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My Korean Lover tome 1 sur 3
EAN : 9782016286012
396 pages
Hachette (09/09/2020)
3.5/5   116 notes
Résumé :
Lila, une photographe parisienne, tombe par hasard dans une rue de la capitale sur un célèbre groupe de k-pop, les King. Choisie pour gérer les photographies de ces quatre stars durant leur tournée, elle découvre une culture aux antipodes de la sienne.
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"En attendant les chansons, nous les écoutions jouer l'achèvement de toute carrière, chanter l'ambition de la réussite et composer le sens de la vie, selon eux, selon ceux qui dansaient en rythme, selon ceux qui les enviaient et même selon ceux qui les détestaient."

Une foule surexcitée, se faufiler discrètement, un air prétentieux, un fashion addict, un rêve à peine effleuré, un début d'admiration, une journée détonante, une transe artistique, des cris stridents, l'humain derrière la star, une vue saisissante, une sensation d'inconfort, une idée démoniaque, un sourire effronté, l'envers du décor, un geste louable, une moue de victoire, un reportage photo, le rythme cardiaque qui s'emballe, un nouveau monde, des gestes doux, une vue à couper le souffle, un talent certain, des péripéties, une inconvenance folle, une aventure qui commence, un fou rire partagé, travailler dur, spectacles et illusions, un masque d'artiste professionnel, de l'ardeur, une contrée inconnue, de la malveillance, une image de marque, une humiliation publique, du perfectionnisme, de la déstabilisation, capturer l'instant présent, une constante pression, des différences, une chape de plomb, des vibrations intenses, une blessure invisible, une attirance magnétique...


Du franc-parler, du tonus, de l'émotion pour cette romance intéressante et prenante.
Elle se passe en Corée du Sud, dans le milieu de la K-pop.

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My Korean Lover c'est l'histoire d'une jeune photographe parisienne : Lila, qui est choisie pour participer à un projet photo au sein de l'industrie musicale coréenne. Elle est chargée de suivre le groupe de K-Pop en vogue du moment, les KING, durant leur tournée, pour gérer les photographies de ces quatre stars. Lila n'y connaît absolument rien en K-Pop, et se retrouve alors plongée dans une culture dont elle est complétement étrangère. Et bon, comme on peut s'en douter, il y a de l'amour dans l'air.

Ce que je ne peux pas enlever à Maud Parent, malgré mon avis plutôt négatif sur son roman, c'est l'écriture. Elle écrit plutôt bien, a du vocabulaire, de bonnes métaphores, ... Une petite faiblesse, peut-être, au niveau des dialogues, où l'on ne savait parfois pas trop qui parlait. Mais le soucis, c'est que nous avons, d'un côté, d'énormes paragraphes dithyrambiques, du vocabulaire très riche, ... bref, une écriture plutôt mûre. Avec d'un autre côté, des personnages complètement immatures au possible. Et du coup, il y a comme une sorte de gros décalage tout au long du roman. Et c'est d'ailleurs ce qui m'a le plus dérangé durant toute la durée du récit : l'immaturité des personnages. J'étais complétement effarée des dialogues et des comportements des protagonistes. Ces derniers étant censés être des adultes. Alors certes, de jeunes adultes, mais des adultes tout de même (Lila à la vingtaine – 23 ans si je me souviens bien – et les autres personnages tournent autour de ce chiffre également s'ils ne sont pas beaucoup plus âgés). Mais là, j'avais clairement l'impression d'avoir affaire à des collégiens… Certaines situations devenaient complétement surréalistes, tellement les personnages réagissaient de manière enfantine. Je suis plusieurs fois restée bouche bée devant le livre tellement c'était n'importe quoi. Leurs mentalités, les dialogues et leur humour « pipi caca », leurs comportements… tout puait l'immaturité. Et pour des adultes en plein dans la vie active, avec un travail sérieux, et normalement en train de bosser d'arrache-pied (surtout en Corée), c'était juste complétement décalé, et ça me faisait sortir de l'histoire.

