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4,06

sur 4336 notes
Astra esterni ono thelduin, Lecteurs-elda ! ceci est une critique de passionné, si vous voulez savoir si ce livre vaut le coup d'être lu, je réponds à votre place, c'est OUI. Alors foncez puis revenez après votre lecture merci :)

C'est assez rageant, après 189 critiques, je perds tous mes moyens devant ce chef-d'oeuvre et je n'arrive pas à écrire ma critique... désolé donc si celle-ci est obscure dans la compréhension :)

Pour vous faire simple, Eragon va commencer sa formation chez les elfes après la bataille avec les Vardens. Roran de son côté, va faire fuir Carvahall de ses habitants à cause de la menace des Raz'acs, pour rejoindre les Vardens.

Dans ce tome, on a une grande partie du livre qui tourne autour de l'entraînement d'Eragon (développée à souhait, au passage), et je voulais juste notifier que c'est une partie très intéressante, Glaedr et Oromis sont des personnages très attachants, que j'apprécie beaucoup. le peuple des elfes est aussi très mis en avant ici, et me donnait même envie d'en être un, par moment :D

Commençons tout d'abord par les points négatifs. Dans ce 2e volet, on voit que Eragon et Saphira ont grandi en maturité, mais c'est quelquefois beaucoup trop pour être vrai : Eragon apprend à battre des soldats sur-entraînés juste grâce à quelques séances de combat, il apprend à parler un langage en quelques mois aussi, il apprend à écrire en quelques semaines, ... d'autres choses comme ça ne sont pas assez développées par Christopher Paolini pour être plausibles, et j'avoue que c'est le point négatif de cette série (avec la fin du tome 4 aussi...).
Les changements de narrateurs entre Roran et Eragon sont eux aussi déroutants quelquefois puisque le lecteur veut savoir la suite, et ne pas être coupé par un changements de narrateur (c'est que, Paolini met du suspense avant chaque changement de narrateur, donc c'est frustrant :D)

J'ai lu cette série il y a maintenant 4 ans. J'en avais gardé un souvenir EXTRÊMEMENT bon (je pèse mes mots), malgré la fin du tome 4 assez troublante :)
J'ai alors décidé de relire le tome 1 après une période assez compliquée pour moi, pour me redonner la force de continuer à lire (chose réussie d'ailleurs), et j'ai continué la série car je l'aime énormément ! Si vous voulez je suis un fan incorruptible d'Harry Potter. Eh bien, Eragon est pour moi comparable à Harry Potter, si ça peut vous donner une idée de mon avis sur la série de l'Héritage !

En lisant les critiques des autres babelionautes sur cette série, je suis assez triste de voir qu'elle n'a pas plu aux autres autant qu'à moi..., les critiques sont négatives pour certaines, et disent l'écriture comme "simple", "passe-partout" (si je résume). Je ne suis qu'à moitié d'accord et je voudrais répondre à ces gens : ce n'est pas parce qu'on n'emploie pas de figures de style, qu'on n'écrit pas en prose, qu'on ne met pas un vocabulaire super imaginé et recherché que la série ne peut pas être bien. Soit, l'écriture peut devenir énervante quand l'écriture est facile, mais elle peut le devenir tout autant quand l'écriture est complexe. On cherche ici ce que l'histoire fait ressentir aux lecteurs, c'est son but premier. J'y ai ressenti de la joie, de la tristesse, mais surtout de la nostalgie. Beaucoup de choses ont changé dans ma vie depuis ma première lecture, et le fait de réaliser ça me rend nostalgique. Ça c'est le but de la saga. Malgré ça, c'est vrai que l'écriture est maladroite à 1 ou 2 moments, mais c'est en aucun cas dérangeant !

