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Critique de Yggdrasila


Comme dit l'expression : « Jamais deux sans trois ».
Et oui, troisième roman de B.A. Paris que j'apprécie ! Décidément, cette auteure ne cesse de m'enthousiasmer.

Elle nous entraine encore une fois dans son domaine de prédilection : le thriller psychologique.
Ce qui différencie ce roman des deux précédents (Derrière les portes et Défaillances) c'est le fait que le protagoniste soit un homme. Et je dois souligner que B.A Paris maîtrise tout aussi bien la psychologie masculine.

Dès les premières pages, on est directement absorbé dans une atmosphère inquiétante où mille questions se posent.
Nous prenons connaissance des déclarations d'un homme nommé Finn, suite à la disparition de sa petite amie Layla, alors qu'ils étaient ensemble.
Avons-nous affaire à un meurtre ? Une fuite ? Un enlèvement ? Un complot ?
Le récit à la première personne nous permet de nous focaliser sur la pensée du personnage de Finn que nous découvrons au fur et à mesure.

Le rythme du roman est bien construit.
Une alternance temporelle est mise en place entre l'incident douze ans plus tôt et le présent.
Comme on s'en doute bien, le passé refait surface et de manière assez troublante.
Vient ensuite une alternance de points de vue entre deux personnages.
De forts soupçons se portent d'abord sur Finn qui est loin d'être blanc comme neige, tandis que son entourage a également sa part d'ombre.
Est-ce une histoire de vengeance ? de manipulation ?
Un tas de possibilités se dessine...
Qui mène la danse ?
Un des meilleurs amis ? L'ex petite amie ? La nouvelle compagne ? le voisin ?
J'étais à deux doigts de deviner, mais l'auteure m'a surprise par son dénouement encore plus machiavélique.
Un roman qui se dévore tellement le suspense nous tient en haleine du début à la fin.

Avec ce genre d'histoires, on aime être mené en bateau... et c'est réussi.
Une très bonne lecture !
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