Le premier point étant qu'on ne voit quasiment jamais les personnages bosser. Lila et le staff passent leurs soirées à se bourrer la gueule, alors même qu'ils sont en pleine tournée, avec un planning censé être « ultra chargé ». Ils font le mur comme des bébés et passent leur temps à s'enfuir de leurs supérieurs (et dans le sens premier du terme) parce qu'ils ne veulent pas rentrer travailler, mais continuer à faire la fête et se manger une cuite. Mais où sommes-nous ? C'est dommage, car cela aurait vraiment été intéressant d'être plongé au coeur du monde professionnel de l'industrie du divertissement. Mais non, les personnages ont du temps libre à foison, et c'est à se demander s'ils ne sont pas en vacances. le tout, camouflé dans des ellipses invisibles…

C'est d'autant plus le cas pour le personnage de Nanae, une trainee avec qui Lila va très rapidement se lier d'amitié. Une amitié certes, un peu « gnagnan », mais très forte. Et bien Nanae, elle passe son temps avec Lila, comme si elle avait tout le temps libre du monde. Pourtant, s'il y a bien une chose avec laquelle on nous bassine, c'est le travail acharné des trainees. Ils ont à peine le temps de dormir, mais Nanae fait les boutiques, va en soirée, sort avec Lila etc. J'étais un peu sceptique… la justification, si c'en est une, et je ne pense pas, étant bien trop faible à mon goût. Cela dit, Nanae reste pour moi le personnage le moins insupportable du roman, et aussi la plus mature du lot (mais vous me direz, ce n'est pas bien compliqué).

Le personnage de Kim Kong… (au nom de scène plus que discutable…) est censé être le lead masculin du roman qui sera le « love interest » de l'héroïne, mais il n'apparaît qu'au bout de 200 pages ! Sur un livre qui en fait 326… du coup, lorsque les deux protagonistes commencent enfin à interagir entre eux, ça va beaucoup trop vite ! Encore une fois, j'ai trouvé ça complétement surréaliste ! Dans le sens où il n'y avait strictement aucune suite logique dans les événements de leur relation. Lila elle-même le reconnaît dans le roman. Leur relation n'a juste aucun sens, n'a aucune profondeur, et n'est pas crédible pour un sou. de plus, Kim et Lila ne passent aucun bon moment ensemble, tellement leur relation est juste toxique. Je ne peux en compter que deux ou trois qui se déroulent plutôt bien, et ce sont tous des moments où aucun d'eux n'ouvrent la bouche.
Ce mec est juste une énorme drama queen. Il met du temps à apparaître dans le roman, mais quand il apparaît… Il fait bien savoir qu'il est là ! À chaque fois qu'il ouvre la bouche ou qu'il écrit un message, c'est pour déblatérer d'énormes tirades dramatiques à en faire blêmir Edward dans Twilight. Il passe juste clairement sont temps à chouiner. D'autant plus que la fin du roman m'a convaincue de l'inutilité même de son personnage, puisque le rôle minime qu'il endosse, aurait très bien pu être assuré par un autre protagoniste beaucoup plus utile que lui et qui faisait passer un message. Car, au final, Kim prend une importance qu'il n'a pas.

Au sein de l'agence, Lila fera aussi la rencontre des membres des Panthers, le girlsband à succès de l'agence, et à partir de là, je me serais crue dans High School Musical. Les membres du groupes sont d'un cliché… ce sont des personnages méchants juste pour être méchant. C'est tout. Zéro profondeur, aucun développement, rien. Elles sont juste là parce qu'il faut bien des gens pas gentils dans le roman. de ce fait, elles n'ont aucune crédibilité. Il y a une tentative de justification de leur comportement, mais c'est tout juste effleuré et tellement minime que ça ne prend pas.

Il y a aussi de nombreuses incohérences et du non-sens à foison. J'ai passé quasi l'entièreté du roman en me disant « mais tout ceci n'a aucun sens ».

Un point positif tout de même, c'est que beaucoup de sujets très intéressants du point de vue de la culture coréenne sont abordés : la chirurgie esthétique, les fans, les conditions de travail, l'armée, la sexualité, le culte de la perfection, l'importance du groupe sanguin, le rapport aux tatouages etc. Ce sujets sont mentionnés de manière assez informatives. On voit que l'auteure s'est beaucoup renseignée à ce propos, mais ce qui m'a dérangé est le manque cruel de nuance et de profondeur. Maud Parent aborde ces thématiques de manière très clichées et conservatrice (beaucoup de choses ont quand même évolué depuis), et pour la plupart, c'était dans le jugement et la dénonciation uniquement. Et j'ai beaucoup de mal avec ce genre de pointage de doigt. Je trouve que ces sujets ont été abordés de manière trop unilatérale et sans prendre en compte la différence de culture et de pensées, et donc de mentalité.