J'ai tout de même relevé une erreur

Encore une fois, ma relecture m'a permis de retrouver des choses qui étaient enfouies dans ma mémoire, et cela m'a rendu nostalgique. D'autres choses que j'avais oubliées de la série tels que Oromis, l'épopée des habitants de Carvahall, ou encore les exploits de Jeod,... tout cela m'a été rappelé et j'en suis content (et nostalgique aussi) car cette série commençait à partir de ma mémoire malgré le souvenir plus que bon que j'en avais :) Si vous voulez, la série de l'Héritage fait parti de mes premières critiques sur Babelio (ce 2e tome était ma 2e critique sur le site !!), des premiers gros pavés que j'ai lus, de mes vacances à la montagne, ... cela représente aussi la fantasy tout entière pour moi. Je ne sais pas si c'est compréhensible, mais cette série signifie beaucoup de choses pour moi, et est même, je pense, dans mon top 3 des meilleures séries que je n'ai jamais lues !!

Je ne relis que rarement les livres, et lorsque c'est le cas, c'est que la série m'a beaucoup plu. Eragon fait parti de mon île déserte. Avec ces deux premiers tomes, j'ai retrouvé des souvenirs, mais j'ai aussi ri, pleuré (non, mais presque), mais j'ai surtout passé un bon moment !
Vraiment, (re)lisez cette série, elle vaut le détour.

Je voulais faire une critique assez recherchée sur ce tome-là mais ce n'est pas dans mes cordes, j'espère sincèrement vous avoir donné envie de (re)lire cette saga, j'espère que ça vous plaira, et que vous aimerez autant que moi ce chef-d'oeuvre ! (n'hésitez pas à me faire parvenir vos avis !)

Bref, pour moi c'est toujours un coup de coeur, j'espère qu'il m'aidera !
Bonnes vacances, reposez-vous bien, et passez un bel été ! (Et je compte bien relire la saga une 3e fois dans quelques années :)
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Ce deuxième tome est plutôt égal au premier. le style s'améliore, s'affine. L'histoire est toujours aussi prenante, malgré quelques longueurs.
Le tome 1 était centré uniquement sur Eragon. Dans ce tome 2, le récit s'éclate et le lecteur suit plusieurs personnages : Eragon dans son apprentissage à Ellesmere, Nasuada qui prépare le combat dans le Sud, et Roran qui cherche à comprendre pourquoi il se retrouve impliqué dans tout ça. Il n'y a rien de vraiment original dans l'idée de départ, un jeune garçon qui découvre sa destinée exceptionnelle et qui est obligé de grandir et d'apprendre vite, c'est du déjà vu, mais c'est bien mené. J'espère pouvoir enchaîner rapidement sur la suite.
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Les pions (Eragon, Arya, Nasuada, Roran, Murtagh) bougent sur les cartes dessinant les sentiers de la guerre.

Le tome est initiatique pour l'intégralité des personnages et peuples (apprentissage des leçons de vie, du pouvoir, développement de connaissances, de savoirs, de la survie...)

Ce tome II relate une bataille qui prédit une guerre imminente engageant tous les peuples.

Par rapport à beaucoup d'ouvrages du genre ce que j'apprécie particulièrement c'est la philosophie et l'humanité spécifique à Mr Paolini. Ce qui peux rebuter ceux qui sont à la recherche du sang à tout prix dans toute histoire, mais ce sont ces retournements intelligents qui me plaisent et qui me porteront jusqu'à la lecture du tome III.

Motion spéciale pour la qualité du paysage mouvant dépeint.


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Waohhhh !!! ce tome 2 m'a complètement embarquée !!!
C'est en quelque sorte un tome d'apprentissage, où Eragon poursuit ses "études" de Dragonnier auprès des elfes. Certains personnages secondaires prennent beaucoup d'ampleur et d'importance dans ce second tome, que ce soit chez les elfes, les Vardens ou les nains. On découvre aussi les coutumes et les moeurs de chaque peuple.
On est vraiment plongés dans cet univers dans lequel l'auteur prend le temps de soigner les détails de chaque peuple. Les langages, les rites, la magie est propre à chacun.
Le style est toujours aussi agréable à suivre et le rythme est toujours justement dosé, même si niveau action c'est un peu plus contemplatif que dans le tome initial, les révélations sont nombreuses et certaines sont propres à vous retourner comme une crêpe. Les scènes de combat sont toujours aussi bien décrites. On s'y croirait. Les personnages ont une réelle profondeur et c'est un plaisir de les suivre.
Un nouveau coup de coeur pour ce tome et une saga dont je lirai la suite très prochainement car la fin attire irrésistiblement le lecteur vers la suite des aventures d'Eragon et Saphira.
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Étrangement, j'ai éprouvé plus de plaisir à lire ce tome que le premier de la série, alors que quand j'étais ado, c'était l'inverse.

