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EAN : 9782714480781
480 pages
Belfond (10/10/2019)
3.49/5   187 notes
Résumé :
Ils sont prêts.
Ils reviennent d’un lointain passé, d’une époque glorieuse.
Ils forment ce que Socrate et Homère nommaient déjà la race d’or.
Ils viennent sauver la terre, et les hommes qui peuvent encore l’être.
Pour les autres, ils n’auront aucune pitié.
L’heure du Grand Retour a sonné… et, pour le commandant Marc Brunier, celle de son ultime enquête. Une chasse à l’homme exceptionnelle à travers le monde et les âges.
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Critiques, Analyses et Avis (75) Voir plus Ajouter une critique
3,49

sur 187 notes
Il y a près de 40 000 ans, l'espèce des Homo Sapiens commençait à prendre le dessus sur les autres hominidés, tels les Néandertaliens amenés progressivement à l'extinction. de nos jours, les Sapiens, toujours plus nombreux et destructeurs, continuent à dominer la planète et à causer la disparition des autres espèces. En Corse, un premier charnier est découvert, bientôt suivis par d'autres aux quatre coins de l'Europe. L'enquête de police met rapidement au jour des détails troublants, qui pourraient remettre en cause nombre de nos certitudes quant à la suprématie de l'homme actuel.


Alternant entre l'enquête de police contemporaine, menée sur un rythme trépidant et avec une précision d'orfèvre, et une traversée des siècles où des personnages illustres et éclairés se transmettent un secret désormais sur le point d'éclore, l'auteur s'amuse à imaginer une interprétation fantaisiste de notre évolution depuis la préhistoire, jalonnée d'évocations historiques et scientifiques intelligemment détournées. Faisant du réchauffement climatique le signe d'une prochaine apocalypse d'un genre pour le moins inattendu, c'est toute la question de nos origines et de ce que nous avons infligé à cette planète et à ses autres habitants, qui est ici évoquée.


Nombreuses sont les thématiques intéressantes abordées par ce livre, comme la fin encore mystérieuse de l'homme de Néandertal, l'hypothèse de son métissage avec l'Homo Sapiens, le petit pourcentage de gênes qu'il nous a transmis, l'épigénétique et ce qu'elle explique de l'adaptation des espèces : autant d'éléments qui permettent d'appréhender l'extraordinaire évolution qui a mené jusqu'à nous aujourd'hui. Pourtant, à l'heure où les nuisances humaines compromettent l'avenir environnemental, faut-il parler de progrès ou de régression ?


Sous la forme d'un divertissement mêlant imagination et suspense à quelques considérations historiques, religieuses, philosophiques ou scientifiques, exploitées avec une astucieuse fantaisie, ce livre aborde de façon originale notre responsabilité quant à l'avenir de notre monde, nous lançant à la figure cette certitude : avec ou sans nous, la Terre continuera de tourner.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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C'est toujours avec plaisir que je me plonge dans un tel livre, mélange de récits historiques et de thriller scientifique lié à la paléontologie.

Souvenir de ma passion d'enfance, la préhistoire.... Je me souviens des heures passées à scruter les esquisses de nos ancêtres et à dévorer les ouvrages sur la préhistoire.

Ce livre est une pépite, un grand livre, entre réalité et fiction. Fabrice Papillon est un vulgarisateur de la science il nous prend par la main et l'on remonte le temps. Ce livre s'articule autour de la transmission d'un secret à travers les âges jusqu'en 2020 où l'on côtoie, Himmler, Rabelais, Platon et tant d'autres...

Il nous confronte aussi à notre dure réalité. Un livre génial serait-ce l'effet Papillon?
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Non mais quelle idée saugrenue que celle de l'auteur de nommer un de ses personnages Vannina ♫ ah ah ah ah ♪ ah ah ah ah ♪

Durant les premières pages, j'avais Dave qui chantait sans cesse dans ma tête… Je n'ai rien contre, mais à la longue…

Sans oublier que l'auteur a nommé un des chiens pisteur « Jupiter » et moi, je voyais le mari de Brigitte, votre préz, courant avec la langue pendante… Non mais, un peu de sérieux, que diable !

Moi aussi je vais reprendre mon sérieux car ce roman n'est pas une comédie. Je dirais même plus que c'est un thriller assez efficace dans son déroulement car les temps morts ne sont jamais vraiment morts, mais instructifs à plus d'un titre. Assurément, on va se coucher moins bête.

