Beaucoup de livres ont été écrits sur cette artiste de génie, belle, indépendante et sur sa triste destinée, notamment l'admirable, quoiqu'un peu romanesque, d'Anne Delbée, "Une femme", mais si vous ne devez en lire qu'un, c'est à mon avis celui-ci qu'il vous faut choisir, ne serait-ce que parce que le récit de la fin de sa vie s'appuie sur le dossier médical auquel Reine Marie Paris a eu accès. Également par l'intérêt de la postface "sur la trace de Camille Claudel dans l'oeuvre de son frère" sous la plume de Bernard Howells.
un très beau catalogue sur les oeuvres de Camille Claudel, pour qui veut découvrir ou redécouvrir cette artiste pleine de talent !
Si je suis née pour le dévouement, Dieu veuille donc ôter de ma tête l'amour de l'art, la poésie et l'instinct de la liberté, qui fait de mes dévouements des supplices et une agonie ; si je suis née pour l'art et pour la liberté, qu'il ôte donc de mon cœur la pitié, l'amitié, la sollicitude et la crainte de faire souffrir qui empoisonneront toujours mes triomphes et entraveront ma carrière. (Georges Sand)
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.