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3,82

sur 511 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Cassandra, alias Cass est une jeune femme comblée qui va voir sa vie basculer une nuit d'orage. En rentrant chez elle elle va dépasser en voiture une autre jeune femme à l'arrêt sans lui porter secours. le lendemain elle découvre que celle ci s'est faite assassiner et que le meurtrier court toujours.
Les jours passent et Cass est rongée par la culpabilité. Les coups de fil anonymes qu'elle reçoit ne font qu'aggraver la situation et la font sombrer lentement dans la dépression, voire dans la folie.
Une quatrième de couverture qui donne envie, pourtant Défaillances n'a pas été une lecture palpitante pour la simple raison qu'au bout de quelques pages il n'y a plus aucun suspens. J'ai compris tout de suite quel serait le dénouement. Je n'ai pourtant pas, à mon grand regret, le dixième du talent d'un Sherlock Holmes ou d'une Miss Marple. de nature optimiste je me suis dit : Chouette c'est original c'est l'arroseur arrosé! L'héroïne va découvrir rapidement le pot au rose et nous allons suivre le plan machiavélique qu'elle va élaborer pour se venger! Et bien pas du tout ... espoirs déçus l'héroïne ne comprend rien à rien trop naïve et passive qu'elle est!
Je suis donc allée de déception en déception. Les coups de fil censés terrorisés Cass me sont apparus comme complètement anodins. Aucune tension ou angoisse suscitée par l'écriture. Aucune crainte non plus pour le personnage principal pour qui je n'ai éprouvé aucune sympathie tellement je l'ai trouvé tarte. Les personnages sont insipides et agaçants tellement ils sont prévisibles. Mathew le mari est terriblement mièvre, Cass a peur de son ombre et Rachel, sa meilleur amie, n'est absolument pas crédible. Les personnages secondaires ne sont pas du tout fins et se confondent tous.

Peut être est-ce dû à la traduction mais l'écriture m'a parut moyenne, les «réponds-je», «admets-je» et «entends-je» m'ont horripilé.

Ce livre lu rapidement ne me laissera pas un souvenir impérissable. Les noms des protagonistes m'échappent déjà, j'ai dû aller les repêcher dans le livre pour écrire ces lignes.
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Cassie, l'héroïne de "Défaillances" est prof, mariée au très beau et très amoureux Matthew et n'a pas l'air trop cruche ...à priori. Mais dès les premières pages de ce qui veut être un thriller psychologique, elle est victime du syndrome du petit chaperon rouge. Alors qu'elle quitte le repas de fin d'année qui clôt chaque année scolaire, un énorme orage s'abat sur la région. Vent violent et trombes d'eau la poussent à téléphoner à son adorable mari pour qu'il ne s'inquiète pas trop, elle rejoint leur nid douillet, elle sera prudente. "Ne passe surtout pas par la forêt " lui dit-il, inquiet pour sa sécurité, une branche d'arbre défoncerait sans problème sa Mini. Evidemment, Cassie passe par la forêt, c'est tellement plus rapide ! ( Si elle avait pris l'autoroute, y'aurait pas eu d'histoire non plus...)
Aveuglée par le déluge que les essuie-glaces de sa caisse à savon ont bien du mal à évacuer, elle aperçoit tout de même une voiture arrêtée sur une aire de stationnement. Pensant que peut être quelqu'un a besoin d'aide, elle se gare devant le véhicule. Ne voulant pas se mouiller, et un peu craintive tout de même ( cruche certes mais pas téméraire) , elle attend un signal quelconque de la femme blonde qu'elle distingue au volant. Ne voyant aucun signal, elle abandonne l'affaire, redémarre et rentre se coucher.
"Ben , elle a pas vu le loup ? " pensez-vous déçus. .. Non... Mais le lendemain matin, elle apprend que l'on a retrouvé une femme sauvagement assassinée dans une voiture sur cette aire de parking. Loup, il y avait bien... Et commence pour Cassie un véritable cauchemar, fait d'abord d'une immense culpabilité pour non assistance à personne en danger. Puis la terreur s'empare d'elle lorsque des appels masqués, avec juste un lourd silence au bout du fil, vont rythmer ses vacances. Elle le pressent, c'est l'assassin qui l'appelle, elle a été vue ... Petit à petit, Cassie va s'enfoncer dans la folie.
Ce long pitch ne résume que les premières pages de ce polar qui en compte 400. Cela peut sembler prometteur sauf que pour ma part, dès la page 46 j'avais compris le pourquoi du comment et sans doute trouver l'assassin ( alors que d'habitude je me laisse embarquer ) . Gênant pour ce genre de roman sensé nous tenir en haleine ! Et même si le final donne un éclairage un tout petit poil différent, quand c'est raté, c'est raté ! La banalité de l'histoire, pas écrite, aux rebondissements (?) répétitifs , un style plat qui appuie là où justement on doit rester allusif et une fin avec plus de ficelles que sur un voilier 3 mâts... font que tout cela n'a strictement aucun intérêt. En plus l'intrigue est pas mal pompée sur plein de polars où il est question de harcèlement au téléphone, mais aussi énormément sur "Celle qui n'était plus" de Boileau et Narcejac ( qui a donné le film de Clouzot "Les diaboliques") et possède un ingrédient qui donne rarement de bons livres : l'amnésie, facilité scénaristique souvent peu crédible.
Bref, vous l'aurez compris, pas écrit, pas inspiré, pas original, mal ficelé, vous savez ce qui vous reste à faire, prenez l'autoroute, évitez la forêt et "Défaillances". C'est un bon conseil croyez-moi.