Malgré tout ça, je n'ai pas totalement subit la lecture de ce roman. Tout d'abord dû au fait que les chapitres ont un format assez court et rapide. On passe d'une situation à une autre sans traîner en longueur (même si j'ai trouvé les titres de chapitres absolument insupportables avec ce format des « moi je »), donc ma lecture a été plutôt rapide. Je ne me suis pas spécialement ennuyée alors même qu'ils ne se passaient pas forcément de grandes folies. Mais la lumière de ce roman est clairement sa fin. Sans tourner autour du pot, j'ai adoré la fin que j'ai trouvé juste magnifique, et j'ai adoré être menée en bateau par ce titre trompeur. Alors certes, je l'avais vu venir à des kilomètres, mais c'était vraiment bien fait. le changement d'ambiance était tel que j'avais littéralement l'impression de lire un roman complétement différent. Tout était mieux que l'entièreté du récit. La manière d'écrire, le côté très poétique, la construction du texte etc. Vraiment, je me demande bien pourquoi toute l'histoire n'a pas été écrite de cette façon. Aucune once d'immaturité dans les dernières pages. Nous avons vraiment le droit à une fin de qualité avec la justification du titre de « My Korean Lover » qui n'est finalement pas du tout ce que l'on croit…
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Pour commencer, j'ai découvert ce livre dans un tout petit article publié dans le K-pop life magazine n°39 (un magazine sur la k-pop). Heureuse de voir que la culture coréenne et la k-pop arrivent peu à peu dans nos librairies, je me suis laissée tenter par " Ce sera moi" de Lyla Lee puis par "My Korean Lover" de Maud Parent. Il y a quelques temps, j'ai lu "K-pop Love Story" tomes 1, 2 et 2.5 d'Ae Jung ainsi que K-pop Révolution du même auteur et j'étais assez déçue par cet aspect fan-fiction. Je suis donc à la recherche d'un roman travaillé, profond qui nous embarque complètement dans son univers.

C'est avec cette idée en tête que je me suis procurée "My Korean Lover" et lors de sa réception, quelques avis négatifs me sont parvenus. Ces avis m'ont pas mal refroidi et c'est sûrement pour cela que j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire dès le premier chapitre. Bon.. Je n'ai pas abandonné et j'ai réussi à terminer ce livre pour pouvoir vous en parler. Sincèrement, je suis mitigée, c'est pourquoi je vais énoncer les points négatifs et les points positifs. Attention, ce n'est que mon avis, libre à vous de lire ce roman pour vous faire votre propre avis !

Le négatif :

Dès la première page, dès le titre du premier chapitre, j'ai grincé des dents... le ton est donné, les fans de k-pop sont des groupies ? Ah.. Ce terme ne passe pas du tout avec moi. Oui, je m'intéresse beaucoup à la culture coréenne, à sa langue et à sa musique. Ce n'est pas pour autant que je suis une groupie hystérique, dès que j'entends le groupe que j'apprécie, passer à la radio. En France, les fans sont plutôt respectueuses des groupes qu'elles soutiennent. Pour ceux qui ne connaissent pas le sens du mot groupie, le voici : Jeune admirateur (souvent admiratrice) inconditionnel(le) d'un chanteur, d'un groupe de musique. (Merci google pour ton explication). Bon, si on passe outre ce terme, on va vite comprendre que l'héroïne ne connait rien à la k-pop, ni à la culture coréenne et c'est donc par ignorance qu'elle va désigner ainsi les fans présents au concert des KING (célèbre groupe de kpop dans l'histoire).

