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sur 76 notes
Parce qu'il n'est sous la coupe ni de la politique ni de l'économie de finance, François peut dire les choses sans complaisance et dans un esprit d'analyse aiguisé, et étayé non seulement par les travaux des cardinaux mais par sa propre connaissance du sujet.

Le sujet, quel est-il ? L'environnement et sa dégradation spectaculaire sous les actions cumulées des hommes qui ont fait de l'argent leur idole, se détournant du sens profond d'une vie humaine qu'insufflent les religions, à commencer par le christianisme.

La quête vers toujours plus de profit entraîne la détérioration, dramatique dans certaines zones terrestres ou aquatiques, de l'environnement ; dégâts souvent irréversibles entraînant à leur tour, dans une réaction en chaîne implacable dont tout un chacun peut se rendre compte à son niveau ou par les médias, des problèmes sociaux et des misères humaines toujours plus grandes ; aussi grandes que sont l'indifférence et l'aveuglement d'un grand nombre des habitants de notre planète, et particulièrement de ceux ayant la chance de vivre au nord du globe.

La misère et le désespoir, le pape François les a plus que jamais côtoyés lorsqu'il était archevêque de Buenos Aires ; et depuis qu'il dirige l'Eglise catholique, il oriente son pontificat vers la charité et la miséricorde, vers le respect que l'homme se doit à lui-même, aux autres et "à la demeure commune". Sa parole est puissante et bienfaisante ; c'est ce qu'il faut face à un thème aussi dramatique qui nécessite du courage, à commencer par celui de voir la réalité en face.

J'invite celles et ceux qui pourraient s'étonner de voir un pape "se mêler" de la question environnementale à se renseigner sur les actions d'aide et de secours de l'Eglise à travers le monde, et notamment dans les pays défavorisés ; ils comprendront combien la préservation des environnements de vie qui ont pour but de nourrir, d'abriter, d'employer et de réjouir les hommes, est au coeur de la mission chrétienne et des réalités de terrain.

Cette encyclique est une très juste analyse de la situation, franche et directe, très bien construite et argumentée. Elle est accessible à tous car François s'exprime de façon simple et pratique. Comme toutes les encycliques, c'est un appel destiné à résonner dans le coeur des hommes bons, de ceux qui, au-delà même d'une appartenance à telle ou telle spiritualité, se révoltent contre les abus au nom du profit et contre les inégalités engendrées par une économie mondialisée qui encourage l'esclavage et foule aux pieds l'écologie la plus élémentaire.


Challenge Globe-trotter
Challenge ABC 2018 - 2019
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Publiée en mai 2015, l'encyclique Laudato si a la particularité d'être la première à avoir été écrite en italien et non d'abord en latin. C'est dire le souhait du Pape François de rejoindre le plus grand nombre de personnes, bien au-delà des croyants.
Réflexion brûlante d'actualité sur la notion de bien commun, mais aussi la responsabilité des riches vis à vis des pauvres, la justice, la dette, le développement durable, Laudato si est un vibrant plaidoyer pour la sauvegarde de la maison commune qu'est notre terre. L'homme y est placé au centre, l'écologie véritable ne pouvant être réfléchie sans attention permanente à la dignité de chaque personne sur terre.

"Lautato si" fait référence au poème de Saint François d'Assise dans lequel la terre est appelée notre soeur et notre mère.

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Voici l'encyclique du Pape François qui aborde le thème de l'écologie.
Le vocabulaire est assez simple, mais le Pape est un homme apparemment très intelligent... dur de le suivre. Peu de mots, mais bien choisis, et à chaque phrase il faut se concentrer pour ne perdre aucun concept et se pas se perdre tout en comprenant tous les profonds messages.
Je suis contente de l'avoir lu pour avoir un retour sur ce que pense l'Eglise de l'écologie.
J'en retiens une ouverture à tous, et pas qu'aux croyants, où chacun pourra trouver des pistes pour vivre harmonieusement avec la Création (ne pas gaspiller, faire attention à l'autre, tenter de ne pas être dans le consumérisme...)
Mais au final j'ai eu l'impression de ne pas peser assez pour que le texte me parle réellement. le Pape s'adresse plutôt aux grands de ce monde, les états, les entreprises économiques, scientifiques, agricoles...
Des pistes intéressantes pour qui voudra bien les entendre et avoir le courage de les appliquer.
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Après m'avoir conseillé l'Humanité en péril de Vargas, mon cher voisin Jacques m'a amené la lettre encyclique du Pape François.

