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EAN : 9782702449165
240 pages
Le Masque (20/03/2019)
3.58/5   86 notes
Résumé :
Après avoir participé à un concours en ligne, Julie et Théo gagnent un week-end pour deux tous frais compris dans une sublime villa à la montagne près du lac des corbeaux. Pour ce jeune couple modeste, c'est le voyage de noces qu'ils n'ont jamais pu s'offrir. Sur place, le rêve s'arrête net lorsqu'ils voient débarquer un autre couple, eux aussi vainqueurs du concours. Comble de la malchance, le lieu, perdu dans la nature enneigée, ne semble pas desservi par le résea... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
3,58

sur 86 notes
Un couple, Julie et Théo sont les heureux gagnants d'un concours où ils rejoignent une maison tout confort en pleine montagne. Ils sont aux anges. Première surprise néanmoins quand un second couple arrive prenant Julie pour la domestique. Les âmes s'échauffent et la tension monte. Si Julie et Théo sont bien décidés à rester, le second couple Simon et Agathe souhaitent prendre la poudre d'escampette. Ils tentent d'appeler l'organisateur mais aucun réseau. Ils tentent de voir plus loin la maison mais le grillage est électrique. La tension monte crescendo. Puis les galères arrivent lorsque Agathe disparaît mystérieusement en forêt aux côtés de Julie.

Le cri des corbeaux est une sorte de polar mystique où la peur est en toile de fond. Plusieurs chapitres nous replongent dans le passé des protagonistes où chacun a vécu un terrible traumatisme teinté de peur et de phobie.

Un roman qui tiendra certainement en haleine les amateurs du genre mais dont je suis passée à côté. L'atmosphère m'a semblé insipide et les personnages détachés de l'histoire. Je n'ai ressenti aucune tension. À peine un léger intérêt à découvrir le dénouement de cette histoire assez décousue et abracadabrante. le roman est peut-être sauvé, selon moi, par ces flashbacks dans le passé qui apportent un peu de réalisme et par une fin à laquelle je ne m'attendais pas et qui sans me réjouir ne m'a pas déçue. Un premier roman sur lequel donc je suis mitigée et pas vraiment convaincue.
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Avoir peur, c'est être en danger. Quatre adultes en feront les frais
*
Un pitch intéressant et original. Grâce à un concours, un jeune couple passera quelques jours dans un chalet tout confort au milieu des montagnes. Puis encore un autre couple non prévu arrive peu de temps après. Les quatre personnes s'entendent très mal et découvrent des faits inquiétants (coupure d'électricité, réseau absent, barrières électrifiées). Un des protagonistes disparait. Volatilisé ! Et voilà qu'une ambiance à la "Dix petits nègres" s'installe.
Un huis-clos bien oppressant me saisit à la gorge. Dans ce récit, il ne fait pas bon d'avoir peur. D'avoir des phobies.
*
On se questionne sur l'identité de la personne qui joue avec les nerfs des invités. Qui détient les fils des marionnettes?
Avec des courts articles psychologiques centrés sur les peurs en début de chaque chapitre, je croyais avoir deviné le sujet de l'intrigue.
Mais non, je me suis fait avoir comme une bleue. Tombée dans le panneau !
Un rythme essoufflé, pas de temps mort, on se met dans la peau de chaque personnage, on s'effraie, on jette un oeil derrière sa porte, on fouille notre mémoire, on enquête nous-même; mais jamais on ne peut deviner cette fin.
*
Conçu comme un "Whodunit" british, un polar qui a bien sa place dans l'édition du Masque ! Court mais costaud! Chapeau l'auteur !
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Il y avait le Silence des Agneaux.

Et voilà que les corbeaux se mettent à faire du bruit. le Cri des Corbeaux donc.

Je ne sais pas vous mais j'ai toujours croisé au hasard de mes pérégrinations littéraires les fameux petits livres ni vraiment jaunes, ni réellement oranges de la collection le Masque. Puis depuis 2012, plus rien … Tout fout le camp, décidément.