Mon seul bémol (petit) sera tout de même pour cette Vannina Aquaviva, la capitaine de gendarmerie de Bonifacio, qui cumule des tas de qualités sportives, de combattante, de tête brûlée, de blessures profondes dans le coeur et l'âme, tout comme le commandant Marc Brunier qui est un flic qui abuse du pur malt et est bourré de traumatismes car il a vécu une chose horrible dans sa vie.

J'apprécierais de temps en temps d'être face à des flics normaux… Sans blessures profondes, traumatismes et autres. Je ne demande pas le flic lambda, celui qui n'a pas envie de bosser, ni de traverser la rue pour suivre les traces de sang qui commencent sur votre trottoir, mais bon, le juste milieu.

Sans compter qu'on en a un (Carlier, dit Pierre Richard) qui a tout du crétin qui n'a même pas su orthographier correctement le mot « gendarmerie » lorsqu'il a passé son examen d'entrée…

Stop, les pinailleries sont terminées car malgré mes réticences du départ face à ces personnages un peu trop mutilés par la vie, je suis vite entrée dans ce roman que j'avais pourtant regardé d'un oeil torve avant de commencer, dubitative que j'étais.

Je précise bien « avant de commencer » car une fois les premières lignes entamées, j'étais dedans, dévorée par la curiosité et le plaisir de lecture.

C'est avec étonnement et moult questionnements que j'ai suivi l'enquête Corse (je n'ai pas pu résister) et que j'ai tenté de percer cette chape de brume qui me bouchait la vision. Qui avait tué ces gens de manière horrible ? Violente… Abjecte, barbare… Mystèèère.

L'auteur sait de quoi il cause, ça se voit, ça se sent, ça se lit… On est presque dans du détail scénaristique, pour une série, tant les détails foisonnent et sont clairs dans notre petite tête. Les scènes se jouent sous nos yeux et les acteurs prennent vie.

Plus on avance et plus on a l'impression que le mystère s'épaissi, que le fantastique vient de surgir dans notre lecture mais non, ce n'est que de la science… Serait-elle fiction, cette science ? Oui, un peu mais réaliste de par certains abords.

L'alternance entre le présent et le passé est plus que réussie. Rendez-vous compte que l'on commence en 36.000 ans avant J-C et qu'ensuite, on débarque en 2020, passant du passé au futur sans même que l'on souffre du jet lag.

Durant tout le roman, on refera des petits sauts dans le temps, côtoyant des personnages illustres (certains sont glaçants, tel Himmler) qui vont lever une partie du voile tout en l'opacifiant parce que faut pas croire que toute l'énigme va se foutre à poil d'un seul coup. Faut faire durer le plaisir et faire monter la pression.

La frontière entre la réalité, la science et la fiction est ténue et si on pourrait croire que bien des choses sont irréelles, la biographie finale jette tout de même un horrible doute… Oups, tout ne serait pas si fictif que ça, alors…

Régression est un roman qui fait avancer, qui fait réfléchir, car toutes les régressions ne sont pas si mauvaises que ça. Il y a régresser et régresser…

Et ici, nous ne parlons pas de personnes qui régressent dans le mauvais sens, un peu comme on en croise sur les réseaux sociaux (et ailleurs) et qui donnent l'impression de vouloir nous ramener à des époques où la liberté de paroles et de pensées était restrictive.

Un thriller scientifique que j'ai lu avec attention, concentrée que j'étais et qui met fin à ma série noire de lectures en demi-teintes de ces derniers jours. Un thriller qui n'a pas bâclé son final, ni son départ, ni son milieu…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Il y a les excellents romans. Et puis il y a les livres rares. Ceux qui marquent votre esprit d'une manière indélébile. Ceux qui vous laissent presque sans voix. Pour moi, Régression est de ceux-là.

Fabrice Papillon avait déjà frappé fort avec son premier roman, le dernier hYver (prix du Meilleur Polar 2018 des lecteurs de Points), qui était d'une folle ambition. Mais quels superlatifs trouver alors pour ce second livre ?

On reste dans la même veine, avec ce mélange détonnant de récit historique, de divertissement prenant et de thriller scientifique. le précédent était un hommage aux femmes, celui-ci est davantage un cri d'alarme.

Dès le premier chapitre, en 36 000 ans avant Jésus-Christ, on comprend qu'on tient une histoire hors normes, dans laquelle le cadre explose pour nous faire perdre nos belles certitudes. Grand écart ensuite, avec une plongée mortifère en février 2020… L'écrivain joue avec le temps, oscillation entre passé et futur très proche.