Comme Saint François d'Assise, il nous montre une voie chrétienne pour sauvegarder notre maison la terre, en évitant la surconsommation, en partageant les ressources.

Malheureusement à qui donc s'adresse cette lettre, ardue, exigeante avec diversions philosophiques, style et mots compliqués?
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En ouvrant son texte sur Saint François d'Assise, le Pape s'inscrit dans une tradition catholique faite d'amour pour l'intégralité du vivant. Sans être antispéciste ni remettre en cause le principe selon lequel l'homme est le fleuron de la Création divine, François rappelle que par sa position privilégiée, ledit homme a la responsabilité de protéger les autres créatures : sa domination n'est pas absolue, mais relative.

François cite la Bible, d'autres papes, des évêques et des responsables d'autres religions. Son discours est certes religieux, mais il est surtout catholique au sens premier du terme, c'est-à-dire universel. Oubliez qu'il s'agit du chef de l'Église romaine et pensez en termes éthiques et moraux. Si vous retirez les mots associés à la foi, vous obtenez un texte parfaitement compréhensible par tous, sans considération de religion. Encore faut-il être ouvert à ce discours apaisé, mais qui enjoint à agir et réagir. Bien moins virulent que Greta Thunberg (dont je partage les positions et le ton), François développe une pensée claire fondée sur des arguments évidents sans être d'autorité.

Il propose un dialogue entre la religion, la science et le bon sens autour d'un même sujet afin de créer une écologie intégrale, humaine, sociale et économique, fondée notamment sur une éducation environnementale généralisée et une aspiration à la sobriété heureuse. le Pape soumet des propositions qui coulent de source et qui ne devraient pas faire débat.
Lutter contre la culture du déchet, Protéger les migrants climatiques, les pauvres et tous les exclus, Développer les énergies renouvelables, Assurer l'accès à l'eau en évitant la privatisation des réserves, Préserver la biodiversité, Encourager les états à agir sans tout céder au capitalisme local et international, Ne pas se réfugier derrière les promesses technologiques.
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Comme il l'a dit précédemment, cette encyclique s'adresse à tous : croyants et non croyants. A l'instar de personnalités religieuses d'obédiences différentes, nous sommes invités à réfléchir à un sujet très grave : notre maison est en danger. Lors de l'une de ses allocutions, il nous a prévenu, Dieu pardonne toujours, l' homme parfois et la nature jamais.
Donc il nous demande de mettre nos différents de côté et de trouver des solutions.
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Loué sois-tu est une encyclique du Pape François. Non, ne partez pas! Il le dit lui-même, il s'adresse aux croyants et aux autres... donc à chacun. La problématique d'une véritable écologie du Monde passera par une écologie sociale, humaine, respectueuse de l'Homme comme étant un maillon de cette Terre et non son dompteur, maître absolu et seigneur ... ou l'écologie du Monde se fanera dans le magma des recherches d'utilisations abusives des ressources naturelles au seul profit de quelques uns!

Même si on sent que cette encyclique a été rédigée à plusieurs mains, même s'il y subsiste des redites qui en alourdissent, parfois, la lecture, le fait qu'un Pape prenne la peine de se positionner pour une écologie sociale, donne des pistes et propose des justifications à ses dires est, en soi, une belle avancée! L'idée maîtresse, me semble-t-il est que l'humain ne peut pas être oublié, le social, le vivre ensemble dans la dignité et que ce n'est ni l'économie de marché, le capitalisme et la surproduction de biens inutiles, ni la technocratie sublimée et instaurée en divinité toute puissante qui nous donneront les clés pour retrouver une place de responsable au sein de notre Monde, gestionnaire de la Terre à transmettre à nos enfants.