Quelle ne fut pas ma surprise il y a peu de la voir revenir avec des couvertures toujours aussi reconnaissables mais aux couleurs flashouilles so 2019 ! Je me suis donc empressé de me procurer le vert ouvrage de Matthieu Parcaroli, LE CRI DU CORBEAU …

Dans ce livre, il va être question de peur. L'auteur cite d'ailleurs Maxime Chattam en début d'ouvrage pour offrir sa vision de la PEUR. Qui peut revêtir différentes formes.

L'histoire débute avec Julie et Théo qui se retrouvent dans une splendide villa à la montagne, après avoir gagné un concours sur internet. Leur extase va être de courte durée car ils sont vite rejoints par un couple de parisiens qui a également gagné le fameux concours. Ils vont devoir cohabiter dans un climat qui ne semble pas tellement très chaleureux …

Peu à peu, les événements vont devenir inquiétants et Matthieu Parcarroli va jouer à nous faire peur… Les phobies étant au centre de son intrigue et de ce huis-clos oppressant.

J'ai retrouvé le plaisir d'une lecture prenante, qui monte crescendo dans l'inquiétude. Malgré quelques effets un peu faciles pour ménager de « faux » suspense à la fin des chapitres, surtout en début d'ouvrage, on lit à grande vitesse pour savoir ce qui va arriver. Pour tenter de comprendre…

Le final m'a peut-être un peu déçu car rapide et peu développé, à mon goût. L'auteur explique d'ailleurs que ce livre est, à la base, une nouvelle retravaillée, je suis persuadé que c'est un format qui convenait mieux pour cette fin justement.

Une lecture sans prise de tête et pour le plaisir de frissonner un peu. Je reste curieux de découvrir le prochain roman de l'auteur, qui en a sous le pied il me semble !

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Quais du Polar est terminé depuis deux jours, avec dans notre besace plein de bons souvenir, et encore plus d'idées de polars à lire, mais avant de revenir sur l'événement on avait envie de vous parler roman policier étonnant dont l' auteur Matthieu Parcaroli n'est pas un des invités, mais espérons que l'erreur soit rattrapé l'année prochaine.

Matthieu, on le connait un peu grâce aux réseaux sociaux, il est très présent sur twitter (qui a dit comme blog baz'art? ) sous son pseudo Parcamatt et cela fait quelques semaines qu'on savait qu'il allait publier un roman policier dans la si prestigieuse collection du Masque suite au premier prix d'un concours d'écriture auquel il avait participé..

On l'attendait donc de pied ferme, tout en ayant un peu peur de ne pas l'apprécier, vu qu'on échange un peu lui et moi mais, Ouf triple, OUF, les deux membres de la rédaction qui l'ont lu ( vive la pluralité dans ce cas pour tendre à l'objectivité) l'ont dévoré avec le même appétit..:

J'ai commencé "Le cri des corbeaux" sans lire la 4ème de couverture, pour limiter au maximum d éventuels indices qui orienteraient ma lecture, et donc il vaut mieux vous présenter " le cri des corbeaux" de la même façon, sinon le suspens risque d'être top éventé Disons simplement que le livre commence quand Julie et Theo, un jeune couple sans histoire, ont gagné un week-end à un jeu concours.

Voiture privée pour les amener sur les lieux, immense villa à l'arrivée avec jacuzzi et placards remplis de victuailles.

Le tableau semble parfait mais... pas pour longtemps.

Les super pouvoirs du "Cri des corbeaux ":

🔺 Il est court ! Vous allez me dire que ce n'est pas un argument, mais pour moi si car un des reproches que je ferai à pas mal de polars est qu'ils ont souvent 150 pages en trop. Ici pas de redite pas d'essouflement.

🔺Le cri des corbeaux joue avec nos peurs et nos phobies ( peur de l'eau,des arraignées) et vous comprendrez qu'à la fin les tenants et les aboutissants de la manière de le faire..

🔺J'ai eu beau chercher le pourquoi du comment, je n'ai absolument rien deviné et je ne m'attendais pas au dénouement assez étonnant.

Être totalement surprise c'est un vrai plaisir de lectrice.

Par contre si vous connaissez la fin, pour moi cela n'a plus d'intérêt donc bouchez vous les oreilles si quelqu'un commence à donner trop de détails et attention au spoiler dans certains articles.

