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EAN : 9782368560075
48 pages
Amaterra (29/08/2013)
3.94/5   8 notes
Résumé :
Un soir de Noël, des voyageurs s'arrêtèrent à l'auberge. Dehors, il faisait froid et pas une étoile n'éclairait le ciel. Au moment de servir le repas, la Thénardier s'aperçut qu'elle n'avait plus d'eau. Cosette ! ordonna-t-elle, prends le seau et remplis-le !
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
C'est l'histoire d'une petite fille, Cosette, que sa mère Fantine a confié aux sinistres Thénardier car elle travaille. En fait la petite fille sert de souffre-douleur au couple et à leurs deux filles. Elle est l'esclave de la maison, on lui donne très peu à manger et elle est vêtue de haillons.
Un soir, où il y a du monde à l'auberge, la mère Thénardier l'novie chercher de l'eua au puits dans la forêt et de nuit…

Ce que j'en pense :

C'est une très bonne idée, de consacrer un petit livre pour les enfants à cette héroïne de Victor Hugo.
Le texte commence comme un conte pour enfant : « il était une fois… » et décrit très bien l'univers de la petite fille, ses sévices qu'on lui impose, ses peurs, ses émotions diverse. On l'aime tout de suite et on souffre avec elle des mauvais traitements qu'on lui impose.
Les dessins sont beaux et la mère Thénardier est très laide, très sombre avec des sourcils charbonneux (telle qu'on l'imagine en lisant « les misérables ». les tons varient entre le jaune et différentes nuances de gris, montrant bien la tristesse de la situation mais aussi la possibilité d'espoir avec le jaune (comme le soleil, comme les pièces d'or).
On a donc à la fois le conte pour enfant avec une fin sympathique et ce petit livre qui peut être lu par les parents ou par l'enfant directement ne peut qu'éveiller la curiosité et donner envie de lire plus tard l'oeuvre de Victor Hugo.
L'enfant apprend aussi, l'injustice, la maltraitance, la méchanceté tout en restant dans la magie du conte de fée.
Le livre en lui-même est très joli, on a du plaisir à l'avoir entre les mains et il nous touche quelque soit notre âge.
De plus, à la fin, l'auteur a placé une courte biographie de Victor Hugo avec une petite photo qui pourrait avoir été dessinée elle-aussi, car elle est dans les même tons, et l'auteur resitue la place de Cosette dans « les misérables » et en dévoile plus sur sa famille, et il en profite pour parler en une phrase des thèmes porteurs dans l'oeuvre de Victor Hugo et évoquer un autre roman magnifique : « Notre Dame de Paris ».
Alain Paraillous réalise un petit bijou pour initier les enfants à la magie de la lecture et il nous propose également d'autres héros : un petit livre consacré à Gavroche, un autre à Fadette, un à Marie d'après la mare au diable, Rémi de sans famille et Oliver en hommage à Dickens.
Une très bonne idée. Je remercie vivement Babelio et les éditions Amaterra qui m'ont permis cette belle découverte et donné envie de lire les autres livres, pour retrouver la magie de l'enfance.
pour extraits voir mon blog...

Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Un dimanche, à table :
— Ma Choupette, peux-tu aller chercher de l'eau dans la cuisine, s'il te plait ?
— Pourquoi c'est à moi d'y aller ? Je ne suis pas votre servante !
— Oh là là ! Ne fais pas ta Cosette. On n'est pas chez les Thénardier...

Avec ce petit album jeunesse, notre fille a enfin pu découvrir qui était cette fameuse Cosette et vérifier au passage que :
1. Aller chercher une bouteille d'eau dans la cuisine, c'est beaucoup plus facile que traverser une forêt la nuit pour remplir un seau au puits.
2. Ses parents sont éminemment plus sympathiques que le couple Thénardier — surtout sa maman ! (C'est moi qui écris la critique alors j'en profite)
3. L'ancien temps, c'est bien pour les histoires, mais c'est quand même plus chouette de vivre à notre époque.

Les illustrations assez sombres de Marie Paruit, en noir et blanc avec juste une touche de jaune, ne l'ont pas vraiment emballée. Pour ma part, j'ai bien aimé leur côté graphique et rétro.

"Cosette" fait partie d'une série d'albums, comme "Gavroche" ou "Rémi", visant à placer « Les grands textes à hauteur d'enfant ». Et concernant "Les misérables", le pari est tenu. Avec un vocabulaire accessible aux jeunes lecteurs, Alain Paraillous présente la situation de la petite Cosette dans tout ce qu'elle comporte de malheur et d'injustice. Sa rencontre avec Jean Valjean dans la forêt est aussi émouvante que dans le roman. le dernier chapitre qui sert d'épilogue résume en quelques lignes sa vie auprès de son bienfaiteur puis son amour pour Marius. J'ai trouvé cela un peu sec sur le moment, mais avec le recul, je comprends que l'auteur a voulu se focaliser sur l'enfance de l'héroïne tout en donnant une touche "conte de fées" à la conclusion.

Mention spéciale pour la note biographique sur Victor Hugo en dernière page, qui permet, avec des mots très simples, de situer l'auteur et son oeuvre.

