Le cercle de Finsbury

Je remercie tout d'abord NetGalley et les éditions Hugo Roman pour m'avoir permis d'avoir accès à ce nouveau roman de BA Paris.
Et là, je suis bien ennuyée, car bien que j'ai beaucoup apprécié les précédents romans de l'auteur, pour celui-ci, je cale.
L'histoire est simple : une jeune femme, Alice Dawson, traductrice en free-lance, traumatisée après la mort de sa soeur Nina et de ses deux parents, de nombreuses années auparavant, vit à la campagne, à Harlestone loin du tumulte de la ville. Elle rencontre Léo Curtis, en percutant son véhicule : c'est un charmant jeune homme, qui travaille dans le secteur boursier et la gestion du risque. Ils emménagent rapidement ensemble dans la maison qu'il vient d'acheter au sein d'une résidence sécurisée : le Cercle de Finsbury, près du parc qui porte le même nom. C'est un autre-soi entre gens du même niveau financier, la misère n'existe pas, les pauvres sont loin et de toutes façons, ils ne peuvent pas entrer dans cette enclave de paix et de verdure qu'est le cercle entre codes, bip, barrières .... Alice quitte sa campagne pour vivre à Londres.
Il y a plusieurs couples qui occupent chacun une maison et jardin : des personnes âgées, Edouard, qui se remet d'une crise cardiaque et Lorna dont le fils est mort en Irak, et des jeunes couples : Eve Jackman et Will (comédien), Tasmin et Connor (négociant en alcool), leurs 2 petite filles (Amber et Pearl), Maria Conway (orthophoniste) et Tim (psychothérapeute en devenir), leurs 3 garçons et leurs golden retriever. Il y a aussi Geoff, divorcé. Alice et Léo sont vite intégrés dans le cercle où tout le monde pense se connaître.
Léo est souvent pris par son travail sur Birmingham, mais Alice peut compter sur son amie Ginny et son compagnon, Mark.
D'autant plus qu'Alice découvre que si le prix de la maison était aussi raisonnable, c'est qu'il y avait une raison : Nina Maxwell, une psychothérapeute, est morte, ici, assassinée par son époux, Oliver, qui s'est ensuite suicidé en prison.. Alice est stupéfaite de l'attitude de celui qu'elle pensait connaître, Léo qui était au courant et ne lui a rien dit. A partir de là, elle perd confiance en lui et en leur couple. En même temps, la similarité des noms Nina, va faire qu'Alice va enquêter sur la mort de la jeune femme, monter les hypothèses les plus folles et suspecter tout le monde sauf le coupable. Il faut avouer qu'elle a une motivation particulière, en la personne de Thomas Grainger, détective privé beau gosse, qui à la demande d'Helen, la soeur d'Olivier (le meurtrier présumé), est tente de trouver les preuves pour disculper ledit Olivier.
Comment exprimer l'agacement que me provoque le personnage d'Alice ? Traumatisée par des morts brutales, mais faisant confiance au premier chien coiffé qui passe ? Nous avons droit à une visite de Londres, très touristique et des lieux branchouilles, mais pour la première fois, j'ai été irritée de relever des incohérences entre le personnage d'Alice et ce qu'elle est censée vivre (entre autres, des visites nocturnes et diurnes d'une personne dans la maison qu'elle occupe). le livre se lit rapidement, mais l'héroïne ne m'a pas semblé sympathique, je ne lui ai pas trouvé de texture. Je suis d'autant plus déçue que j'apprécie cet auteur, fort distrayant. Il aurait peut être fallu un peu plus de temps pour laisser mûrir les personnages principaux et leur donner cette densité que j'avais apprécié précédemment. Cela ne m'empêchera pas néanmoins de continuer à suivre l'auteur.

J'étais un peu réticente à lire le dernier B.A. Paris, le cercle de Finsbury, car j'avais déjà lu deux romans de cette auteure et les avais moyennement apprécié, mais ayant lu des chroniques dithyrambique, je partais confiante.
Dès les premiers chapitres j'ai senti que ça ne le ferait pas, déjà cette arrivée d'Alice et Léo dans cette résidence fermée et le besoin de celle ci de se faire des amies.
Et lorsqu'elle apprend le meurtre de Nina la précédente propriétaire, sa peur, son désir de partir mais elle reste quand même.
Je n'ai eu aucune empathie avec elle et c'est ce qui a gâché ma lecture, je l'ai trouvé molle, peu intéressante, et le récit en devient lent, pas grand chose ne se passe hormis une suspicion sur tout le monde.
Mais je dois reconnaitre que la fin est réussie et m'a surprise, mais c'est dommage que ça ne dure que les 30 dernières pages.
Merci à Hugo Thriller pour leur confiance.

