Dix petites poupées

Méfiez-vous des apparences en particulier quand l'auteur d'un thriller teste sur le lecteur et ses personnages une «mise à l'épreuve ».


Layla et Finn sont en couple depuis un an. En 2006, de retour de Megève - pour l'Angleterre où ils résident – Layla disparait soudainement et étrangement sur une aire d'autoroute française.


Finn, soutenu dans ce moment difficile et hébergé par son ami Harry, noue quelques relations amoureuses éphémères jusqu'à sa rencontre, en 2013, chez Harry, avec Ellen, la soeur de Layla, qu'il n'avait jamais rencontrée auparavant. La relation est sérieuse ; ils déménagent ; une date de mariage est arrêtée après un an de vie commune.


Mais alors que Layla a disparu depuis douze années, celle-ci semble réapparaitre : un ancien voisin dit l'avoir aperçue près de l'ancien domicile conjugal ; sa soeur, Ellen, prétend l'avoir reconnue, et le couple trouve ou reçoit par la poste des poupées gigognes à l'image de celles appartenant aux deux soeurs depuis leur enfance.


Layla est-elle de retour ? que veut-elle ? En toute hypothèse, tout porte à croire qu'elle aurait mis en place un scénario diabolique pour se venger. Mais de qui et pourquoi ?


Le roman, « Dix petites poupées », publié en France aux éditions Hugo Thriller, est le troisième roman de B.A Paris. Le 2 avril 2020, son nouveau roman, « le dilemme». sera édité au livre de poche.


D'origine Franco-Irlandaise, l'auteur vit à Paris. Ses deux précédents romans sont : « derrière les portes » et « défaillances » traduits à plus de deux millions d'exemplaires.


Je suis demeuré très dubitatif après la lecture des deux ouvrages précités et force est de constater que B.A Paris privilégie les thrillers conjugaux. Pourquoi pas.


Mais, à moins de ne jamais lire de policiers ou de thrillers, je n' imagine pas, qu'à la moitié de la lecture de « dix petites poupées », l'on ne devine pas la solution de l'intrigue ; le suspense est faible.


En outre, le récit lent et laborieux.

En bref, c'est un bon petit thriller pour débutant.

Bonne lecture.

Michel.

Lien : https://fureur-de-lire.blogs..

Un énorme bof pour ce livre que j'ai achevé de lire tout de même, espérant un rebondissement spectaculaire. Il m'est tombé des mains, c'est sans surprise et avec un air de déjà-lu.

B.A. Paris est finaude. Elle nous balance un roman dont il est impossible de parler sans dévoiler la moindre parcelle de l'intrigue... Donc, si je vous dis que c'est mauvais... je ne pourrai pas argumenter et il vous faudra me croire sur parole... étant donné que nous ne nous connaissons pas, cela n'est pas gagné, j'en conviens aisément.

Finn va se marier avec Ellen. Celle-ci est en fait la soeur de Layla, avec qui Finn sortait avant qu'elle disparaisse sur un parking d'autoroute en France, 12 ans auparavant. N'ayant jamais été retrouvée, Layla est considérée morte et Finn a refait sa vie. Mais voilà qu'un jour Ellen trouve une matriochka sur le mur devant leur maison. Coïncidence, il s'agit, selon elle, de la matriochka qui lui manque... mais peu de gens connaissent cette histoire qui lie Layla et Ellen.

Le roman se divise en 3 parties. La première partie alterne passé et présent. On est confronté aux angoisses actuelles de Finn qui voit arriver des poupées russes, mises en rapport avec l'histoire d'amour entre lui et Layla. La seconde partie alterne Finn et quelqu'un... (impossible de dire plus sans spoiler). La troisième partie voit le dénouement du point de vue de Finn.

J'ai souvent pensé à ce film avec Michael Douglas et Glenn Close... Pas parce qu'il est question d'adultère, rassurez-vous je ne spoile rien...

B.A. Paris démarre d'une idée plutôt sympa. Et vers la fin, il y a un petit emballement sympa également (même si la fin stricto sensu est assez peu convaincante). Mais entre les 30 premières pages et les 10 dernières, il y a du remplissage assez lourd et mièvre. Qui plus est, cela sent le procédé d'écriture à plein nez... à plusieurs reprises B.A. Paris fait lâcher par Finn une petite phrase sur l'air du "si j'avais su alors", ou quelque chose du genre... qui annonce une révélation ultérieure, voire quelque grand secret, qui ne vient jamais. Supercherie. Clairement.

