'il ne m'avait pas laissé une impression impérissable ? Parce qu'il est vraiment très très gros et a tendance à rebuter un tout petit peu quand on pense au temps qu'on va probablement mettre pour le lire ? Parce que tout le monde l'adore et que ça paraît du coup plutôt louche ?

Probablement un peu de tout ça en même temps...

Et grâce à Crouton, qui m'avait mise au défi de le lire parmi 19 autres romans l'année dernière, il était passé dans mes lectures prioritaires. Malheureusement, en 2013, je n'ai pas eu le temps de m'occuper de son cas. Aussi, je me suis décidée à le repasser dans les urgences de 2014 :)
Grand bien m'en a pris car ce fut vraiment vraiment une bonne lecture.
J'ai tout de même mis 9 jours pour le lire, eh oui, pratiquement 700 pages, à porter à bout de bras, ça manque de confort et ça demande du temps. Mais j'ai savouré, ça oui :)

J'ai trouvé l'aventure d'Eragon, ce jeune humain à priori ordinaire, mais pas tant que ça finalement, absolument palpitante et chaque page m'a apporté grand plaisir. Je me suis sentie un peu comme à l'époque d'Harry Potter, ou de A la croisée des mondes (pour ne citer que des livres de la même catégorie que celui-ci) vraiment complètement absorbée dans l'histoire, au point de rêver de dragons presque toutes les nuits. Il m'a juste manqué un poil d'attachement à notre jeune Héros, Eragon, qui, en tout cas au début, n'est pratiquement encore qu'un enfant. Je l'ai beaucoup aimé, mais pas encore au point que mon coeur brûle pour lui, ou se serre d'angoisse lorsqu'il était en danger. Mais je gage que cela peut parfaitement s'arranger avec le tome 2, si le personnage poursuit sur sa lancée et continue de grandir et de murir aussi vite et de façon aussi spectaculaire. A la fin de ce tome 1, on y était presque, je crois. En revanche, j'ai tout de suite aimé Saphira, sa dragonne, et la relation qu'ils nouent tous les deux. Voués à un grand destin en duo, ils sont un peu là pour sauver le monde, et tous les peuples qu'on peut retrouver dans une histoire fantasy, elfes, nains, magiciens... Beaucoup de belles et grandes âmes à découvrir dans ce roman.

Malgré le grand nombre de pages de ce livre, j'en ai apprécié chaque mot, bien à sa place, et n'en aurais retiré aucun. Je n'y ai trouvé aucune longueur, et chaque page a sa raison d'être. J'ai vraiment vraiment aimé ce début ! J'espère autant apprécier ses suites. (certains blogueurs m'ont pourtant déjà annoncé quelques bémols pour les tomes suivants, nous verrons bien ! L'Aîné est dans ma PAL, les autres me restent à acquérir...)



Dans le détail :

- La couverture : Je la connais depuis longtemps, bien avant qu'il atterrisse dans ma bibliothèque, et je l'ai toujours énormément aimée. Je ne m'en lasse pas à vrai dire. La couleur bleu saphir de l'ensemble attire le regard, le contraste avec le titre doré l'accroche, et la magnifique dragonne Saphira le conserve. Un livre qu'il est vraiment plaisant d'avoir dans sa bibliothèque, et qu'on peut être fier de mettre en valeur. Une vraie réussite selon moi. Je dirais que les deux premières sur les quatre que composent la saga me sont particulièrement chères, les deux autres un petit peu moins, j'en trouve les couleurs moins aguicheuses et le dragon moins attirant, mais de pas grand chose ^^.

- le style : Wahou ! Voilà un style "jeunesse" qui me plaît. Loin d'être simplet, il peut convenir à tous les âges. A la manière de Philip Pullman et J.K. Rowling, on n'est pas ici dans un style maladroit ou enfantin, mais dans un style adulte adapté à une histoire jeunesse de qualité. Christopher Paolini a une plume parfaite, extrêmement claire et addictive, sans en faire des tonnes. Une écriture qui est là pour appuyer une histoire déjà formidable, et la faire grimper au rang d'excellente. Les dialogues sont parfaitement dosés, ni trop ni trop peu, les descriptions ne sont pas ennuyeuses, l'action arrive quand elle le doit, dure le temps qu'il faut. L'aventure est belle est c'est AUSSI grâce à la plume de Mr Paolini.