L'Aîné est pourtant beaucoup moins actif qu'Eragon. Concrètement, le héros passe la première partie à voyager en barque, la deuxième à peaufiner son apprentissage à Ellesméra, et la troisième à préparer une bataille. Forcément, ça vend moins de rêve que :
1. Découvrir qu'on est Dragonnier ;
2. Quitter le village où on a vécu et la vie qu'on a mené pour poursuivre les assassins de son oncle en compagnie d'un mentor mystérieux ;
3. Sauver la plus belle femme du monde parce qu'elle le vaut bien ;
4. Rallier les Vardens aussi vite que possible en compagnie d'un allié douteux alors qu'on a des Kulls aux trousses ;
5. Se battre aux côtés des rebelles contre Galbatorix.
Et cependant, ce deuxième volet est quand même très intéressant. D'une part parce qu'on découvre la société elfique – et j'ai adoré ces passages, c'est comme si je les lisais pour la première fois ! D'autre part parce que le combat que mène Roran est riche en péripéties. Alors qu'avant les chapitres qui lui étaient consacrés n'étaient pour moi qu'un obstacle à la lecture des aventures de son cousin, ils sont désormais presque d'égale qualité à mes yeux. L'auteur a vu grand, et je trouve son parcours presque plus impressionnant que celui de notre héros. Non seulement il n'a aucune aide extérieure (aucun professeur pour le guider, aucun dragon pour le soutenir), mais en plus, il prend sur lui la responsabilité de la survie de tout Carvahall. On voit que ça lui tient à coeur, qu'il a très peur d'échouer parce que ça signifierait la mort pour tous ceux qui ont eu confiance en lui. Par conséquent, il est sans cesse sur la corde raide, et ça en fait un personnage plus riche que le Eragon du tome 1.
La légende raconte que du sang de roi coulerait dans les veines des habitants de la vallée de Palancar. Je ne serai pas surprise que Roran soit de cette lignée : il a l'étoffe de Druss la Légende. La seule ombre au tableau, c'est l'Amour Parfait qu'il vit avec Katerina.

Dernier détail : Saphira découvre les limites de sa sagesse, et plutôt brutalement. Elle qui n'a même pas un an est, comme Hermione Granger, la petite miss-je-sais-tout toujours raisonnable. Et c'est très frustrant. Dans L'Aîné, c'est la première fois qu'Eragon se voit obligé de jouer le rôle de conscience morale – louable revanche.