Parlons maintenant de cette héroïne ! Qui est-elle ? On se le demande pendant un certain temps ! le récit est à la première personne du singulier, nous sommes donc dans la tête de l'héroïne dès la première ligne, toutefois, on apprend son prénom qu'à la page 57 ! Lila Blanchet, parisienne et photographe. K-pop et photographie, ce livre avait tout pour me plaire ! Enfin, pour parler un peu plus de ce personnage, Lila a parfois un comportement dérangeant... Au début, elle m'est apparu comme très joyeuse et fêtarde, mais très vite elle a eu un comportement digne d'un stalker ... Ça ne m'a pas plu.


Le récit est à la première personne du singulier et si on a un doute, il suffit de regarder les titres des différents chapitres : "Moi et ces groupies" - "Moi, Mookie et Wikipédia" - Moi et ceci, moi et cela..... Au secours ! le moi je, moi je... Ça m'insupporte dans la vie de tous les jours et là, de voir ce genre de titre se répéter, ça n'est passé. D'ailleurs, ces chapitres sont en fait des scénettes. Chaque chapitre est plutôt court et dès qu'on en change, on fait face à une nouvelle situation, un nouvel endroit, etc. le format peut être intéressant, mais quand on veut pouvoir se plonger dans l'histoire et vivre pleinement l'aventure du personnage principal, on a besoin de plus de développement, plus de récit, une meilleure construction.

Je souhaite maintenant parler d'un autre personnage féminin, Nanae. C'est une jeune femme coréenne qui va servir de guide à notre héroïne lors de son séjour à Séoul. Nanae est avant tout Trainee dans l'agence des KING, la MC Corporation. Les Trainee sont les stagiaires d'une agence. Ils sont en plein apprentissage pour intégrer un groupe et devenir des Idoles. de ce que je sais et de ce que j'imagine, un Trainee doit faire beaucoup de sacrifices et travailler d'arrache-pied pour montrer sa détermination ou pour se faire remarquer au sein de son agence. L'industrie musicale K-pop est très compétitive et, même si de plus en plus de groupes débutent, très peu se font une place dans l'industrie. Tout ça pour dire que dans ce roman, Nanae ne me donne pas le sentiment de travailler énormément, car elle est souvent avec Lila en train de se balader ici et là. Bien évidemment, dans la réalité, je souhaite à tous les artistes, stagiaires ou confirmés, de s'amuser et de s'entourer d'ami(e)s !

Je ne vais pas faire un paragraphe sur chaque personnage présent dans l'ouvrage, mais pour résumer, la plupart ne m'ont pas convaincu. Kim Kong, le leader des KING, est très spécial... Son attitude, sa façon de parler, ses relations... Je n'arrivais pas à le comprendre ou à le cerner. Pourtant, c'est un personnage important. D'ailleurs, la romance qui doit y avoir entre ce protagoniste et l'héroïne ne m'a pas du tout transportée. Encore une fois, ça manque de profondeur, de développement.

Enfin, le dernier point va me faire une belle transition entre le négatif et le positif. L'autrice est fan de k-pop et on voit qu'elle s'intéresse à tout ce qui entoure un groupe : la période d'apprentissage des Trainee, la consécration en tant qu'Idole, les sacrifices à faire pour réussir, faire l'impasse sur une vie privée, etc... Je trouve ça super de vouloir expliquer aux lecteurs comment se forme un groupe, comment vit une Idole, que se passe-t-il en coulisse, mais pour le format utilisé, l'autrice veut dénoncer trop de choses d'un seul coup et ne prend pas le temps de développer. Par exemple, Maud Parent évoque dans son roman le suicide, la grossophobie, le culte de la beauté en Corée-du-sud, et bien d'autres sujets sensibles ou carrément tabou au pays du matin calme, sans approfondir son idée. Je me demande donc... Est-ce là pour planter le décors ou pour nous remettre en question ? Je veux bien qu'on aborde ces sujets difficiles, mais il faut y mettre les formes !

Le positif :

Passons désormais aux points positifs de ce roman ! Même si je ne me suis pas attachée au personnage de Lila, je suis quand même contente de voir qu'elle évolue peu à peu. Au début, elle ne connaît rien à la culture coréenne et ne se montre pas tendre avec les fans du groupe KING, puis, au fur et à mesure, elle s'intéresse à la K-pop, aux traditions du pays, à sa langue. J'ai apprécié voir quelques points culture, par exemple : Il faut toujours retirer ses chaussures avant d'entrer chez quelqu'un. Il ne faut pas se moucher en public, mais renifler ça passe mieux ! Il faut accepter la nourriture ou la boisson offerte par un aîné, avec les deux mains en signe de respect.