- L'histoire : Vraiment palpitante, prenante, immersive. La quête d'Eragon est une magnifique épopée. Il part pour comprendre et finit par suivre sa destinée, traversant bien des embûches, et progressant dans son apprentissage, avec sa personnalité altruiste et son courage. Eragon est ce que tout roman fantasy (jeunesse notamment) devrait être. Un bijou entre imagination et respect des codes. Suivre un dragonnier et sa rutilante monture, apprendre avec lui comment on s'occupe d'un dragon, comment on tisse avec lui un lien si particulier, presque fusionnel, et vivre avec eux toutes ces aventures m'a ramenée à un âge où on peut croire à tout, et où, surtout, la magie est omniprésente. Et... Dieu que c'est bon ! J'ai vraiment passé 9 jours immergée dans un monde surnaturel et merveilleux où on ne sait à qui se fier, et où invoquer le feu et chevaucher dans les cieux sur la selle d'un dragon peuvent paraître des choses vraiment réelles. Une très, très belle histoire, qui touche notre coeur d'enfant avec brio.

- Les personnages : Comme je le disais plus haut, je ne me suis pas encore complètement approprié le personnage d'Eragon, qui était peut-être encore un peu trop immature dans ce premier tome, même si cela s'améliore quand même beaucoup sur la fin. Je suis à peu près certaine qu'il me plaira encore davantage dans les tomes suivants, car il grandit et murit beaucoup dans ce premier opus déjà. C'est un jeune garçon courageux, il a du caractère, et des rêves plein la tête. Il a toujours apprécié les histoires de dragonnier et les légendes qui gravitent autour, et c'est son rêve qu'il voit se réaliser lorsque Saphira le choisit.
Pour parler un peu de Saphira, je l'ai, par contre, apprécié immédiatement, elle. Un bébé dragon choisit son dragonnier avant même d'éclore, et lui est fidèle jusqu'à la mort, le protégeant du danger au péril de sa vie. Elle aussi doit apprendre à vivre avec son dragonnier. C'est un personnage fort, avec sa personnalité propre, plein de qualités, parfois d'incertitudes, ce qui la rend terriblement attachante. Durant tout le livre, on rêve d'avoir un jour, nous aussi, notre propre dragon.
Arya est un personnage secondaire qui m'a bien plu aussi. Normal c'est une elfe, et j'aime les elfes d'amour. On ne la connaît pas encore très bien dans ce premier tome, mais j'espère la revoir dans les suivants, car je l'ai beaucoup appréciée.
Dans l'ensemble, tous les personnages sont bien pensés, bien construits, une réussite aussi de ce côté-là.

- L'édition : Rien à redire, un ouvrage superbe. Une couverture de fou, une solidité à toute épreuve (oui je maltraite assez mes livres pour en juger !) Un livre que j'ai acheté d'occasion, qui avait déjà fait rêver plusieurs personnes avant moi, et auquel j'ai ajouté les marques de ma propre lecture. Un livre qui a vécu, et, si cela se voit, qui reste pourtant parfaitement présentable. Rien ne se détache, rien ne s'abime vraiment, à part les coins, un petit peu ^^.
Rien à redire non plus sur la correction, je crois que j'ai relevé 2 coquilles (j'en ai peut-être laissé passer aussi, prise que j'étais dans ma lecture) sur près de 700 pages, un très joli score donc !



Je ne peux que vous conseiller de commencer la saga Eragon si ce n'est pas encore fait, et quelques soient vos hésitations à son égard. C'est vraiment un excellent premier opus, et j'attaquerai le 2 plus vite et avec plus d'ardeur, j'en suis certaine :)
Lien : http://calidoscope.canalblog..
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Ca faisait un petit moment que je voulais lire cette série et je l'ai enfin trouvée disponible à la bibliothèque. Je m'attendais à être un peu déçue, car c'est souvent le cas avec des livres qui ont beaucoup fait parler d'eux et que l'on attend depuis un moment. Mais j'ai été agréablement surprise, d'autant plus en prenant en compte le jeune âge de l'auteur au moment de l'écriture de ce tome 1.
Le style laisse apparaître quelques maladresses et des tournures un peu simplistes, mais ça reste très adapté pour un public adolescent. C'est linéaire et ça ne se perd pas dan des détails inutiles, malgré la complexité de cet univers et de la multitude de peuples existants. Les personnages sont vraiment très attachants et le suspens est bien entretenu par des chapitres courts.
Je vais découvrir la suite avec grand plaisir.
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Dès sa parution, ce livre est devenu un phénomène littéraire que je m'étais promis de lire. Et puis le temps a passé et je ne l'avais toujours pas acheté quand que le film est sorti. Il fut tellement mal reçu qu'il fit de l'anti-pub au livre et d'ailleurs j'avais abandonné l'idée de le lire un jour. Quelques année plus tard ma soeur (qui n'est pourtant pas une grande amatrice de fantasy) me le donne en me le conseillant vivement. Je commence donc la lecture avec une certaine appréhension et là PAF! mais c'est vrai que c'est génial !

Certains reprocheront à Eragon d'être uniquement un mix ingénieux de ce qui a déjà été fait et ce n'est pas tout à fait faux mais le mot est là : c'est un mélange INGENIEUX ! Oui Eragon est influencé par des univers déjà existants mais quel livre d'héroic-fantasy ne l'est pas de nos jours ? Mais ce n'est pas tout, il possède aussi un univers qui lui est propre et complètement passionnant.