Lien : https://sansconnivence.blogs..
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ça commence façon contes de fées avec une héroïne,Cassandra, qui ne respecte pas l'interdiction de son mari: ne pas prendre le raccourci par la forêt la nuit . Notre héroïne n'y gagnera que de la culpabilité quand, le lendemain, elle apprendra que la femme qu'elle n'a pas secourue a été assassinée.
De quoi perturber les vacances de Cass qui s'annonçaient pourtant palpitantes entre préparations de cours, pots avec ses amis et shopping. Cass a pourtant de quoi s'amuser à la maison puisqu'elle est dotée d'un mari tout neuf qui, de plus, ressemble à Robert Redford jeune, elle tient à le préciser.
Mais bientôt tout dérape quand la jeune femme commence à avoir des trous de mémoire qui deviennent bientôt des gouffres. Angoisse car dans sa famille il y a des cas de démence précoces... Sans compter qu'elle est persuadée que l'assassin rôde près de chez elle.
Et là la lectrice, vu les indices laissés comprend rapidement l'intrigue, façon "Le ruban moucheté" de Conan Doyle et passe à autre chose tant les ficelles sont énormes et l'assassin plein de bonne volonté pour se faire identifier. Une écriture très facile à lire pourra convaincre les lecteurs désireux de se laisser glisser jusqu'à la fin du roman.
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Le pitch était pas mal, ça semblait prometteur...
Sauf qu'à la page 37, j'avais deviné qui était coupable !...à 10% du début du livre, ça peut laisser présager qu'on va rudement s'ennuyer sur les 370 pages à venir..Et si ça n'avait pas été un policier en lice pour le Grand Prix des Lectrices Elle, j'aurais immédiatement lâché l'affaire !!
D'autant que si l'intrigue est téléguidée, pas meilleur qu'un feuilleton de l'après-midi sur M6, la narration est affligeante de banalité et de lieux communs et si l'auteur ne développait pas la paranoïa de son héroïne et son éventuel gêne de la démence précoce, on aurait pu se croire dans un roman à l'eau de rose ou dans une telenovela brésilienne.
Parce qu'en plus, les personnages véhiculent tellement de clichés que c'en est affligeant.
On ne nous épargne pas des pages entières de retranscription de textos, découverts par un fabuleux concours de circonstances, et qui permettent à Miss Parano de redevenir soudain une combattante qui n'a pour autre but que de démasquer les vilains qui l'embêtent alors qu'elle est sous cachetons depuis 2 mois !!!
Je vous épargne tout spoil, mais le noeud de l'affaire est risible ! Quand il y a un meurtre, il faut commencer par chercher le mobile : amour, argent ? ah ah ah !
Tellement prévisible et mal écrit que ça pourrait être une parodie de ce qu'il ne faut pas faire en matière de polar !
Une catastrophe qui fera pourtant les têtes de gondoles en hypermarché (ouch !!)