Ajoutons à cela les couches de doutes qui se reportent sur tous les protagonistes, tour à tour. Sauf sur Finn, vu qu'il est au centre du roman (ce qui est dommage d'ailleurs, car avec une écriture un peu plus audacieuse on aurait pu avoir Finn comme suspect).

Ne vous laissez pas abuser par l'abondance de 5 étoiles. Franchement, il vaut mieux construire une tour en Lego avec son gamain que de se taper ce roman cousu de fil blanc, avec une intrigue complètement capillo-tractée, qui n'est même pas étayée par quelque présupposé médical ou scientifique (comme on le trouve chez Grangé ou Cornwell).

Un roman que j'ai vu passer sur les blogs plusieurs fois, je me suis laissée tenter, et je l'ai lu entre deux broderies...

Résumé Éditeur : "Layla a disparu il y a douze ans, en pleine nuit, sur une aire d'autoroute française. Elle rentrait en Angleterre avec son petit ami, Finn, après leurs vacances. On ne l'a jamais revue depuis.

Finn a raconté la vérité sur ce qui s'est passé cette nuit-là. Mais pas toute la vérité. Ni aux policiers qui l'ont interrogé lors de l'enquête, ni même à Ellen, la soeur de Layla, avec laquelle il a refait sa vie et qu'il s'apprête à épouser.
Quand un de leurs voisins croit apercevoir Layla près du cottage où vivent Finn et Ellen, le passé ressurgit. Finn reçoit d'étranges et inquiétants e-mails. Layla serait-elle encore en vie ? Et de petites poupées russes, souvenirs de l'enfance des deux soeurs, font soudain leur apparition…"

Dix petites poupées va vous rendre complètement paranoïaque, jusqu'à l'incroyable twist final. Kirkus Reviews.

Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Vincent Guilluy.

Le début du roman est très accrocheur : le narrateur décrit la disparition de sa fiancée Layla comme il l'a décrit à la police, mais à la fin de ce premier chapitre, il laisse entendre qu'il n'a pas dit toute la vérité...

Le chapitre suivant, c'est douze ans plus tard. le narrateur, Finn, est désormais fiancé à la soeur de Layla, Helen, dont il a fait la connaissance lors d'une cérémonie mémorielle pour Layla, dont on n'a jamais retrouvé le corps. Ellen est très différente de Layla, elle est illustratrice, là où ils vivent, à Exeter,  et Finn travaille à Londres dans une compagnie d'assurances. Il gagne bien sa vie. Mais il semble que tout commence à changer lorsqu'il décide d'épouser Ellen, et que celle-ci fait publier les bans dans les journaux.

Un des policiers de la province où  il vivait avec Layla l'appelle : Thomas, le vieux voisin du cottage qu'il n'a jamais revendu, a dit qu'il avait vu Layla. Ce qui plonge Finn dans ses souvenirs, et pour cela l'auteur prend le parti d'intercaler des chapitres écrits en italique, où Finn semble écrire à Layla ses souvenirs en utilisant le "Tu te souviens", la deuxième personne. Assez bizarre je trouve comme construction.
Ensuite Finn commence à trouver des toutes petites poupées russes près de chez lui, sur son chemin, les mêmes que celle que Layla promenait dans sa poche comme un porte-bonheur. Helen même affirme un jour avoir vu Layla, pourtant disparue, en ville.

Finn semble devenir à moitié fou, soupçonne plusieurs personnes, prend sans arrêt la porte avec la chienne Peggy pour aller courir, (la chienne est là omniprésente dans le roman, sans raison particulière), il prend la voiture, fait des centaines voire des milliers de kilomètres pour diverses raisons, ce qui m'a fait m'ennuyer ferme pendant une grosse partie du roman. Ensuite, page 101 le récit s'emballe un peu. Quant au "twist final" vanté par l'éditeur, j'en ai eu le soupçon immédiat justement page 101. Deviner la fin d'un thriller à ce point-là, je déteste. Sans parler de la construction des chapitres "avant, "maintenant" (avant QUOI????).. les chapitres souvenirs à la 2 e personne..

 A mon avis, il y a beaucoup de remplissage, et ça m'a ennuyée. Alors, bon, ça doit être un thriller pour lecteurs n'ayant pas lu beaucoup de thrillers...

Dix petites poupées - B.A. Paris, le livre de poche, février 2020, 343 pages.
Lien : https://melieetleslivres.wor..