L'histoire est palpitante et on se sent emporté dans l'aventure de ce jeune héros et de sa dragonne. Leur périple à travers l'Alagaesia à la recherche des Vardens, des rebelles s'opposant au régime dictatorial du roi régnant, est époustouflant et plein de rebondissements. Chaque lieu traversé apporte son lot de surprises et de révélations.

Les personnages quant à eux sont aussi très attachants et bien ficelés. Un point d'honneur à Brom, le vieux conteur, ex-dragonnier qui tient le role du mentor malicieux et mystérieux d'Eragon. +1 à Saphira, la toute jeune dragonne déjà pleine de sagesse et bien sûr GROS coup de coeur pour Murtagh, le bad boy au grand coeur.

Vraiment je vous le conseille à tous! Il mérite bien son premier acceuil par le public lors de sa publication et par la même occasion une place dans mon Top-10.
Et surtout n'allez pas voir le film (que j'ai finalement regardé par curiosité) qui ne ressemble en rien au livre. Et si vous l'avez vu, oubliez le et lisez ce superbe livre !
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Je viens tout juste de terminer ma lecture d'où j'en sors avec un point de vue mitigé. 
Tout d'abord je me suis dit il y a peu de temps que je devrais un peu me lancer dans le Fantasy j'avoue que Tolkien m'en a donné l'envie. Ce livre avait trouvé refuge dans la bibliothèque de mon frère alors entre deux lectures en été ( un peu à cours ) je me suis dit : pourquoi pas ? 
J'étais assez emballé je pensais que j'allais plus aimer que ça, vu comment on en parle et comment le quatrième de couverture en fait son éloge en comparant à l'oeuvre de Tolkien je dois dire que j'ai été déçu. 
L'histoire est assez bien faite elle est prenante, on se retrouve dans un monde imaginaire propre à la Fantasy, et assez sombre dirigé par un roi assoifé de pouvoir du nom de Galbatorix ( ex dragonnier ). le monde dans lequel Eragon vit est un monde ou l'aire des dragonniers, des elfes, des nains, battaient leurs pleins. Petit à petit on en apprends un peu plus sur l'histoire de L'alagaesia une histoire d'ailleurs assez plaisante. À la découverte de l'oeuf par Eragon je dois dire que j'aimais bien malgré les phrases trop courtes et trop simple, cette écriture assez mal maîtrisé malheureuse au début ignoré dans la suite de l'histoire ça pose un gros problème. Certains passages emballent alors que d'autres ennuient par leur longueur, de plus il y avait trop de discours qu'à d Brom et Eragon voyagent ensemble par exemple j'adore les discours ça donne de la vie mais trop c'est trop, on oublie même la narration et les descriptions après. 
Le voyage d'Eragon long et dur est le coeur de l'histoire c'est la ou il y à temps de suspens pourtant j'ai trouvé que Christopher Paolini utilisait parfois trop les mêmes chose : Eragon s'évanouit plusieurs fois et en plus toujours quand les événements se corsent . Pour ma part je trouve aussi que Paolini nous n'ont d'informations et de paroles et de petits détails ce qui n'empêchent que les personnages sont assez fades, mal travaillé. Je n'ai rien ressenti quand Brom est mort ni même Garrow, Eragon est un garçon dragonnier on n'en sait pas plus, je ne me souviens pas non plus avoir ri. 
J'ai beaucoup aimé la place du dragon dans ce livre qui est le vrai ami du garçon, un immense et fort lient se crée entre eux, assez beau d'ailleurs. 
Le périple d'Eragon, Murthagh et Brom soutenaient le rythme du récit avec un peu d'action et un peu de suspens alors je dois dire qu'à leur arrivé chez les Vardens tout ralentit et la je décroche...je n'ai pas aimé ce passage. Quant à la bataille final rien d'extraordinaire ....on aura retenu qu'Eragon est un tueur d'Ombres. 

Peut-être suis-je passé à côté d'un livre, peut être que la période à laquelle je l'ai lu n'était pas propice à la Fantasy, retour des vacances, rentrée scolaire...je n'en sait rien. 