Toutefois, il y a quelques détails que j'ai du mal à avaler dans cette histoire, et notamment la cruauté de Galbatorix. Je ne comprends pas pourquoi il laisse mourir son peuple de faim/de misère/de souffrance et le baigne dans l'injustice. Quel intérêt de tuer ses gens et de s'attirer leur haine ? le soulèvement n'est-il pas la pire chose qui puisse arriver à un monarque ? C'est le Méchant : il n'y a rien de bon en lui, tout ce qu'il fait est dans l'optique d'attirer le malheur des autres – même si cela ne le rend pas heureux. C'est terrible, un personnage aussi manichéen…
L'obsession d'Eragon pour Arya est très irritante, et ses tentatives d'approches – aussi délicates qu'un taureau en pleine charge – me font prendre la jeune elfe en pitié. Je pense aux lourdauds qui accostent les jeunes filles dans la rue. Sans être du même niveau, le Dragonnier use du même ressort : l'insistance, envers et contre tout bon sens. Une fois, ça va. Deux, passe encore. Mais trois… Les circonstances atténuantes n'excusent pas tout, messieurs. Alors certes, il n'a que seize ans, et à cet âge-là, le moindre béguin revêt des allures de Grande Passion. Mais il n'est pas non plus supposé être au même stade d'évolution que nos ados à nous. Il a tué, il a dû fuir de chez lui, il a la responsabilité de la survie de tous les habitants de son continent sur les épaules (!) et il est voué à tuer un ennemi tout-puissant que la plupart des hommes considèrent comme invincible. Ça ne fait pas mûrir et relativiser, ça ? Ah, et il est viscéralement lié à un être mythique dont la sagesse est millénaire – la plupart du temps.
Aussi, j'ai trouvé totalement incohérent le fait que l'auteur fasse voir une parcelle de l'avenir à son héros – d'autant qu'il explique ensuite que c'est absolument impossible. Comment justifier les visions, alors ? Et comment expliquer le fait qu'elles ne reviennent plus après le passage qu'elles montrent ? Pourquoi c'était CE moment que voyait Eragon ? D'autres ne sont-ils pas plus importants ?
Par ailleurs, quand Eragon arrive chez les elfes, il est dit qu'il ne mangea que des fruits et légumes. D'après ce qu'on nous raconte, il semblerait que ce soit essentiellement des fruits à croquer et des légumes cuits. Pas de céréales, pas de tubercules, pas de jeunes pousses, pas de légumineuses… de ces plantes, ils ne font pas d'huiles, pas de pâtes (sauf la noisette, pour remplacer le beurre), pas de plats élaborés. Les elfes vivent éternellement dans la forêt, ils maitrisent la magie, ce qui leur donne beaucoup de temps libre, et n'innovent pas dans l'art culinaire ? Normalement, Eragon ne devrait même pas remarquer qu'il ne mange pas du tout de viande, tant les plats devraient être variés et goûtus. Il y a tellement plus de variétés de plantes que de variétés de viandes ! Honnêtement, c'est quand je suis devenue végétarienne que j'ai commencé à m'éclater en cuisine, en mariant des saveurs nouvelles, en osant des mélanges auxquels je n'aurais jamais pensé avant. Le manque de viande m'est passé très rapidement.
D'ailleurs, en parlant des elfes, c'est normal qu'il n'y ait que deux couleurs de cheveux chez eux ? Leurs chevelures sont soit aussi noires que les ailes d'un corbeau, soit argentées. Pas de blonds, pas de roux, pas de châtains – de bleu, de vert, de violet… – pas de boucles, ou même d'ondulations. Ça fait terriblement stéréotypé. C'est étonnant, parce d'un autre côté certains énergumènes veulent se démarquer en adoptant une apparence à demi-animale ou à demi-végétale. Tout ou rien. Deux extrêmes.
Et puis, je crois que l'auteur s'est un peu mélangé avec le concept de la durée de vie des Dragonniers humains. Dans le premier tome, Eragon découvre qu'il y a déjà eu quelques unions entre ces derniers et les elfes, mais que ça ne finissait jamais bien parce que les uns vieillissaient et mourraient quand les autres étaient immortels. Durant son apprentissage à Ellesméra, Oromis lui apprend qu'il vivra pourtant éternellement – et que c'est le statut de Dragonnier de Galbatorix qui empêche les rebelles d'espérer le voir mourir naturellement. Par ailleurs, j'ai eu le temps de commencer Brisingr, et le héros affirme à Roran qu'il est immortel, non à cause de l'Agaetí Sänghren, mais parce qu'il est un Dragonnier. Alors comment se fait-il que Brom soit vieux ? Il vieillit très lentement, mais tout de même, cela signifie qu'il ne peut être éternel. Est-ce parce que sa dragonne est morte ?
Et pour finir, j'ai été surprise de constater que les étoiles d'Alagaësia sont les mêmes que les nôtres. Oui, Roran, dans les premiers chapitres qui lui sont consacrés, prétend voir la Voie Lactée qui s'étend d'un bout à l'autre du ciel. Vous imaginez ? Cela implique qu'elle ait le même nom que dans notre monde ! Sachant que son appellation dérive de la mythologie grecque, cela devrait théoriquement être impossible. À moins que (attention, théories fumeuses !) notre civilisation soit morte, qu'on ait frôlé la catastrophe planétaire et que l'Alagaësia soit née de nos cendres des milliers d'années après. Les ondes radioactives de nos déchets auraient créé des mutations chez certains êtres, les dotant de la capacité à utiliser la magie. du coup, ils auraient gardé certaines choses de notre culture, comme l'anglais – qui serait devenu l'ancien langage à force de transformations – ou le nom des étoiles, ou encore les méthodes de fabrication des armures, épées, lances. Le Peuple Gris pourrait d'ailleurs être les derniers descendants de notre lignée, puisqu'ils sont beaucoup plus vieux que les elfes eux-mêmes et que leur nom, peu flatteur, ne fait pas du tout penser à une race évoluée mais à une espèce usée, sur le déclin. À moins que ce ne soient des extraterrestres…