Vous savez ces romans que tout le monde adore sauf vous ? Eh bien voilà, celui-ci en fait partie. Les critiques sont bonnes, mais il ne m'a pas emballée, loin de là.
Je l'ai lu jusqu'au bout, mais de plus en plus vite vers la fin parce que j'avais hâte d'en finir.
Aucun personnage n'était sympathique, le début de l'histoire m'a fortement fait penser à Ginger Flynn, je pouvais voir arriver le développement gros comme une maison, il y avait beaucoup de retournements de situation que d'aucuns qualifieront de suspense, mais qui m'ont lassée.
J'essaierai son premier roman pour voir s'il n'est pas meilleur, mais je n'ai pas envie de me ruer dessus non plus...

J'ai l'impression que j'ai mis mon temps à suivre l'histoire d'une fille tarée à double personnalité pour finalement aboutir à rien...
Si le but est de soutenir les personnes avec des problèmes psychologiques, la solution n'est pas de tuer les personnages et de rendre fou et misérable d'autres personnes par associations avec elles...

Après, presque tout le monde dans ce livre avait des problèmes psychologiques sauf peut-être Ruby et Tony... Et ce qui me dérange le plus c'est qu'on n'a même pas eu un petit avertissement quelques part dans le livre ou un véritable résumé "honnête" au dos du livre, le résumé n'avait rien à voir avec le contenu troublant... je l'aurais pas lu si j'avais su un peu plus sur les personnages... :
*Les voisins seuls et déprimés
*Finn avec son caractère violent qu'il arrive pas à contrôler (par violent l'auteur sous entend frapper les gens c'est à dire son ex petite amie et son meilleur ami jusqu'à la mort et aussi la fin...)
*Finn qui tombe en dépression
*Le père qui tue sa fille avec une violence atroce
*La fille qui joue le rôle de sa soeur et sa mère
*La fille de 18 ans!!! qui prends du réconfort dans une poupée....

Je veux dire, ENFIN!!!! prévoyez les lecteurs de ce genre du contenu... je me suis permis de dévoiler un peu l'histoire pour protéger ceux dont l'ambiance de l'histoire pourrait (re)susciter une dépression, une crise ou autre...

Puisque ça m'a touché mais dans de mauvais sens!

Après Derrière les portes et Défaillances, j'attendais avec impatience le nouveau roman de B.A. Paris. L'auteure n'a pas son pareil en matière de thrillers domestiques hautement addictifs, se sont toujours de véritable page-turner que je dévore en l'espace d'une soirée et celui-ci ne fait pas exception.

Dès les premières pages, on se laisse volontiers happé par l'intrigue. Car Finn nous l'avoue dès la fin du premier chapitre, il n'a pas dit toute la vérité. Douze ans plus tard, son quotidien monotone avec Ellen est troublé par l'apparition inexplicable des poupées. A travers une série de flashbacks, il se remémore les débuts de sa relation avec Layla jusqu'à la nuit de sa disparition tandis que dans le présent il traque le mystérieux expéditeur de poupées russes. La première partie s'achève sur un twist plutôt convenu, mais cette révélation amène de nombreuses questions.

Puis on passe à la deuxième partie et là, c'est la douche froide! Alors comment passer du page-turner addictif à un roman tout simplement déceptif ? La réponse en Dix petits actes :