En somme je conclus sur cette lecture : Un vaste monde génialement inventé, une histoire bien ficelé assez attirante mais malheureusement l'écriture et les maladresse de Christopher Paolini font défauts et rendent la lecture tantôt ennuyante, tantôt  lourde. Je ne décourage pas écrire c'est dur et la Fantasy je pense que c'est les romans les plus complexes à écrire, je pense que les autres romans sont mieux écrit avec l'âge et l'expérience et on est loin de tous les rudiments qu'il faut mettre dans les débuts d'une sage pour planter le décor comme on dit. Je lirai donc le second tome de cette saga un de ces quatre pour me forger un avis plus sûre. 
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Un réel coup de coeur pour ce livre devenu culte dans la fantasy jeunesse !
Quelque peu en mal d'inspiration pour mes critiques en ce moment, je vais me contenter de vous dire ce que j'ai aimé dans ce livre : l'évolution du personnage d'Eragon au fil du roman et sa prise de maturité ainsi que le développement de ses pouvoirs, sa relation fusionnelle avec Saphira, les décors qu'arpentent les protagonistes lors de leur quête et notamment la ville des Vardens, le style hyper fluide mais néanmoins loin d'être simplifié même si on est en jeunesse, le côté addictif de l'intrigue que l'on a envie de dévorer chapitre après chapitre sans reprendre son souffle, le peu de facilité et les conséquences parfois désastreuses de l'utilisation de la magie. L'auteur malmène quelque peu son héros dont la vie est loin d'être toute rose mais il en prend de l'ampleur ! Tellement hâte de lire la suite des aventures du jeune Dragonnier !!
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Ceci n'est pas une critique, je ne donnerai pas d'étoiles car je confesse déjà ne pas avoir lu le livre. Voyez le plutôt comme une rétrospective. Oui, ça parait étrange que quelqu'un qui n'ait pas lu la série en fasse une rétrospective, et je vous le concède. Mais ce ne sera pas une rétrospective ou un résumé de la série, plutôt une analyse du contexte, de ce qui entoure les romans.

Je me crois apte à rédiger cela ne serait-ce que parce que j'ai eu, pendant un bon bout de temps, une fascination morbide envers Paolini et ses écrits. Car moi aussi j'étais un jeune écrivain plein de rêves, qui écrivait (et écrit encore) des grandes aventures médiévales avec des dragons et des épées. Je me croyais seul – et je l'étais à mon école – mais comme j'ai réalisé en explorant l'internet, les écrivains adolescents ne sont pas du tout rares.

C'est un mythe qui persiste encore aujourd'hui, mais la vérité est que les adolescents qui écrivent sont très nombreux, que ce soit de la fanfiction, de la poésie, des chansons, des nouvelles ou des débuts de romans. Un peu plus rares sont les adolescents qui écrivent des romans du début à la fin, et qui se retrouvent avec un manuscrit. Ces manuscrits sont, dans 95% des cas, mauvais, écrits par des écrivains qui n'ont pas encore trouvé leur style, qui expérimentent encore et cherchent leur voix, et qui ne sont pas les plus aguerris dans leur domaine.

Donc, logiquement, ces manuscrits n'ont que deux destins : soit ils pourrissent dans un tiroir, ou ils pourrissent dans l'infâme « slushpile » des maisons d'édition. Parce qu'ils ne sont pas bons. Et je ne suis pas méchant de le dire, je suis juste brutalement franc. Mon premier roman aussi était un tas de merde fumant. 118 000 mots, des descriptions qui ne finissent pas, des personnages « empruntés » d'autres meilleurs livres, une histoire typique, une prose confuse et déplaisante à lire et j'en passe.

Mais j'étais jeune, et comme beaucoup d'autres jeunes écrivains, j'ai fait face aux refus des maisons d'édition. Par chance, l'une d'elle a été assez courtoise pour me donner son avis et ses conseils, que j'ai pris à coeur et utilisé pour m'améliorer. Je me rappelle notamment qu'elle me disait surtout de retravailler la réécriture, la prose, et de me pratiquer sur des formats plus courts comme des nouvelles, et d'essayer d'en publier dans leur magazine.

Mon deuxième roman était mieux, mais encore mauvais. Mon troisième, réalisé en même temps qu'un début de cégep et pendant la rédaction de pièces de théâtre, de nouvelles et de poésie, était un grand écart en termes de qualité. Mon quatrième était encore meilleur, mais aussi trop crispé dans l'écriture, en grand manque de peaufinage. Mon cinquième est encore en travail.

Tout ça pour dire que, si un jeune s'attèle à l'écriture, il va inévitablement faire face à des critiques, des avis, des conseils, des refus mais aussi des encouragements. Et tout ceci est vital à son bon cheminement, il faut qu'il réalise que sa main n'est pas celle d'un maître, il doit rester humble, il doit s'exercer dans différents formats, il doit expérimenter et sacrifier beaucoup de temps et d'efforts pour produire quelque chose d'un tant soit peu meilleur que son essai précédent.

En quoi cela concerne-t-il Paolini? Honnêtement, ça ne le concerne que très peu, mais pour les mauvaises raisons. Il a commencé comme nous tous, jeune écrivain avec de grands rêves. Il a été éduqué à la maison, par ses parents qui possédaient leur propre maison d'édition indépendante, Paolini LLC. Il a fini son éducation très tôt et, ensuite, s'est mis à la rédaction de ce qui deviendrait Eragon, dont le premier brouillon, comme il le répète souvent à ses interviews, avait Kevin comme le nom du personnage principal.