En tout cas, ce fut une bonne relecture. Je suis contente d'avoir renoué avec ce livre.
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Les éditions Bayard Jeunesse avaient déjà frappé fort pour attirer le regard des plus jeunes (et soyons honnêtes) des moins jeunes avec Eragon. Voilà qu'ils remettent cela avec L'ainé. Cette fois-ci c'est le rouge qui prédomine, mais tous les autres ingrédients y sont : tanche dorée, papier de qualité, cartes et annexes… Cerise sur le gâteau, l'éditeur nous offre même un résumé plutôt bien fait du tome précédent.

Ne serait-ce que pour cette dernière attention (est-il nécessaire de mentionner sa rareté ?) et la qualité de ce petit bijou que son achat parait déjà justifié. Il trouvera sans peine une place dans une bibliothèque ou fera une idée cadeau idéale (du moins à condition d'offrir la collection dans son intégralité).

Tout cela est bel et beau, mais encore faut-il ne surtout pas lire la quatrième de couverture qui divulgâche une grande partie (sinon l'essentiel de l'ouvrage).

Pour ce qui est du fond, par contre, le texte plaira sans doute davantage aux plus jeunes et à un public moins à l'aise dans la fantasy qu'aux plus chevronnés, recherchant une lecture complexe ou divertissante, éloignée des grands schémas habituels du genre.

Nous avons ici affaire à un classique, qui applique plus au moins, les grands préceptes de la fantasy. Sans en révéler plus que nécessaire, nous aurons ici affaire à un roman qui va prolonger et donner du corps à l'univers créé par Christopher Paolini. Une grande partie de l'intrigue, comme cela était déjà clairement annoncé, sera consacrée à la formation d'Eragon.

Bien évidemment, cette période sera marquée par quelques surprises et la traditionnelle histoire d'amour. Celle-ci s'éloigne pourtant des canons du genre et révèle de belles surprises. le début et la fin de ce roman seront marqués par des épisodes guerriers avec plusieurs surprises plutôt bien amenés (même si l'une d'entre elle est franchement prévisible).

Eragon aura ici fort à faire et aura droit à une série de révélations sur son passé (il était temps). Mais est-ce là la vérité ? le doute plane franchement… mais c'est attendu.

Fort heureusement, plusieurs surprises viendront casser le rythme quelque peu linéaire de ce roman : une histoire ensachée viendra divertir le lecteur. Bien qu'une nouvelle histoire d'amour serve de moteur, cette partie de l'intrigue est plutôt bien amenée.

Les personnages sont toujours aussi sympathiques. Certains sont stéréotypés à l'envie, certes. Pourtant la galerie s'étoffe ici de manière assez impressionnante : personnages déjà croisés mais qui refont parler d'eux, nouvelles destinées et nouvelles têtes… Tout cela est riche.

La traduction française est plutôt sympathique, le style agréable, mais le roman, malgré toutes ses bonnes intentions demandera du temps pour être apprécié à sa juste valeur. Patience et longueur de temps… mais le final se révèle intéressant pour la suite. Affaire à suivre donc…
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Eragon est une saga que j'ai lue il y a quelques années, après ma période Harry Potter / Seigneur des anneaux.
L'histoire est somme toute plaisante, très classique, et regroupe tous les stéréotypes du genre: un Elu en quête de son identité, de la magie, un dragon, de l'amitié, de l'action, un Grand Méchant très très méchant, etc etc ...