Si on se sent d'Eglise, il est important de prendre conscience que, par cette encyclique, le Pape institue, comme Magistère, ce qui doit être enseigné par l'Eglise en termes d'écologie sociale. Fini donc les compromissions abyssales avec une économie qui ne donne qu'aux riches!

Si on n'est pas d'Eglise, il est tout de même important de prendre conscience qu'un chef religieux, qu'un homme d'Etat, se propose de nous rappeler que nous sommes des humains et, qu'à ce seul titre, nous avons des droits mais aussi des devoirs vis-à-vis du Monde et des suivants.

Personnellement, je me réjouis de l'existence d'un tel Pape!
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Par curiosité, j'ai lu ce livre... le terme " sauvegarde de la maison commune" donne le ton de ce texte. Croyant ou non, chacun peut s'y retrouver. le pape François nous offre de prendre un vrai recul sur nos gestes du quotidien et relie tous les êtres humains entre eux. Agir ici contribue à soulager plus loin... nos actes pour préserver la planète ont un sens, ce peu à notre portée n'est pas vain.
Il n'y a pas de culpabilisation, juste un regard plein d'humanité. Les dégâts climatiques exposés si régulièrement dans l'actualité ne peuvent laisser indifférent...
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Je ne pensais pas lire un jour un essai écrit par le pape, mais c'est maintenant chose faite, me permettant ainsi de valider le Vatican dans mon tour du monde.

Dans ce livre, le pape François nous fait un état des faits concernant la crise environnementale que nous vivons, que ce soit le nombre de déchets grandissant dans notre société de consommation, la pénurie d'eau qui s'annonce dans les années à venir, le gaspillage alors que d'autres régions du monde manquent cruellement de ces denrées et bien d'autres thèmes. le consumérisme est critiqué à maintes reprises avec virulence.

Après nous avoir exposé la situation actuelle de notre planète, il propose certaines pistes qui pourraient, selon lui, atténuer la crise.

Il y a bien sûr de nombreux passages religieux, qui m'ont moins intéressés.