On y croise d'illustres personnages, gommant ainsi la frontière entre réalité et fiction. L'auteur les met en scène pour lier une intrigue incroyable, d'une profondeur stupéfiante, menée si habillement qu'il devient impossible de lâcher ces près de 500 pages.

La quatrième de couverture est judicieusement mystérieuse, et laisse augurer nombre de rencontres et de surprises. Mais vous aurez beau tenter d'imaginer ce qui vous attend, vous serez loin de la vérité.

Ce roman raconte l'Homme. A travers les âges mais surtout l'homme moderne confronté à une situation qui va bousculer toutes ses certitudes.

On est loin de certains romans mêlant histoire et science et qui sentent le carton pâte. Fabrice Papillon est un journaliste qui a côtoyé, durant plus de 20 ans, d'illustres scientifiques. Il a joué son rôle d'éponge pour créer des fictions aussi incroyables que crédibles (et pourtant, que l'idée de base de ce roman est dingue !).

Ne craignez pas de vous frotter à ce récit, l'auteur est un vulgarisateur exceptionnel, avec un talent fou pour passionner ses lecteurs sans jamais les perdre en route.

Comme le précédent roman, ce second livre a une âme. Une vraie. Parce qu'il parle de sujets forts, que les personnages réels ou fictionnels sont touchants, et que l'écrivain fait passer de vrais messages sur l'évolution de l'Homme. On ne voyage pas que dans le temps, mais aussi dans ses artères.

Il me faut insister sur les scènes contemporaines. du vrai thriller, elles sont à couper le souffle. J'ai senti une réelle progression dans l'écriture pour ce genre de scènes. Elles sont bluffantes. Une vraie intrigue policière, originale et menée par des personnages qui ont du corps.

Je n'utilise jamais ce mot avec légèreté, mais Fabrice Papillon a du génie. Un talent extraordinaire pour construire et conter des histoires aussi ambitieuses, qu'intelligentes et divertissantes.

Parler de Régression demanderait d'accumuler tous les superlatifs. Ce roman doit être lu, par le plus grand nombre, parce que tant de qualités à la page ça n'a pas de prix.

Prodigieux thriller scientifique et historique tout autant qu'un formidable divertissement impossible à lâcher. C'est ça, l'effet Papillon !
Lien : https://gruznamur.com/2019/1..
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Avez-vous déjà ressenti le grand frisson ?
Celui qui vous mets en face de vos propres contradictions, de vos propres faiblesses ...
J'ose croire que des romans pourraient faire changer le monde, ni plus ni moins, interpeller les consciences, susciter des réflexions existentielles, je n'évoque pas les petites turpitudes du quotidien si signifiants soient-ils mais de parcourir le monde en défiant ses propres frontières, en repoussant un peu plus ses limites et son imagination, sommes-nous programmés et confinés à suivre un chemin déjà tout tracé, à se soumettre et suivre aveuglément des règles pré-établies, peut-être tout était écrit bien avant notre naissance, les gènes, le poids de l'héritage, le triptyque naissance-vie-mort, trois étapes inévitables comme les côtés d'un triangle ou la composante formée par les parents et l'enfant, le monde actuel est-il en train d'emprunter le pire scénario, celui voué à brève échéance ... à l'extinction de l'espèce humaine ?

Un thriller puissant et puisant au plus profond de notre psyché, c'est la garantie de prendre son temps pour en apprécier chaque page, une plume maîtrisée pour aborder des thématiques fondamentales telles que l'origine de l'humanité, les crises identitaires et sociales n'existent pas par hasard, quelle est notre place dans ce monde et quelle trace laisserons-nous après notre trépas ...

Je remercie les éditions Belfond et Melanie pour leur confiance et leur service-presse de m'avoir proposé ce deuxième roman de Fabrice Papillon, Régression.
Du postulat de départ avec une enquête sous haute tension sur l'Ile de Beauté, des découvertes d'une sauvagerie inouïe, tout laisse à croire l'oeuvre d'un esprit hors norme, des gendarmes impuissants à trouver un début de piste, l'auteur a imaginé une implacable machine à remonter le temps, l'alternance passé-présent n'a jamais aussi bien porté son nom, si deux des personnages principaux tirent leur épingle du jeu, force est de constater que l'enjeu global en gestation finit par les rattraper et le thriller se métamorphose en un roman aux multiples tentacules.