Le récit évoque plusieurs fois les différences culturelles, mais explique que même si on ne parle pas la même langue et qu'on n'a pas la même culture, on peut se comprendre, on peut apprendre à se connaître et on peut s'aimer.

Je termine l'aspect positif par le livre en lui-même. Cette couverture... Elle est magnifique ! L'illustration est magnifique. La première fois que je l'ai vu, j'ai eu l'impression de voir WonHo (ex-Monsta X) non ? En tout cas, bravo l'artiste !

En conclusion :

Ce roman a des défauts , on voit clairement que c'est à la base une fanfiction sûrement publiée sur la plateforme Wattpad. L'éditeur Hachette nous a habitués à mieux... Il va dans la facilité et ça ne me convient pas. Ce roman pouvait être tellement meilleur, plus abouti, plus travaillé. Les thèmes abordés sont des sujets dont il ne faut plus avoir peur de parler, mais encore une fois, il faut que ce soit expliqué avec les bons mots.


À la fin du roman, on voit qu'un second tome est prévu.. Qu'est-ce que ça va donner ? Je ne sais pas.. Sincèrement, je n'ai pas envie de me procurer la suite. Ce premier tome, s'il avait été retravaillé et approfondi, aurait pu faire, selon moi, deux tomes.

Je vous invite à lire ce roman pour vous faire votre propre avis ! Moi, je vais me plonger dans un tout autre univers, mais je pense revenir sur la k-pop avec le roman de Stephan Lee "K-pop confidentiel" . A bientôt !
Lien : https://lespagesquitournent...
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C'est accompagné du groupe BTS que je rédige mon avis sur My Korean Lover de Maud Parent, si vous ne les connaissez pas, le groupe BTS ( Bangtan Boys ) est un boys band coréen et si vous n'avez pas encore lu le livre de Maud Parent, My Korean lover parle d'une rencontre entre une jeune française et un groupe de k-pop, les KING.
Généralement j'évite tous les livres qui touche de près ou de loin qui parle de musique mais je vous rassure il m'arrive parfois de faire des exceptions tant l'histoire semble accrocheuse et ici ça été le cas. J'ai eu un coup de foudre pour la couverture et son titre et j'ai eu envie de découvrir l'histoire qui se cachait derrière et je n'ai pas été déçue bien au contraire j'ai hâte de lire la suite.
Quand j'ai refermé le livre de Maud, je me suis mise à réfléchir sur ce que je venais de vivre et de ressentir. On ne se rend pas vraiment compte de ce qu'il se passe une fois que le rideau se baisse, une fois que les caméras sont éteintes et l'auteur nous dévoile l'envers du décor et c'est avec un regard neuf qu'on regarde les groupes de musique.
On va vivre au rythme de Lila c'est à dire à cent à l'heure, en tant que photographe professionnelle, elle se fait remarquer par une société de production musicale coréenne ( pensez bien que j'aurais beaucoup aimé être à sa place) et elle part à plus de 9000 km de chez elle, pour suivre le célèbre groupe : les KING. La vie en Corée n'est pas la même qu'en France, la vie est très différente mais grâce à l'aide ses nouveaux amis la jeune femme va très vite s'adapter et vivre au même rythme qu'eux.
Pour ce qui est de nos personnages, prinipaux comme secondaires, cela a été un coup de foudre ! J'ai aimé chaque personnages de ce livre, ils apportent une touche d'originalité à l'histoire en ayant chacun une personnalité bien disctinctes des uns des autres. On s'attache à eux dès les premières lignes, on rigole avec eux et on pleure avec eux. J'ai vraiment eu cette sensation de faire partie intégrante de cette nouvelle bande d'amis et de vivre cette aventure avec eux.
J'ai eu un gros coup de coeur pour le personnage de Lila, c'est une jeune femme maladroite mais qui est un véritable rayon de soleil. Elle m'a fait sourire avec son côté maladroit, son côté je profite de la vie et cette insouciance. Elle apporte un vent de légèreté qui m'a énormément plus et sincérement j'ai hâte de la retrouver dans le second tome que nous découvrirons en 2021.
C'est avec beaucoup d'émotions que j'ai achevé ma lecture et le coeur lourd que j'ai quitté ses personnages auxquels je me suis beaucoup attaché. C'est une histoire que j'ai adoré découvrir tout comme la plume de l'auteur que je ne connaissais pas.
Vivement la suite pour continuer de vivre à travers notre belle Lila et qui sait, peut-être que l'auteur arrivera encore à nous surprendre !
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Si je dois être honnête, j'avouerai que, comme Lila, la protagoniste, je n'avais jamais véritablement écouté de Kpop avant. Ce n'était pas un univers qui m'attirait, pas mon style de musique. Pourtant je suis de nature curieuse et l'Asie m'intrigue. de fait, le Pitch d'une romance dans un milieu que je ne connais pas du tout et ce, vu du point de vue d'une Française, m'a plu.