Le pape François a des avis parfois assez tranché avec lesquels je ne suis pas forcément d'accord, ce qui est un de mes bémols. N'étant pas politisé, il ne donne jamais le nom des pays concernés quand il nous énonce des faits ou des exemples. Je peux en comprendre la raison, mais cela donne un texte assez général, peu concret sous certains aspects.
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Pour des raisons professionnelles, je suis amené actuellement à me pencher sur la doctrine écologique de l'Église catholique. J'ai ainsi appris que cette problématique a fait l'objet d'une Lettre apostolique dès 1971 (par le pape Paul VI, « Octogesima adveniens »), soit avant la première crise pétrolière et même précédemment au célèbre Rapport Meadows – Les Limites de la croissance (1972) du Club de Rome. En outre, j'ai découvert que Jean-Paul II, dans son encyclique Centesimus annus (1991), avait déjà exprimé des positions fort radicales en termes de ce que l'on pourrait qualifier d'altermondialisme, en proclamant que l'amélioration de la situation environnementale du monde supposait de profonds changements dans « les styles de vie, les modes de production et de consommation, les structures de pouvoir établies qui régissent aujourd'hui les sociétés. » (cit. pp. 9-10). Cette encyclique du pape François, très fortement animée par l'esprit mystique unitaire franciscain dont son titre s'inspire (puisqu'elle reproduit l'incipit du Cantique des créatures, 1224, l'un des premiers textes de la littérature italienne), entend s'adresser également aux croyants (chrétiens ainsi que d'autres religions) et aux incroyants, et elle alterne donc des chapitres plus factuels et analytiques – sur l'état des lieux de la crise écologique, sur l'interdépendance entre celle-ci et la crise économique, financière, technocratique et sociale, et enfin sur les préconisations du pontife – qui peuvent être acceptés sans avoir recours à la foi, à des chapitres d'interprétation qui se fondent sur le credo chrétien et se rattachent parfois à d'autres points de doctrine typiquement défendus par l'Église dont le discours de l'écologie laïque peut s'éloigner même considérablement (par ex. l'interdiction de l'avortement). le ton général est néanmoins celui d'une critique plutôt poussée contre le capitalisme des deux derniers siècles, et particulièrement contre le « paradigme technocratique », contre « l'anthropocentrisme moderne » et contre les inégalités individuelles et planétaires. du point de vue strictement écologique, mon attention a été attirée notamment par deux notions : celle d'« écologie intégrale » (cf. cit. 5), qui pose l'interdépendance et l'interdisciplinarité des causes des crises globales, et celle de « dette écologique » (cf. cit. 3) qui, si elle commençait à se frayer un chemin dans le droit international coutumier, en particulier au sein des Sommets et autres Conférences internationales des Nations Unies sur le développement qui se succèdent, généralement avec des succès très limités, depuis celle de Rio de Janeiro de 1992, serait sans doute en mesure de changer la donne des responsabilités environnementales respectives entre pays anciennement et récemment pollueurs, et constituerait en outre un prolongement assez logique du principe « pollueur-payeur » instauré (lui aussi avec peu d'efficacité concrète jusqu'à présent) précisément à Rio il y a trente ans...
En somme, en sus de la sympathie humaine que le pape François inspire largement, il est agréablement surprenant de vérifier dans cette encyclique à la fois l'oecuménisme de sa démarche, la radicalité de sa posture (surtout relative à nos propres débats nationaux !), et la modernité qu'il sait insuffler à la pensée mystique franciscaine d'il y a huit siècles. de cette dernière, il s'avère parfaitement conscient lorsqu'il se cite :
« […] les textes religieux classiques peuvent offrir une signification pour toutes les époques, et ont une force de motivation qui ouvre toujours de nouveaux horizons. […] Est-il raisonnable et intelligent de les reléguer dans l'obscurité, seulement du fait qu'ils proviennent d'un contexte de croyance religieuse ? » (ex : Evangelii gaudium, 2013, cit. p. 151).



Table :

Introduction

Premier Chapitre : Ce qui se passe dans notre maison :
I. Pollution et changement climatique
II. La question de l'eau
III. La perte de biodiversité
IV. Détérioration de la qualité de la vie humaine et dégradation sociale
V. Inégalité planétaire
VI. La faiblesse des réactions
VII. Diversité d'opinions

Deuxième Chapitre : L'évangile de la création :
I. La lumière qu'offre la foi
II. La sagesse des récits bibliques
III. le mystère de l'univers
IV. le message de chaque créature dans l'harmonie de toute la Création
V. Une communion universelle
VI. La destination commune des biens
VII. le regard de Jésus

Troisième Chapitre : La racine humaine de la crise écologique :
I. La technologie : créativité et pouvoir
II. La globalisation du paradigme technocratique
III. Crise et conséquences de l'anthropocentrisme moderne

Quatrième Chapitre : Une écologie intégrale :
I. L'écologie environnementale, économique et sociale
II. L'écologie culturelle
III. L'écologie de la vie quotidienne
IV. le principe du bien commun
V. La justice entre générations

Cinquième Chapitre : Quelques lignes d'orientation et d'action :
I. le dialogue sur l'environnement dans la politique internationale
II. le dialogue en vue de nouvelles politiques nationales et locales
III. Dialogue et transparence dans les processus de prise de décisions
IV. Politique et économie en dialogue pour la plénitude humaine
V. Les religions dans le dialogue avec les sciences

Sixième Chapitre : Éducation et spiritualité écologiques :
I. Miser sur un autre style de vie
II. Éducation pour l'alliance entre l'humanité et l'environnement
III. La conversion écologique
IV. Joie et paix
V. Amour civil et politique
VI. Les signes sacramentaux et le repos pour célébrer
VII. La Trinité et la relation entre les créatures
VIII. La Reine de toute la Création
IX. Au-delà du soleil.