Paolini dit ensuite avoir lu un livre détaillant le monomythe (sans doute de Joseph Campbell) et avoir de ce fait appris comment réécrire son roman qui deviendrait Eragon. Ses parents possédant une maison d'édition, ils ont décidé de le publier et, puisqu'il avait fini son éducation, ils sont partis faire un long voyage à travers les États-Unis, promenant et paradant leur fils écrivain dans un habit médiéval ridicule, le faisant faire des conférences dans des écoles où il s'introduisait et vendait son livre.

Ils se sont aussi installés aux abords de magasins avec un kiosque pour vendre son livre. Alors qu'ils en faisaient la vente près d'une épicerie, la femme de Carl Hiaasen (un auteur établi) a acheté leur livre et l'a donné à leur fils pour qu'il lise pendant leur voyage. Leur fils a beaucoup aimé, Hiaasen l'a montré à son éditeur et pouf, voilà que s'amorce son succès.

(Source : https://www.youtube.com/watch?v=fZ734utZM4U)

Mais si on regarde de plus près, ce succès est plus insidieux qu'il le parait. Knopf l'a publié, une grosse maison d'édition américaine qui sait comment faire des affaires. À l'époque, la trilogie du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson venait de se terminer, plein de films de Fantasy sortaient pour en faire la concurrence, Harry Potter demeurait un succès; les gens avaient envie de voir et lire de la Fantasy.

Quoi donc de meilleur qu'un jeune écrivain qui, en imitant Tolkien, s'est doté d'une prose dense remplie du jargon du thésaurus, qui parait donc sophistiquée et révèle une histoire si cliché et classique dans sa construction que n'importe quel abruti la comprendrait et se régalerait du bien et du mal noir sur blanc. Ensuite, plus qu'à le déclarer comme un prodige et le lancer dans une phénoménale campagne publicitaire et voilà que tous les pigeons du monde tombent pour ce jeune homme si charmant qui a écrit un roman à lui tout seul! Wow! Quel champion!

Je vais leur donner le mérite, les gens chez Knopf savaient comment s'y prendre, même si la situation était surtout une énorme chance; c'était une chance que Hiaasen trouve le livre; une chance que Paolini écrive comme il écrit; une chance que sa famille ait une maison d'édition; une chance qu'il ne soit pas à l'école et restreint par ses études. Toutes les étoiles étaient alignées, mais en quoi cela les rend-elles insidieuses, si ce n'est du népotisme et du cynisme évidents qui ont fait naître cette sensation?

Il a eu son succès, il est reconnu, il n'a plus à travailler un jour de sa vie, il a été publié; ma foi, es-tu jaloux, Gonavon? Non. Je l'étais, dans mes débuts, quand j'écrivais encore mon premier roman, mais aujourd'hui le cas de Paolini me rend surtout triste. L'histoire de Paolini est celui de la foudre embouteillée; ça ne se reproduira sûrement jamais. Si une grosse maison ne l'avait pas publié, ça l'aurait sûrement ruiné sa famille, car il dit que le succès de son livre était vital, et que ses parents étaient déjà dans une situation économique précaire.

Si ça n'avait été que leur petite maison d'édition, il aurait aussi eu le risque qu'il se produise une chose similaire aux déboires de Gloria Tesch, une autre jeune écrivaine qui, contrairement a lui, n'a jamais eu son grand contrat d'édition, et dont les parents poules la proclamaient comme une prodige et la protégeaient des critiques (suffit de chercher son nom, les témoignages et vidéos sont époustouflants). Paolini a eu un peu du même traitement de la part de ses parents.

En effet, sur les forums Shurtugal.com, son père, Kenneth Paolini, utilisant l'alias Awakoa, a souvent bloqué, supprimé et banni des messages et membres qui osaient critiquer les textes de son fils, tout comme le font d'autres modérateurs du site. Ne pouvant plus s'exprimer librement, ces gens bannis se sont réunis ailleurs, sur un nouveau site nommé Anti-Shurtugal.

Contrairement aux rumeurs et aux dires des fans de la série, ce site n'est pas un antre de gens qui veulent simplement détruire et haïr Paolini. Il s'agit d'un endroit où ils déconstruisent ses livres et adressent tous les problèmes qu'ils y trouvent. Ils ne sont pas méchants, impolis, ils ne vont pas gueuler sur Shurtugal, même qu'encore là ils sont les victimes, car la demoiselle qui tenait le site s'est fait harceler par un fan de la série qui va du nom de Kapu666.

