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Critique de Davalian


Initialement conçu comme une trilogie, la saga de L'héritage est devenue une quadrilogie après la parution de ce troisième volume, intitulé Brinsingr.

Comme précédemment, nous ne pouvons que louer le joli travail d'édition réalisé par les éditions Bayard. Même les fans de fantasy les moins jeunes, trouveront ici une belle pièce à rajouter à leur bibliothèque.

Force est de constater que l'histoire est plaisante, riche, mais terriblement longue. Cette fois-ci il faudra compter sur un roman fleuve d'un peu plus de 800 pages. Autrement dit, il faudra avoir du temps pour apprécier ce qui reste un pavé.

Comme dans les volumes précédents, le récit est essentiellement centré sur le protagoniste, Eragon et bien entendu sa compagne d'aventures, la dragonne Saphira. Plusieurs personnages auront droit à un ou plusieurs chapitres : Roran (bien que son rôle soit plus réduit que dans le roman précédent), Nasuada. A la surprise générale, Saphira aura également droit à quelques chapitres (trop peu nombreux hélas) plutôt amusants. Deux autres personnages auront également leur heure de gloire, mais la forme retenue est hélas trop artificielle.

L'histoire propose de nombreuses aventures : Eragon devra respecter une promesse faite à Roran avant de partir en mission chez les nains (le temps fort du roman), avant de devoir achever sa formation, et pendant ce temps, quelques batailles devront être menées, pendant que Roran tente de se trouver une place chez les Vardens.

Pour remplir tout cela, il faudra compter avec l'arrivée de nouveaux personnages (assez peu nombreux) le retour de têtes déjà connues et bien entendu quelques quêtes secondaires. Si le programme est chargé, il faudra toutefois adhérer à l'univers et surtout au style de l'auteur.

Et c'est bien ici ce qui blesse. La narration est omnisciente, et le style très descriptif et parfois franchement lourd. de même plusieurs passages sont pour le moins convenus (les révélations sur le passé d'Eragon, le devenir de deux personnages proches) pour ne pas dire cousues de fil blanc.

Patience et longueur de temps seront donc nécessaires pour apprécier pleinement ce roman qui ne brille ni pas par son originalité.
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