Vous l'aurez aisément compris: le Cri des corbeaux, conçu sous le modèle des "10 petits nègres" (allez, on peut simplement dévoiler cela, du coup sa présence dans la collection du masque est on ne peut plus justifié est un polar impossible de le lâcher avant, et on hâte de découvrir les prochains romans de Mathieu allias Parcamatt !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un récit qui se lit rapidement du au petit nombre de pages 240, une intrigue plaisante à lire.

Nous suivons ici un jeune couple d'amoureux Théo et Julie qui ont gagné à leur plus grand bonheur un week-end en amoureux dans une villa au milieu des montagnes.

Tout commence lors du trajet avec le conducteur de la voiture plutôt mystérieux qui ne souhaite rien dévoiler du trajet, il est impossible pour le couple de savoir ou il se rende et aussitôt sa mission accomplie le chauffeur s'en va en les laissant au pied de la maison.

Ils n'ont aucun autre moyen de locomotion et en arrivant dans cette maison après la visite de celle-ci, le couple s'aperçoit que le réseau téléphonique ne fonctionne pas dans ce coin.

Pour couronner le tout une panne d'électricité arrive à ce moment la et ce n'est que le début des incidents qui vont s'enchaîner à grande vitesse.

Beaucoup de lecteurs indiquent qu'il s'agit d'un huis-clos pourtant toute l'action ne se déroule pas dans la maison mais également à proximité, les pages se tournent rapidement mais cependant à mes yeux cela n'est pas un huis-clos des plus haletant, la situation est certes intrigante mais à mes yeux cela n'a rien eu d'oppressant.

J'ai aimé les passages dans le passé des personnages qui permettent de voir ce qu'il leur est arrivé durant leur jeunesse.

La fin est également en demi-teinte à mes yeux beaucoup ont aimé mais j'ai trouvé celle-ci un peu facile et rapide.

Cependant pour un premier roman ce livre est plutôt agréable à lire.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Combien de temps était-elle restée endormie? Elle n'avait aucune notion de temps et avait laissé sa montre à la villa. Quant à son portable elle avait beau fouiller, elle ne l'avait plus. En croquant dans un pomme, elle eut soudain une vision que toutes les petites filles avaient du avoir enfant. Elle recracha le morceau qu'elle avait dans la bouche. Et si la pomme était empoisonnée? Et toi, idiote, tu tombes dedans dans le premier piège tendu.
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« Elle était confinée dans un cube de cinquante centimètres d’arête. Véritable compression humaine qui n’aurait pas déplu à l’artiste César. Elle ne pouvait plus bouger le moindre membre. Même remuer le petit doigt était devenu une torture. Alors même qu’elle sentait sa vue se troubler, les parois s’écartèrent d’un seul coup afin de retrouver leurs places initiales, la laissant seule avec son effroi. »
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La peur est présente dès notre naissance. Que dire de ce traumatisme ? Passer neuf mois au chaud dans le ventre de notre mère pour le quitter d'un seul coup, n'est-ce pas angoissant ? Le petit enfant a déjà des peurs bien marquées: peur de l'étranger, peur de l'inconnu, peur de la séparation, puis vient la peur du noir, la peur de l'orage, la peur des monstres dans le placard.... " extrait des notes du docteur Embow"
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Simon s'approcha du bord du lac, attiré par une pancarte que la poudreuse, emportée par le vent, avait recouverte. Il la nettoya d'un revers de main pour y découvrir une inscription sur un fond rouge :
LAC DES CORBEAUX
Il scruta un instant la surface noirâtre qui contrastait avec la blancheur alentour et dut réprimer un frisson pour ne pas montrer sa peur à Julie. Elle s'était approchée elle aussi, mue par la curiosité de découvrir ce que cachait ce panneau.
- Ca me donne froid dans le dos !
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« Mark Twain disait : « Ma vie a été remplie de tragédies dont certaines ont vraiment eu lieu ». Il faut écouter le moins possible ce que le cerveau vous dicte. Il va intellectualiser votre anxiété en la projetant dans le futur le plus négatif qui soit. Le patient phobique va s’inventer des événements néfastes qui ne se sont pas encore produits et qui ne se produiront – pour la plupart – jamais. «
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