Il m'a fallu quelques chapitres avant de rentrer dans l'histoire. le temps de cerner Lila et sa façon de raconter son histoire. L'auteure écrit comme son personnage pense, le lecteur n'a plus qu'à suivre son "stream of consciousness". Par moment, c'est assez déstabilisant, j'ai même dû relire certaines phrases dont le sens m'échappait et qui aurait pu être reformulées autrement. Je pense que la ME aurait pu encore plus les travailler.Toutefois, la plume de Maud Parent est fluide. Même le texte n'est pas tout le temps écrit en français soutenu, j'ai été happé dans l'univers qu'elle a tissé et dans lequel évoluent Lila et Kim.

A partir du moment où Kim apparaît, je n'ai pas su sur quel pied danser. Je suis encore, à la fin du roman, incapable de le cerner, de distinguer le vrai du faux. Entre son personnage de scène et la réalité, entre ce que les assistants et autres Coréens disaient à Lila... J'ai complètement été perdue et c'est cela qui m'a fait dévorer le roman. Je voulais savoir la fin, je voulais savoir si l'idée que j'avais de Kim était la bonne ou non.
Et, une fois la dernière page tournée... Je suis toujours aussi perplexe et surprise de la tournure qu'on pris les évènements ! Kim était-il sincère? Manipulateur? Toxique? Un peu des trois? Pourtant, j'ai cru percevoir des red flags... J'en saurai plus en lisant la suite! Cependant j'ai peiné à apprécier la trame sur la bipolarité, d'autant plus que, pour des raisons personnelles, j'y suis sensible. La maladie a été mal exploitée et ne sert que de justification.

Un gros big up au personnage de Nanae. J'ai beaucoup apprécié son développement ainsi que la totalité de ses échanges avec Lila. Pareil: par moment, je ne savait pas sur quel pied danser et je m'attendais presque à du "backstabbing"... Mais je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler.

Maud Parent entreprend, dans son roman, de décrire la société coréenne. Je ne connais que très peu ses us et ses coutumes et je trouve que l'auteure en a profité pour évoquer des coutumes (respect...)
points problématiques (homosexualité, le traitement des maladies psychiatriques, la place des tatouages en Asie ), le service militaire...etc. Ainsi que l'industrie qui peut être complètement toxique de la Kpop.

J'ai, cependant, regretté que le glossaire en coréen ne soit pas annoncer dès le début du roman ou qu'il n'y ait pas des notes de bas de pages pour la traduction de ces termes. de plus, à mon humble avis, certaines situations auraient pu être plus développées, la narration passait bien trop rapidement à d'autres sujets. Ces quelques maladresses m'ont fait froncé les sourcils, le roman aurait pu encore gagner en profondeur. de plus, j'aurai voulu en apprendre plus sur la Corée et être encore plus immergée dans ce pays qui m'est étranger. La timeline, au fur et à mesure du roman, est assez confuse, Lila passe d'un moment à un autre sans forcément de suite logique. C'était dommage.
Par ailleurs, les amis français de Lila disparaissent au fil des pages, elle ne les évoque plus voire, à peine. J'ai trouvé aussi cela dommage. Toute relation avec la France est presque, pour ainsi dire, coupée. Enfin, j'ai regretté qu'elle passe autant de temps à dire qu'elle sentait mauvais.. L'humour qui tournait autour de son hygiène corporelle était, à mon goût, too much et redondant.