Un grand merci à Babelio et aux Éditions amaterra pour cette jolie lecture, sésame offert aux enfants pour commencer à découvrir les trésors de notre littérature.
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En réalité, cela fait du bien de se replonger dans la littérature « jeunesse ». Et il est plaisant de retrouver les personnages de nos oeuvres classiques revisitées (le terme est à la mode) pour les enfants.
Premier point positif, cette idée très intelligente de faire connaitre des personnages comme « Cosette », « Gavroche », «La petite Fadette , «Oliver Twist » ou « Rémi » de Sans famille à travers de petits opuscules qui respectent le fond de l'histoire concernée. Il y a en effet autant d'occasions de rêver en s'endormant à ces héros du passé tous bien sympathiques, qu'avec de nouveaux personnages inventés pour l'occasion. Les deux sont permis. Mais cette initiative permet de transmettre délicatement ces éléments de notre histoire culturelle avec beaucoup de douceur. Je suis persuadé qu'un ado qui aura connu Cosette et Gavroche dans son enfance ne recevra pas «Les misérables » de la même façon que son copain qui n'en n'avait jamais entendu parler.
Un autre point positif réside également dans l'utilisation, à travers le texte de mots qui ne sont pas forcément d'un usage courant pour les enfants d'aujourd'hui (Auberge, cheminée, Alouette, etc…) C'est l'occasion pour un adulte de transmettre des éléments de vocabulaire complémentaires intéressants, de susciter la discussion en ouvrant un peu le champ du récit, par exemple sur le mode de vie de l'époque.
Ce qui est également très agréable, c'est la qualité du livre. L'objet est bien fait et la couverture et la reliure sont soignées. L'enfant possède ainsi un « vrai livre ».
L'idée d'inclure en fin d'ouvrage une notice sur Victor Hugo est excellente.
Le texte et simple mais pas simpliste et offre des pistes de réflexion ou d'interrogation pour l'enfant qui lit déjà seul. En revanche, je trouve que les illustrations sont un peu bâclées. Les enfants méritent qu'on leur propose des choses qui peuvent développer leur sens du beau. (Ou alors peut-être ai-je trop perdu mon âme d'enfant, et je n'ai pas su voir ces dessins avec le bon regard) .
En tout cas, merci à Babelio et aux éditions amaterra de m'avoir permis de me replonger dans ce type de littérature que j'avais laissé de côté depuis bien longtemps. C'est une petite expérience très agréable.
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« Cosette d'après les misérables de Victor Hugo » de Alain Paraillous.
On connaît quasiment tous l'histoire touchante de Cosette.
Sa maman devant partir travailler à l'usine, elle doit confier Cosette et la laisse à un couple d'aubergistes qui au premier abord ont l'air d'être de bonnes personnes. Mais ils cachent bien leur jeu, ce sont des gens malhonnêtes et méchants et Cosette va très vite s'en rendre compte.
Traitée comme une esclave, elle ne compte plus les coups qui lui infligent.
Jusqu'au jour où Cosette fait la connaissance de Jean Valjean.
Cette histoire dès 6 ans est écrite de façon fluide et compréhensible pour les enfants.
Une histoire émouvante et touchante.

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En exil, Victor Hugo a rédigé « Les misérables » dans un état de fièvre. Beaucoup de choses ont naturellement été racontées à propos de ce roman. A cette époque, il venait de perdre sa fille Léopoldine et la disgrâce le désignait comme étant un séditieux de la pire espèce à cause de son engagement politique. Alors, pour conjurer les avanies, il a créé des personnages de fiction rapidement transformés en archétypes, avec des qualités et des défauts, du courage, de la ladrerie et de l'arrogance. Thénardier, Javert, Cosette et Gavroche sont devenus des antonomases, dont chacun connaît le sens. le défi du duo Maxe L'Hermentier et Looky a été de se réapproprier ce classique maintes fois adapté en bédé, au cinéma et au théâtre et de lui apporter une vision personnelle. Ce deuxième tome se focalise sur Cosette, pauvrette hébergée par les époux Thénardier et malmenée par le couple, malgré le fait que sa mère paie une pension en se sacrifiant au labeur. L'ancien maire autant qu'ancien bagnard évadé, Jean Valjean, décide de la tirer de cette impasse en la prenant sous son aile. Un choix d'autant plus compliqué que l'inspecteur de police Javert a fait voeu de le renvoyer sous les verrous.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Soudain, le seau parut à Cosette beaucoup moins lourd. En même temps, elle sentit sur l'anse une forte main près des siennes.
Elle leva les yeux et distingua un homme à côté d'elle. Cosette n'eut pas peur. Elle entendit une voix grave lui dire :
— Mon enfant, ce seau est bien lourd.
— Oui, monsieur.
— Donne-le-moi, je vais le porter.
Elle lâcha l'anse et se mit à marcher à côté de l'inconnu.
— Quel est ton nom, petite ?
— Cosette, monsieur
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Cosette ne riait jamais. Elle avait tant pleuré que plus aucune larme ne coulait de ses grands yeux tristes.
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