Elle aimait cette ville, elle aimait l'histoire de cette ville, l'architecture, les musées, les restaurants et les sorties. La vie était partout, c'est de ça dont elle avait besoin, de vie. Elle avait penser trouver la béquille qui lui permettrait de passer à autre chose, remplir sa vie, son esprit. Si elle se mettait si ce n'est qu'une seconde à penser, elle devenait active, radio, pâtisserie, télévision, jogging... et dans ces cas là, elle se racontait le film qu'elle venait de voir. Elle s'était mis à écouter les gens et leurs petits bobos, elle y repensait. Les problèmes des uns et des autres masquaient ses pensées. Elle avait cette impression que cela fonctionnait, bien mieux qu'un psy.
Chaque baiser la transportait, elle sentait ses bras vigoureux. Puis il vint sur elle, elle eut du mal à écarter les jambes, elle eut l'impression vertigineuse de revenir à la réalité. Il était entre ses jambes, il vint en elle. Ça recommençait et ça ne devait pas.
Il lui avait expliqué que c'était ça le but : S'aimer au point d'en mourir de désir. Ce n'était pas de désir qu'elle avait failli mourir. Elle avait risqué sa vie, elle aurait pu mourir sous les coups de cet homme.
Elle ne souhaitait qu'une chose enlever l'odeur de la peur qu'elle portait . Le sang et la peur avaient la même odeur fade, écœurante ,tenace. L'eau sembla l’apaiser, un peu.
On ne meurt pas quand on est debout.