(Source : https://eragon-sporkings.fandom.com/wiki/Epistle_the_Third)

Sur les forums de IMDB, ses informations personnelles ont été révélé, Kapu666 utilisant le prétexte qu'elle « rêvait si elle croyait pouvoir maintenir un site de haine et rester anonyme ». D'autres fans de la série se sont aussi montrer vocaux envers lesdits « haters » qui ne sont rarement plus que de simples critiqueurs, peut-être démontrant l'immaturité de l'oeuvre si elle attire autant de gens immatures. Il n'y a qu'à aller voir les critiques mauvaises sur Goodreads pour se donner une idée de la hargne que ses fans répandent, ou simplement d'aller se promener sur leurs forums pour voir leur excellente maîtrise de la grammaire et la logique. J'oserais même dire que ce phénomène s'étend aussi sur Babelio, mais je n'en dirai pas plus. À noter bien sûr que pas tous les fans sont ainsi; je ne m'abaisserai pas à une généralisation, mais disons juste que s'il s'agit bien d'une minorité, alors c'est la minorité la plus vocale qui existe.

Tout ça pour revenir au fait que je trouve la situation triste, car non seulement Paolini est protégé des critiques dont il a besoin, mais il s'est fait appeler un prodige dès son premier livre. Ses fans sont vocaux et passionnés, il n'a donc aucun besoin de surpasser son niveau présent, il ne ressent plus le désir de s'améliorer si partout on lui dit qu'il est déjà excellent, et que partout il ne reçoit que des éloges à son égard. Il vit dans son petit monde, dans sa bulle, où il est aussi bon que Tolkien avec qui il a dit comparer son écriture quand il est « à son meilleur » .

(Source : http://impishidea.com/criticism/an-hour-with-paolini)

Nul doute que son ego s'en est gonflé un peu, ça ne peut qu'être un effet secondaire d'être autant couvé par ses parents. Ainsi donc part toute critique ou point faible qui peut lui être adressé. Franchement, selon tout ce que j'ai vu et lu, il ne semble pas s'être beaucoup amélioré depuis son premier livre, mais si on peut le féliciter d'une chose, c'est que le plagia n'est pas aussi abondant dans ses derniers écrits que dans Eragon, où non seulement la structure est celle de Star Wars : Un nouvel espoir, mais où il y a aussi des scènes entières pigées dans d'autres livres, des noms un tantinet modifiés et des personnages recyclés.

(Source : https://antishurtugal.livejournal.com/215904.html)

(Source : https://aydee.wordpress.com/2006/12/17/eragon/)

Peut-être qu'un jour il réalisera ses illusions. Mais ce jour n'est pas encore venu, si on en juge par son caractère qui n'a pas changé et son nouveau livre, un spin-off d'Eragon qui est un recueil de nouvelles. Son accueil a été mitigé, ni bon ni mauvais, et contrairement aux centaines de milliers de critiques, celui-ci en a en-dessous de dix mille sur Goodreads. L'avis général, selon ce que j'ai lu, est que le livre est trop court, les histoires ne se concentrent pas sur Eragon, et que ça semble paresseux comme produit, fait surtout pour un profit.

Je ne voudrais jamais être à sa place. Il avait du potentiel, Eragon est un livre fonctionnel et qui raconte une histoire typique, mais il y avait du bon dedans. Il aurait pu s'améliorer et devenir un grand écrivain. Au lieu, sa chance s'est retournée contre lui et il n'est plus qu'un adulte de trente-cinq ans qui écrit du même calibre à propos du même vieil univers qui n'est qu'une Terre du Milieu recyclée.

Au lieu de le laisser s'envoler et grandir, ses parents et l'industrie l'ont transformé en « One-trick pony », un singe de cirque capable d'écrire la même phrase devant une foule ébahie de voir une si petite créature lettrée (qui en fait ne l'est pas vraiment). Et l'argent coule et le mot se répand, mais le singe ne peut pas réellement écrire, et devenant vieux, il ne peut toujours pas écrire plus, car ses maîtres le gardent en laisse, parce que le vieux tour marche et vend encore, parce que le nom de Paolini sur un livre est encore reconnaissable et vendable, parce qu'il est encore l'enfant prodige dans l'inconscient collectif, et qu'il ne sera que ça, tout comme Macaulay Caulkin n'est que Kevin McCallister.

Et c'est franchement tragique. Une carrière gâchée. Il n'est pas trop tard, mais je doute qu'il le réalisera un jour. Il vaudrait quasiment mieux qu'il meurt dans l'ignorance, parce que je n'ose pas m'imaginer le poids d'une telle réalisation.