Acte I : l'intrigue qui tourne en rond, littéralement. On se retrouve coincé dans une centaine de pages de comblage de vide au scénario répétitif (pourtant le livre n'est vraiment pas long!). Pour résumer, une poupée apparait, discussion entre Ellen et Finn en mode « Tu crois que Layla est en vie ? » et « Et si quelqu'un essayait de se faire passer pour elle ? « , réponse « C'est surement un coup de Ruby » ou « C'est surement un coup d'Harry », une nouvelle poupée apparait… et on reprend depuis le début.
Acte II : Les deux éternels suspects. Ce qui est d'autant plus affligeant c'est qu'à chaque fois leur liste de suspects se résume à deux noms : Ruby et Harry. Et les suspicions reviennent en boucle entre ses deux seuls suspects jusqu'à la fin du roman quasiment. Si vous avez lu au moins deux thrillers dans votre vie, je pense que vous pouvez donc en déduire comme moi que vu comment l'auteur s'escrime à en faire des suspects, on peut rayer les deux noms de la liste des coupables.
Acte III : L'indice qui spoil le twist final. L'auteur a réussi le coup de maitre de saborder elle-même son récit, en livrant une anecdote digne d'un spoiler en plein milieu du roman. Dès que je l'ai lu, j'ai compris là où elle comptait en venir « Ah c'est ce genre de twist… ». Alors c'est typiquement le genre de retournement de situation que j'adore et qui peut être magistral si l'auteure réussit à vous surprendre et vous bluffer, mais qui perd vraiment toute saveur si on le découvre avant.
Acte IV : La rage intérieure. A partir de là, j'ai enchainé la troisième partie en rageant intérieurement et en espérant me tromper.
Acte V : La frustration. L'auteure insiste encore plus lourdement avec des indices à peine voilés.
Acte VI : Et si c'était Harry ? Mais non en faite…
Acte VII : La tentative désespérée d'ajouter un suspect à la liste. Ce qui tombe à plat étant donné qu'à ce stade plus personne n'est dupe.
Acte VIII : Et si c'était Ruby depuis le début ? Mais non en faite…
Acte IX : le déni de Finn. Ce qui est encore plus agaçant, c'est que Finn reste aveugle jusqu'à la fin alors que les indices crèvent les yeux. Ce n'est pas un homme très perspicace, et même s'il y a clairement une part de déni derrière tout ça, on peut même aller jusqu'à dire qu'il est un peu con sur les bords et/ou qu'il a de sérieux problèmes de vue (clin d'oeil pour ceux qui savent). Mais c'est loin d'être le cas du lecteur et ça l'auteur à l'air de l'oublier.
Acte X : Et si c'était Ruby ET Harry ? Mais non en faite… encore manqué Finn!

On arrive à la fin. Finn est totalement surpris parce qu'il ne s'y attendait pas du tout (il pensait que c'était encore un coup de Ruby et d'Harry ), le lecteur beaucoup moins. Comment l'auteure va-t-elle réussir à expliquer le retournement de situation sans que ça paraisse totalement invraisemblable et tiré par les cheveux ? C'est la grande question qui m'a poussée à terminer cette lecture. Et cette fois, l'auteure ne m'a pas déçue car au final, cette révélation est tellement touchante, si sordide et affreusement vraisemblable. Cette partie, si riche sur le développement du personnage de Layla et de sa psychologie, aurait vraiment méritée d'être développée et intégrée plus tôt en parallèle au récit de Finn pour nous mener au twist et non l'inverse. D'ailleurs, les derniers mots de Finn sont absolument parfaits, toujours ces foutus problèmes de vue… Bon, je mentirais si je disais que ce passage ne m'a pas tiré une petite larme, une nuit à lire sur la tablette, ça pique les yeux.
En bref, je suis partagée : le début est addictif et le dénouement vraiment poignant, mais entre les deux c'est le parcours du combattant pour lutter contre la rage, la frustration et l'ennui. Mais sinon vous pouvez juste le lire pour savoir si c'est Ruby qui a fait le coup.
Lien : https://wereallmadaboutbooks..

La première partie est intriguante, la deuxième fait du sur place. Rien de sensationnel avec une fin totalement irréaliste.

Je l'ai lu en 2 fois, car au final je m'y suis accroché, mais toujours avec cette sensation de "regarder" un épisode de "Petits secrets en famille", c'est dur.

Mise à part au début du roman, à aucun moment B.A. Paris n'a réussi a me faire douter de quoique ce soit, le dénouement trop vite déchiffré, du coup le 3/4 du livre ne sert qu'a un remplissage avec mille et une question que Finn (le personnage principal, le narrateur) qui n'ont aucune légitimité pour qui un lecteur un minimum concentrer dans sa lecture, ne ce laissera dupé par cette histoire.

Rajouter les clichés débordent d'un feuilleton télévisé, un récit qui parait très léger, a aucun moment j'ai réussi a m'imaginer ne serait-ce qu'un endroit du bouquin tant que B.A. Paris n'en décrit rien.
Le pire et pour moi, le personnage de Finn, complètement ignare et très énervant tant qu'il parait stupide a pas mal de moment.

La fin reste cependant agréable, un livre "grand public" sans véritable âme, dommage.

Pas de grand intérêt pour ce livre.
Intrigue complètement saugrenue, répétitions à outrance, écriture scolaire, et dénouement complètement improbable.
Le titre et le résumé étaient plus prometteurs que le contenu.
J'ai été déçue, et je ne pense pas réitérer avec cet auteur.