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Je pourrais presque faire un copier-coller de ma critique de Derrière les Portes, du même auteur. Nous avons ici une protagoniste qu'on a envie de secouer tout au long du récit, un dénouement qu'on a vu venir à des kilomètres, et un ennui, mais un ennui.... J'ai "lu" ce livre en audio, et j'ai eu l'impression d'entendre le personnage geindre pendant huit heures, pour arriver à la conclusion pressentie depuis le début (je ne jette absolument pas la pierre à la comédienne, parfaite). décidément, malgré les bonnes critiques lues et vues un peu partout, je pense qu'entre B.A. Paris et moi ça ne sera pas une grande histoire d'amour #loevenbruckforever
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Définitivement non. Je n'accroche pas aux romans de B.A. PARIS. Je n'avais déjà pas aimé "Derrière les portes" . Et là , même thème, même trame. Une héroine "nunuche" . Un mari trop beau et trop gentil . Une amie d'enfance trop présente et trop attentionnée. le ton est donné. On devine la suite dès les premières pages. Décevant.....
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Complètement d'accord avec Tynn.
Aucun intérêt.
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Il y a un an jour pour jour, je me laissais happer par le thriller "Derrière les portes" du même auteur. C'était une lecture facile, sans prise de tête. Je me souviens d'avoir frémis dans un vieux wagon de train pour cette pauvre fille, séquestrée par son mari...
Me voila de nouveau plongée dans le deuxième livre de l'auteur : Défaillances. Et la, désolée mais c'est quand même sacrement tartignole voire laborieux! Car, en plus d'être particulièrement mal écrit (ou traduit ?), l'histoire est grotesque.
Cassandra, Matthew vivent heureux dans leur jolie maison... leur bonheur semble sans nuages. Un soir d'orage (tiens voila les nuages), Cass contre l'avis de son mari -faut toujours écouter son mari, ça nous aurait évité 400 pages- emprunte une route de foret sombre et dangereuse ! Tellement dangereuse, qu'elle apprend le lendemain que la jeune femme (Jane) qu'elle y a croisé est retrouvée assassinée (au couteau de cuisine à dents (couteau à pain?). Évidemment, Jane avait des jumelles adorables (ben oui, évidemment, manquerait plus qu'elles soient moches) et était mariée à Alex, qui se retrouve veuf éploré...Commence alors pour Cass une infernale descente aux enfers entre appels anonymes et perte de mémoire (arrête les benzo ma chérie). Heureusement sa copine Rachel est la pour l'écouter! Quant à John l'amoureux transi, il attend son tour.
Mon Dieu que ce livre est risible quand on y pense. Que cette fille est naïve...Sur M6, en téléfilm, ça doit pouvoir passer mais 400 pages pour cela, non !
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Un policier porté par une écriture ou une traduction pas très élaboré. Une intrigue qui n'en est pas une tant il est rapide d'en deviner le déroulé. Des longueurs pour en arriver à une fin sans surprise. Si l'on décide un tant soit peu de se prendre au jeu, l'angoisse que ressent Cassandra peut nous faire ressentir un minimum d'empathie mais il manque le reste, tout le reste. Que ce soit dans la catégorie Roman ou Policier ces qualités sont difficiles à dénicher. Il n'est pas très poussé niveau psychologie des personnages et se loupe complètement sur le suspens.


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