Ainsi se termine ma rétrospective, certes d'un ton cynique et sans grand respect envers l'oeuvre ou son auteur. Mais je préfère être honnête que de masquer mon attitude, car elle paraitrait de toute façon. Je ne déteste pas Paolini, mais je déteste ce qu'il représente. À mes yeux, et aux yeux de beaucoup de jeunes écrivains qui ont enduré et persisté, il a pris la porte arrière et s'est injustement vu remettre toute la gloire. Il n'a pas souffert, il n'a pas lu les refus, il n'a pas écouté les critiques, il n'a pas eu à se malmener pour se faire publier, il n'a pas eu à attendre l'agonisante attente. Il a travaillé, oui, mais pas assez pour en mériter autant, et puis après, il ose donner des conseils aux jeunes écrivains qui luttent encore, et il ose dire que c'est facile.

Bravo pour avoir fini un roman, et d'autres romans et projets. Mais rien de plus. Le seul autre mérite que je pourrais donner à ses écrits, c'est d'être un excellent manuel de choses à ne pas faire en écrivant son propre roman. Les analyses sur Anti-shurtugal et Eragon Sporkings sont approfondies et montrent toutes les erreurs, toutes les choses à ne pas faire et, en retour, expliquent ce qu'il aurait dû faire pour améliorer le texte. Et ces analyses sont aussi très plaisantes à lire, parsemées d'humour et de divagations plus générales sur la littérature.

Et enfin, si vous êtes un fan de l'auteur ou de la série, et que vous avez eu la force de lire jusqu'ici, alors je tiens à vous dire ceci : ignorez ma rétrospective. Si Eragon vous apporte de la joie, grand bien vous fasse. Si c'est grâce à ces livres que vous avez été introduits à la Fantasy (comme c'est souvent le cas), c'est génial! Mais je ne vois pas ces livres comme étant autre choses qu'une introduction médiocre à un genre qui a tellement mieux à offrir. Chérissez vos souvenirs et vos livres, mes mots ne devraient en rien vous dissuader ou vous châtier parce que vous aimez ces livres. Ils sont à vos goûts, ils vous sont bons et précieux, c'est tout ce qui importe et personne ne devrait vous dire le contraire.
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J'avais 8ans lorsque je l'ai lu pour la première fois. Il m'as bien fallu tous l'été je dois l'avouer. Et ce livre m'as apporté l'amour de la lecture.
Relus une fois adulte, j'ai été très surprise de la re découverte.
Un monde imaginaire mais tellement magnifique. C'est le seul mot.
Très captivant, il en est difficile de le refermer le soir.
Un livre parfaitement écrit qui convient si bien aux enfants comme aux plus grands.
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Eragon, c'est l'histoire d'un film médiocre qui m'a amené à découvrir un livre génial. Je suis allée voir le film au cinéma et je me suis vraiment demandé pourquoi j'y étais allée. Pourtant, il y a avait quelque chose. le fonds de l'histoire était bon, il y avait du vrai potentiel alors j'ai décidé de donner une seconde chance à Eragon et j'ai acheté le livre. Et là, la claque. Eragon est une jeune paysan qui a été élevé par son oncle à la mort de sa mère. Il n'a aucune idée de qui est son père. A quinze ans, en chassant dans la vallée, il découvre un oeuf. Il le prend, le ramène et est plus que surpris quand l'oeuf éclos et qu'il se retrouve avec un bébé dragon ! Ce qu'il ignore, c'est que le début des ennuis commence. le livre est long, mais ça ne m'a absolument pas dérangé. J'ai été embarqué par l'histoire, l'univers, les personnages. Je n'ai rien trouvé en trop. L'auteur a réussi, en décrivant comment Saphira grandi et apprend, le long voyage à cheval, l'apprentissage, a donné une dimension réel à un livre fantasy. Les choses ne se passent pas du jour au lendemain. Il faut du temps pour apprendre, pour voyager, pour grandir. Et cet aspect que j'ai vraiment beaucoup apprécié. Surtout que l'écriture très fluide de l'auteur apporte une légèreté à l'ensemble.
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Bonjour à tous et à toutes ! Je reviens enfin sur le site pour une critique après presque 5 mois d'inactivité ^^' Bref, là n'est pas le sujet ! Je me suis replongé dans la lecture d'un livre que j'avais lu il y a déjà plusieurs années ! C'est d'ailleurs ce livre que j'ai critiqué en premier sur le site, tout simplement car c'était un coup de coeur. Vous aurez donc ici 2 critiques dans cette critique, la première date du 10 avril 2018, et la deuxième est beaucoup plus ressente :) Bonne lecture, et merci de lire mes publications :)