Comment appréhender les sciences pour affiner ses connaissances, éviter d'engluer le lecteur dans des hypothèses alambiquées, des théories fumeuses ou de lui faire du lâcher-prise hasardeux sauf à travailler son imagination pour intégrer l'infini savoir dans un récit haletant, à doser sans tomber dans le mur de la lassitude des explications rébarbatives, coller au plus près des dernières innovations ou découvertes scientifiques, ethnologiques ou archéologiques, une rigueur dans les descriptions et toujours cette précision chirurgicale de l'auteur à avoir réussi le mixage de plusieurs courants, à poser les bonnes questions, le lecteur n'aura plus alors qu'à prendre acte des réponses plausibles et d'échafauder à travers les protagonistes, ce qui peut laisser craindre du pire ou de l'espérance, ce futur de toutes les incertitudes, une histoire moderne qui crie la douleur et la souffrance d'une planète en péril, un récit sans complaisance qui dévoile des penchants peu glorieux d'une humanité en perte de vitesse et de valeurs essentielles, comment se relever lorsque tout semble baser sur des édifices branlantes, des vérités bafouées sans omettre le poids des responsabilités d'hommes et de femmes en proie à leur démon intérieur.

Une lecture qui monte progressivement dans l'écheveau narratif, l'enquête déjà passionnante va révéler et surprendre à chaque chapitre, la marque d'un grand thriller doit insuffler une liberté et toute latitude au libre-arbitre, lire c'est prendre du plaisir tout en creusant au fond de soi, quitte à se griffer les bras et les jambes, à sortir littéralement de sa zone de confort, à éprouver viscéralement des sentiments puissants et des émotions telles que des rivières déborderaient de leur enclos, toutes les cellules corporelles réagissant de toute part, est-ce possible à partir d'une succession de mots ?
Après cette lecture passionnante, la réponse est sans appel, un OUI définitif, vertigineuses demeurent les instants qui m'ont fait souffler dans les synapses, intemporelles furent toutes ces rencontres plus vraies que nature, imparable la construction érigée comme un puzzle et cette dernière pièce coïncidant avec l'épilogue ...

Fin de l'acte ou début d'une nouvelle ère, des révolutions la Terre en a connu et des vertes et des pas mûres, nombre de livres ont déjà bivouaqué dans la conscience collective, l'ancrage du monde tel que nous le connaissons aujourd'hui, Boréal de Sonja Delzongle n'y allait pas par quatre chemin, un huis-clos terrifiant dans les immenses solitudes blanches du Groenland, sensibiliser sous l'angle du thriller des conséquences dramatiques de la main de l'homme, que peut-on encore sauver, que reste-t-il sinon à limiter les dégâts, peut-être n'est-il pas déjà trop tard, peut-être subsiste une once d'espoir, Régression n'hésite pas à lancer un pavé dans la mare, l'essentiel demeure visible aux yeux, ces éclaboussements chacun devrait en recevoir et goûter à l'aspérité de ses propres convictions, endurer ce goût amer, partie de cache-cache entre les vivants et les morts, on parle de voyage livesque, autant couper court, c'est une véritable odyssée, une évasion littéraire qui n'a de nom que ses propres barrières.

On parle souvent d'incivisme ou d'injustice à constater au quotidien, fracture indélébile et choc des cultures ne sont pas choses futiles dans Régression, des turpitudes qui font grandir la colère du peuple mais concrètement, que se passe-t-il réellement, loin de conter une belle histoire sous le spectre d'une terrible affaire criminelle, se poser le temps de s'interroger, sur nos vies et nos garants, notre relation avec la nature des choses, du règne animal à celui de l'homme moderne, de cette politique économique et libérale, de cette course endiablée vers le profit et la réduction drastique des coûts tout azimut, des manipulations en tout genre qui flirtent trop souvent avec l'essence vitale de l'existence, on imagine encore mal aujourd'hui combien les peines infinies provoquées et cette violence impitoyable régissent ici-bas, parler de la théorie de Darwin et sa sélection naturelle est plus que jamais d'actualité, revisiter des périodes cruciales qui ont modifié à jamais le cours de l'humanité, dérèglement et changement climatique, production et consommation de masse avec toujours ces gaspillages outranciers, l'auteur ne ménage pas les coups de théâtre pour provoquer, percuter à chaque fois les esprits, marquer du sceau de l'infamie ou de la beauté iridescente de la simple observation, sans tomber dans le cliché, approcher la biologie ou la paléontologie, les principes philosophiques à portée universelle, explorer des vestiges anthropologiques et architecturaux, c'est redonner sens et vie à l'histoire du monde dans toutes sa primitive création, l'évolution et les secousses qui ont modelé et façonné ce monde actuel, est-il encore temps de voter et d'appliquer des lois draconiennes ou bien alors retourner vers nos origines ... d'il y a plusieurs millions d'années ?