Cit. :


1. « […] certains axes qui traversent toute l'Encyclique […] : l'intime relation entre les pauvres et la fragilité de la planète ; la conviction que tout est lié dans le monde ; la critique du nouveau paradigme et des formes de pouvoir qui dérivent de la technologie ; l'invitation à chercher d'autres façons de comprendre l'économie et le progrès ; la valeur propre à chaque créature ; le sens humain de l'écologie ; la nécessité de débats sincères et honnêtes ; la grave responsabilité de la politique internationale et locale ; la culture du déchet et la proposition d'un nouveau style de vie. » (pp. 18-19)

2. « L'environnement humain et l'environnement naturel se dégradent ensemble, et nous ne pourrons pas affronter adéquatement la dégradation de l'environnement si nous ne prêtons pas attention aux causes qui sont en rapport avec la dégradation humaine et sociale.
[…]
Je voudrais faire remarquer que souvent on n'a pas une conscience claire des problèmes qui affectent particulièrement les exclus. Ils sont la majeure partie de la planète, des milliards de personnes. Aujourd'hui, ils sont présents dans les débats politiques et économiques internationaux, mais il semble souvent que leurs problèmes se posent comme un appendice, comme une question qui s'ajoute presque par obligation ou de manière marginale, quand on ne les considère pas comme un pur dommage collatéral. de fait, au moment de l'action concrète, ils sont relégués fréquemment à la dernière place. » (pp. 40-41)

3. « La dette extérieure des pays pauvres s'est transformée en un instrument de contrôle, mais il n'en est pas de même avec la dette écologique. de diverses manières, les peuples en développement, où se trouvent les plus importantes réserves de la biosphère, continuent d'alimenter le développement des pays les plus riches au prix de leur présent et de leur avenir. La terre des pauvres du Sud est riche et peu polluée, mais l'accès à la propriété des biens et aux ressources pour satisfaire les besoins vitaux leur est interdit par un système de relations commerciales et de propriété structurellement pervers. » (pp. 44-45)

4. « Le paradigme technocratique tend aussi à exercer son emprise sur l'économie et la politique. L'économie assume tout le développement technologique en fonction du profit, sas prêter attention à d'éventuelles conséquences négatives pour l'être humain. Les finances étouffent l'économie réelle. Les leçons de la crise financière mondiale n'ont pas été retenues, et on prend en compte les leçons de la détérioration de l'environnement avec beaucoup de lenteur. Dans certains cercles on soutient que l'économie actuelle et le technologie résoudront tous les problèmes environnementaux. de même on affirme, en langage peu académique, que les problèmes de la faim et de la misère dans le monde auront une solution simplement grâce à la croissance du marché.
[…]
[Pourtant] la culture écologique ne peut pas se réduire à une série de réponses urgentes et partielles aux problèmes qui sont en train d'apparaître par rapport à la dégradation de l'environnement, à l'épuisement des réserves naturelles et à la pollution. Elle devrait être un regard différent, une pensée, une politique, un programme éducatif, un style de vie et une spiritualité qui constitueraient une résistance face à l'avancée du paradigme technocratique. » (pp. 87, 89)

5. [Définition de « l'écologie intégrale »] : « Aujourd'hui l'analyse des problèmes environnementaux est inséparable de l'analyse des contextes humains, familiaux, de travail, urbains, et de la relation de chaque personne avec elle-même qui génère une façon déterminée d'entrer en rapport avec les autres et avec l'environnement. Il y a une interaction entre les écosystèmes et entre les divers mondes de référence sociale, et ainsi, une fois de plus, il s'avère que "le tout est supérieur à la partie". » (p. 112)
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