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Eragon, un jeune fermier âgé de 15 ans, vit chez son oncle Garrow et son cousin Roran parce que ses parents sont morts, dans la vallée de Palancar. Ils vivent sous le règne d'un empereur : Galbatorix, un dragonnier très méchant.
Un jour il va découvrir une pierre bleue dans le cratère d'une explosion dans la forêt lorsqu'il chassera. Il va essayer de la vendre mais les personnes du village pensent que la pierre est maudite parce qu'Eragon l'a trouvée sur la Crête, une chaîne de montagnes réputée maléfique. Il va donc la garder mais un jour il va se réveiller par lyga pierre qui bouge. Soudain elle se casse en deux et laisse la place à une bête bleue. La bête a deux ailes : c'est un dragon. Mais quand elle touche Eragon, il ressent une brûlure et tout d'un coup, il ressent comme un lien entre la bête et lui et va donc la cacher de Garrow et Roran dans la forêt, mais un jour, deux personnes, nommées Ra'zac, arrivent dans le village en disant qu'ils cherchent une pierre bleue. Eragon va s'enfuir dans la forêt avec le dragon. Quand il revient chez lui, sa maison est détruite et Garrow est mort mais Roran a survécu parce qu'il est parti en voyage quelques jours avant. Mais Brom, un conteur qui connaît bien les dragons va se lier avec Eragon mais Brom ne connaît pas le dragon d'Eragon. Il vont des dragons, des dragonniers, de leurs armes, des noms des dragons. Eragon va choisir que Saphira sera le nom de son dragon, mais Brom va découvrir que Eragon est un dragonnier en lui enlevant ses gants et va lui offrir une selle et une épée de dragonnier. Ils vont partir alors sur le dos de Saphira se venger des deux personnes qui ont tué Garrow. Ils vont recevoir l'aide de Murtagh mais cela va-t-il les aider à tuer les Ra'zac ? L'aventure ne fait que commencer pour Eragon et Murtagh...
Je ne continue pas ce résumé puisque je ne m'arrêterai jamais puisque j'ai adoré ce livre (je le mets dans mon top 10 avec les tomes 2,3 et 4) mais lisez-le quand même !!!!
Je le conseille à tous ceux qui aime lire, qui ont du courage pour lire 500 pages fois 4 tome, et ceux qui comprennent bien les livres.
Je peux lui mettre que 5 étoiles, mais si je pouvais mettre plus, je mettrais 10 étoiles.

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Ah, Eragon ! Quel coup de coeur. Rien ne le résumera mieux que ça, pour moi ! Il se trouve qu'après une longue pause dans la lecture, je me suis décidé un beau jour de relire cette merveille littéraire. Autant vous dire aussi, que je l'ai terminée en seulement 2 jours ! Eragon, si on le vous l'a pas dit, est un jeune adolescent fermier qui, un jour, va trouver un objet d'une rareté extrême : un oeuf de dragon. Eragon va devenir le premier dragonnier de son époque, et va ainsi enchaîner les aventures sous la bonne étoile de Brom (au passage, quel personnage incroyable, Brom. Avec le recul, on comprend ce que signifie ses paroles).

Voilà donc un petit aperçu de l'histoire. Même si on pourrait penser que l'histoire est très "passe-partout", la façon dont Christopher Paolini écrit, ne permet pas au lecteur de s'arrêter. Comme je l'ai dit précédemment, je ne l'ai lu qu'en 2 jours, je voulais tellement lire la suite que je ne pouvais pas m'arrêter x)

Je ne vais pas écrire encore un pavé là-dessus, même si le roman le mériterait amplement, je vous conseille tout simplement une (re)lecture de ce chef-d'oeuvre, il vaut le détour. Si vous voulez, le fait de l'avoir relu après quelques années, m'a permis de remarquer des choses sur les personnages ou autres que je n'avais pas remarqué lors de la première lecture. Prenons exemple sur Brom

Merci beaucoup d'avoir lu ces critiques, peut-être que vous aurez droit à une troisième critique pour une autre relecture :D
Bonne journée, et courage, c'est bientôt les vacances :D (1e critique !)

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Une histoire fantastique avec son héros pourfendeur justicier 'Eragon', sa princesse 'Arya' et son dragon 'Saphira', le méchant 'Galbatorix', il y a aussi les acolytes, aides et représentants de peuples, Nains, Elfes, Vardens (rebelles)... et les copains du méchant Ombres, Urgals, ...

J'admets avoir plutôt peiné pendant les 2-3 premiers chapitres pour que mon esprit intègre ce roman.

Cependant le jeu en valait grandement la chandelle. Une fois de plus dés que le héros a commencé à fouler le chemin de l'aventure par vengeance de prime abord, ce fut fait. de plus mon enthousiasme a grandi et la narration s'étoffe de plus en plus pour parvenir avec tristesse à la fin de ce 1er tome et farfouiller pour trouver immédiatement le 2nd afin de satisfaire ma soif de prolonger la lecture de l'histoire dans l'instant.

Recherches faites quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre que Mr Paolini était un jeune homme, à peine 20 ans, quand il a publié son 1er tome.


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Eragon de Christophe Paolini

Chez qui Eragon vit-il au début du livre ?

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chez son oncle, Garrow
dans une maison qui lui appartient, au village

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Thème : L'héritage, tome 1 : Eragon de Christopher PaoliniCréer un quiz sur ce livre

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