Le problème c'est que l'écriture est très simple, il n'y a pas vraiment de style, et on se retrouve à lire un scénario bien ficelé, certes, mais qui manque de forme à mon goût. Pas trop de second degré non plus.

Eragon est donc une saga que j'ai lue jusqu'au bout, presqu'en me forçant à la fin (en vue de connaître le dénouement), mais que je ne recommande pas spécialement, sauf peut-être aux jeunes lecteurs qui seront peut-être séduits par la simplicité de l'écriture.
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Enfin ! Après tant de mois passés sur ce livre (que j'ai, je l'avoue, souvent délaissé pour des lectures scolaires) je l'ai enfin terminé hier soir.
Et qu'en dire ? Je l'ai trouvé meilleur que le premier, qui, s'il n'était pas mauvais, était un peu plat. L'histoire était intéressante et bien écrite, mais je n'avais pas ressenti grand chose à la lecture. Ce point s'est amélioré dans ce tome ci, surtout avec l'arrivée des nouveaux personnages tels qu'Oromis et Glaedr, à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Sinon, l'histoire est prenante malgré quelques passages un peu longuets, l'auteur parvient à nous tenir grâce à l'alternance entre l'épopée d'Eragon et les mésaventures des habitants de Carvahall. Ces derniers finissent par se retrouver à la fin du tome, pour mieux se tourner vers la quête du tome 3, ensemble.
Un petit - : Eragon est parfois idiot, et prend un peu de temps à acquérir une certaine sagesse. Je comprends le but de l'auteur, mais l'effet donné est un peu exagéré... (exemple des préjugés qu'il a pour les Urgals).

to sum it up = un tome meilleur que le premier, qui nous donne envie de lire la suite afin de voir comment tout cela va se finir.
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Un (très long) moment pas désagréable, mais j'accuse quand même une légère déception par rapport au premier.



Il y a un peu plus d'un an, je découvrais, sur le tard, le premier tome de cette saga ultra connue qu'est Eragon. Je connaissais bien sûr déjà le film, qui m'avait très moyennement convaincue, mais j'avais été en revanche captivée par ma lecture. A la lumière de ce nouvel univers de plaisirs, je me suis décidée à lire le second il y a environ 15 jours.

La première chose que j'en retiens, c'est que c'était drôlement long ! Certes 808 pages de broché, ça ne se lit pas en 5 minutes, mais 15 jours sur un même livre, ça m'arrive plutôt rarement.

Je ne peux pas dire que ce fut désagréable, mais ce tome accuse tout de même certaines longueurs, qui nous font parfois nous demander si on en verra le bout un jour. Et puis ce livre est un pavé. Que dis-je ! Un parpaing ! le top de l'inconfort quelque soit la position dans laquelle on le tient. Assis, debout, couché, le poignet souffre, c'est lourd, c'est désagréable. Mais bon, ce n'est pas sa faute à ce bouquin, il a beaucoup de choses à raconter.

Si j'ai particulièrement apprécié les passages de l'apprentissage d'Eragon chez les elfes et la bataille finale, ce qu'il y avait autour m'a beaucoup moins passionnée. L'aventure parallèle de Roran, notamment, le cousin d'Eragon, m'a souvent un poil ennuyée. Je ne me suis pas beaucoup attachée au personnage, et j'avais l'impression de perdre mon temps avec lui quand Eragon devait vivre tant d'aventures !
Dans ce tome, la relation entre Eragon et Saphira continue de croître, leur lien se solifidie, et c'est un des éléments que j'ai préféré. Ils continuent d'apprendre l'un de l'autre, l'un sur l'autre, de se soutenir, et de s'entraider.

Pour rester sur les dragons, Saphira va découvrir qu'elle n'est pas seule, et que ce n'est pas forcément une bonne nouvelle. Eragon va également en apprendre beaucoup sur lui-même et son passé dans ce livre. Des réponses arrivent, et c'est agréable. Mais pas toutes, forcément, sinon, il ne resterait pas 2 tomes à découvrir !