Construire, détruire et reconstruire ...

Roman intelligent, sentiment puissant d'en ressortir avec plus de questions que de réponses mais une chose est sûre, Régression de Fabrice Papillon fait parti de ces romans qui ne laissent pas indifférent, qui donne plus qu'il ne reçoit, reste à nous de savoir ce qu'il reste à faire, le compte à rebours a déjà commencé, en espérant que cela ne soit pas sous sa pire forme, le prix de la survie de l'humanité risque de se payer cash, peut-être saurez-vous ou pas, peut-être nous sauverons-nous ou ... pas.

"Ce n'est pas la plus forte ni la plus intelligente des espèces qui survivra, mais celle qui sera la plus apte à changer" (Darwin)
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Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
Nous détruisons la Terre à grand feu. Savez-vous qu’au 1er août de chaque année, nous vivons à crédit ? Que nous consommons plus de ressources naturelles que la Terre est capable d’en régénérer, et que nous rejetons plus de gaz à effet de serre que la planète peut en absorber en une année ? À partir du 2 août, vivre est, en soi, un acte criminel.
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— Bon, comme tu sais, le Y est l’un des deux chromosomes sexuels, avec le X. Le Y est spécifiquement masculin. Il n’est donc transmis que par les pères, de génération en génération. Depuis des centaines de milliers d’années… Étudier sa structure permet de découvrir toutes les bifurcations des lignées paternelles humaines d’une époque à l’autre, et surtout d’une région du monde à l’autre. Et grâce à ce petit jeu, on a pu démontrer que le plus récent ancêtre commun à toute l’humanité actuelle aurait probablement vécu en Afrique, il y a trois cent trente-huit mille ans. Un homme, un seul, aurait donc vécu dans l’insouciance, et surtout dans l’ignorance de son rôle immense : celui d’être notre arrière-grand-père à tous.

Zim était fasciné. Il connaissait grossièrement cette théorie, mais ne l’avait jamais étudiée en détail.

— C’est lui qu’on appelle l’Adam Y-chromosomique, c’est ça ?
— Absolument. Et il existe aussi une Ève, une mère commune à toute l’humanité. L’Ève mitochondriale. Pour remonter jusqu’à elle, on étudie un petit ADN qui ne se trouve pas dans le noyau des cellules, mais à l’extérieur.
— Il y a donc réellement eu un Adam et une Ève, comme dans la Bible…

Zim était de plus en plus troublé.

— En tout cas, c’est comme ça qu’on les a baptisés. C’était pratique. Depuis, tous les êtres humains qui peuplent la Terre conservent un petit quelque chose de cet homme et de cette femme dans leur ADN. Ils sont le dénominateur commun.
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Himmler se plaisait à rabâcher ces légendes. Les géants, en particulier, l’avaient toujours fasciné. Lui, le "nain"que tous les enfants méprisaient à l’école, jusqu’à son dragon de femme, le seul humain sur Terre qui osât l’admonester, voire le terroriser lorsqu’il n’exécutait pas immédiatement les ordres qu’elle lui intimait.

Aujourd’hui, c’était lui le dragon, dont les flammes infernales détruisaient des millions de vies dans les fours crématoires.

Il était aussi le géant, hissé sur les échasses monstrueuses de la SS, qui écrasait tous ceux qui se mettaient en travers de sa route.
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Marc, chaque bouffée de CO² que vous expirez, chaque poche de méthane que vous lâchez en pétant vient alourdir le bilan négatif de la planète. Beaucoup de gens feraient mieux de fermer leur grande gueule plutôt que de déblatérer et de raconter des tissus de conneries à longueur de journée. Ça économiserait des tonnes de CO² chaque année. Vous ne trouvez pas ?
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Achille, en proie à sa folie meurtrière, avait occis tant de Troyens que leur sang avait corrompu les eaux du fleuve Scamandre. Et ce dernier, sorti de son lit, n'avait-il pas tenté d'engloutir Achille pour le punir de son hybris, sa démesure ? Ils devaient se méfier, les hommes, du retour du bâton, et de la colère d'un nouveau Scamandre qui pourrait les emporter.
D'ailleurs, cela n'allait plus tarder. Car ils se préparaient, les faibles d'aujourd'hui qui seraient les puissants de demain.
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