En bref, une histoire qui se dévore mais qui aurait pu être encore plus approfondie et retravaillée sur plusieurs points.... Cependant, j'ai passé un bon moment aux côté de Lila et de Kim et j'ai déjà commandé la suite... Qu'il me tarde de lire !
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
J'avais changé, au plus profond de moi, je n'étais plus celle qui observait le monde derrière son objectif. Jamais il n'avait été question de tort ou de raison, ici ou ailleurs, dans nos jungles urbaines, l'homme restait le loup qu'il était et avait toujours été, pour son prochain et pour lui-même. Et jétais, bien évidemment, de ces animaux bêtes, damnés à être doués de conscience. Je réalisais que je n'avais rien vu venir, que j'avais été la spectatrice silencieuse de ta dernière danse. J'avais applaudi cette hypocrisie collective, apposé ma signature sur un contrat qui faisait le commerce de coeurs brisés, élevant au rang de dieux, ceux qui incarnent les tabous qu'ils condamnent fermement. Mais désormais je regardais la scène de ce monde de mes propres yeux, non plus derrière l'écran protecteur de mon appareil, tout en me rappelant que je pouvais enfiler le costume du personnage principal, que j'étais un rouage de cette vaste fumisterie, manæuvrée par des mains cruelles et malveillantes. Chaque mot comptait, d'un dialogue que j'écrirais avec mon ceur, et qu'il m'arriverait d'être aux manettes de la mise en scène. Il ne tenait qu'à moi, dès lors, d'endosser le rôle de meilleure personne.
Si seulement les gens pouvaient savoir. Si seulement ils pouvaient ouvrir les yeux. Si seulement ils pouvaient réaliser que les événements ne tiennent presque à rien, sinon à eux.
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Si j'avais su quoi te dire, je ne serais pas là à t'écrire. Si j'avais pu te sauver, j'espère que tu m'aurais laissée faire. Si je pouvais revenir en arrière, je t'assure que je ferais les choses autrement. Je t'aurais dit que je t'aimais, tout simplement, comme on aime ceux qui nous comprennent. J'entends ta voix dans ma tête, et je t'entends soupirer, parce qu'une fille qui dit ça à une autre, à voix haute, c'est mal vu. Mais moi je m'en fous, je te dis que je t'aime. Et, si je te l'avais dit, peut-être que tu m'aurais crue, et peut-être que tu serais encore là. Alors je dis à toutes celles et ceux qui peuvent encore le faire de dire Je t'aime, effrontément et sans remords, de ne pas avoir honte, et de porter la bienveillance aux nues, à bout de bras et contre la terreur de ceux qui ont le cœur sec de tout amour. Puisque c'est une question de vie ou de mort. Tu sais, je n'y connaissais rien, à l'amour, et je suis certaine de ne pas en avoir fait le tour. Mais je croyais naïvement que ce n'était qu'entre deux amants. J'ai appris grâce à toi que ce n'est pas que ça. L'amour, c'est plus que moi et toutes ces conneries. L'amour, c'est finalement me rendre compte qu'après toutes ces frasques, Nanae, c'était toi my Korean lover...
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Il a déjà du mal avec lui-même, alors je ne vois pas comment il pourrait gérer correctement une relation amoureuse.
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C'est comme ça, la vie. La contradiction de nos vies insipides et de nos instincts humains exacerbés. On vit sans en avoir les moyens. Les moyens d'aimer, les moyens de ressentir, les moyens d'en parler, les moyens d'avoir du temps. Il n'y a personne pour te donner tout ça, il faut avoir le courage de le prendre, de le voler, de réclamer ton dû. Il faut être fort pour vivre. Surtout ici.
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Le bonheur, c'est pas un sentiment constant, c'est un moment éphémère. Et la plupart du temps on ne le voit pas passer, on en profite simplement pour ne pas l'oublier, et puis un jour on se rencontre que c'était ça, cet instant-là, à cet endroit-là, avec cette personne-là.
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