Tous les éléments de la fantasy sont respectés, les nains, les elfes, les magiciens, les sorciers, les créatures magiques : dragons, urgals, etc... Tout y est pour passer un bon moment de fantasy. La quête à multiples facettes est agréable à suivre. Voir Eragon grandir fait plaisir au lecteur aussi. Il murit, il gagne en sagesse. Il a encore sûrement beaucoup à apprendre, mais on voit déjà une belle évolution.

Donc voilà, une chronique bien courte pour un si long ouvrage, mais finalement, je n'ai pas grand chose de plus à en dire. Après avoir tant aimé le premier, je suis forcément un peu déçue d'avoir été moins emballée par celui-ci (ce qui risque de ne pas me faire mettre le number 3 dans les urgences tout de suite, tout de suite...) mais le temps que j'ai mis à le lire parle de lui-même, je ne peux pas aller contre les faits. J'ai moins kiffé, c'est certain. Mais j'ai aimé tout de même, et j'ai quand même passé un bon moment. (et oui, j'ai aussi envie de savoir ce qui se passera ensuite, et si Eragon et Roran parviendront à sauver Katrina. Mais plus tard...)

En bref, sympa oui, à lire oui aussi, mais il aurait pu être plus court et en être encore plus plaisant.



Cali
Lien : http://calidoscope.canalblog..
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Le nombre de personnage est plutôt important, mais on arrive tout de même à repérer qui est qui. Ils sont très superficiels, on retrouve le méchant méchant, rusé sournois et puissant accompagné de ses sbires qui sont tous bête et suivent les ordres aveuglement sauf u ou deux qui sont de vrai sadiques, le gentil beau et intelligent, qui fait le plus de « B.A. » possible accompagné du vieux sage, de la belle princesse et du copain nain un peu niait.

L'histoire est complexe, et assez innovante, chose rare dans le domaine de l'héroïc fantaisy. Cependant, le suspens est souvent absent, hormis sur certains points. Cette lacune est compensée par un style d'écriture accrocheur, qui donne envie de lire tout le livre d'une traite, et c'est de mon point de vue le point fort de ce roman. L'univers est le même que celui du « Seigneur des Anneaux » de Tolkien, avec quelques inventives création, comme par exemple une cité souterraine, dans laquelle sont réfugiés les Vardens (les rebelles). Varden. Un mot qui, d'après l'auteur, viendrais d'un mot elfique signifiant « libre ».On retrouve ainsi, à la fin de ce roman, un glossaire des termes elfiques, nains et « urgal » (équivalent des orques dans cet univers). Grâce à ces annexes, à des allusions dans le texte à l'histoire du pays imaginaire, à une carte au début de l'ouvrage ainsi qu'à une narration réaliste, le jeune auteur arrive à nous faire entrer dans son monde. Néanmoins, certaines fois, la narration est trop réaliste : des détails futiles viennent « alourdir » la lecture : la description, tant physique que morale, n'est pas ce que Christopher Paolini réussit de mieux, elles sont généralement assez confuses et surchargées.

Au contraire, dans la plupart des passage, le style utilisé rend l'action trépidante, on a peur avec les héros, on vainc avec les héros etc… Mais une autre chose qui rend l'histoire vivante, c'est la narration alternée, entre les aventures d'Eragon, et celles de Roran, son frère de lait. C'est une des seules formes de suspens dans ce livre. Une dimension romantique vient s'ajouter à cette double trame, car Eragon est tombé fou amoureux d'Arya, une elfe aux origines mystérieuses, qui, bien sur, ne l'aime pas.

Pour résumer, il s'agit d'un livre où l'histoire entrainante permet de lire avec avidité tout le livre malgré des défauts assez importants. Ce livre étant seulement le deuxième de Christopher Paolini, on peut penser qu'il aura progressé et que ses prochaines créations seront meilleures, même si c'est assez mal partit avec la parution du troisième tome de cette série, « L'héritage » qui est affligeant et la sortie de la piètre adaptation du premier tome au cinéma.
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