Amateurs de policiers réalistes ou de la Série noire, passez votre chemin. Nous avons ici un roman à suspense, quoique, sans être pourtant d'ordinaire très forte à ce petit jeu, j'avais deviné qui est le.la méchant.e (plutôt vers la fin toutefois je dois l'avouer). Nous sommes dans un quartier résidentiel de Londres où des maisons cossues sont en vis-à-vis autour d'un petit square, ce qui permet à leurs habitants de se surveiller les uns les autres. L'héroïne est une jeune femme traumatisée qui enquête sur un assassinat qui s'est produit dans la maison où elle vient d'emménager avec son compagnon. C'est à mon avis un roman plaisant mais pas très original, qui permet de se détendre pendant quelques heures, vite lu et probablement vite oublié.

J'ai lu ce bouquin dans le cadre de mon abonnement à Audiolib. (Que je conseille vivement car c'est une alternative agréable à la lecture "sur papier". En effet rien de tel quand on fait du ménage ou du repassage que de se laisser emporter par un récit. Les tâches se font sans que l'on s'en rende compte. Enfin presque!!!! Et le tout pour une somme modique de 9,90 euros par mois pour un livre et ce n'importe lequel. Et les nouveautés sont nombreuses.) J'avais bien aimé les deux premiers livres de BA Paris le troisième un tout petit peu moins. Celui-ci n'est pas son meilleur. C'est un thriller domestique de facture assez classique. L'héroïne s'installe avec son compagnon dans une résidence de luxe hyper sécurisée au centre de Londres. Oui mais voilà, il ne lui a pas dit que dans la maison qu'il avait acquise un crime horrible avait eu lieu. C'est le point de départ de l'histoire. Alice après cette découverte, en vient à suspecter ses voisins les uns après les autres. Et comme dans son précédent roman, on tourne un peu en rond. Mais bon ça se laisse lire sans déplaisir mais vous n'en garderez pas un souvenir impérissable.

Un thriller féminin bien mené comme savent, si typiquement, les concocter les auteures britanniques.
Le titre était pour moi énigmatique et j'imaginais une histoire un peu ésotérique. le cercle de Finsbury est tout simplement une résidence fermée dans laquelle douze maisons particulières encerclent un parc. Léo achète l'une d'elles pour y vivre avec Alice, sa nouvelle compagne. Une étrange impression de présence la nuit dérange la jeune femme, d'autant que Léo est souvent absent. Quand elle apprend qu'un meurtre a été commis dans cette maison, avant son arrivée, elle n'a de cesse, malgré son effroi, d'élucider le mystère. C'est un véritable huis clos, dans cette résidence sécurisée où l'assassin ne peut être qu'un des voisins.
En parallèle, un énigmatique psychologue, qui semble souvent déménager, écrit sur une nouvelle patiente. Il faut attendre le dénouement pour comprendre qui il est.
C'est dans une ambiance bobos-friqués mâtinée de Deseparate Housewives, que B.a. Paris place ce thriller assez verbeux. L'intrigue traîne entre fausses pistes et papotages de voisinage. Elle ne m'a pas rendue Alice sympathique. Ce personnage manque de consistance et empêche le lecteur de rentrer complètement dans l'intrigue.
J'ai néanmoins passé un moment agréable avec cette lecture qui a trouvé son public, au vu des nombreuses critiques élogieuses. Pour moi, c'est délassant, facile à lire, une bonne lecture de vacances, mais sans plus.
#LecercledeFinsbury #NetGalleyFrance
Lien : https://ffloladilettante.wor..

Un couple de trentenaires, Alice et Léo, s'installe dans une résidence privée londonienne, le Cercle de Finsbury. A priori, un havre de paix et de luxe, à l'écart de l'agitation de la capitale. Un lieu pour happy few, comptant une dizaine de villas seulement et des gens "bien comme il faut". Sauf que... Quelques jours après son arrivé, Alice découvre qu'un crime affreux a eu lieu dans la maison... A partir de là, tout fout le camp, paranoïa à tous les étages, soupçons, doute, méfiance entre voisins, entre conjoints etc etc.
J'avais adoré "Derrières les portes" et "Le dilemme" de BA Paris et me réjouissait de la retrouver. Hélas, cette fois-ci, la surprise n'était pas au rendez-vous. A sa décharge, il était difficile d'égaler ces deux thrillers psychologiques de haute volée. Ici, l'écriture est agréable, le pitch de départ intéressant mais on se lasse vite des atermoiements d'Alice et j'ai trouvé que l'intrigue se trainait, que les personnages manquaient d'épaisseur, de chair. Bref, une petite déception mais ça ne m'empêchera pas d'y retourner au prochain roman!

Si vous avez déjà lu un ouvrage de B.A. Paris, et que vous avez aimé, il y a de fortes chances pour que vous appréciez cette lecture. Car, quand vous avez lu un récit de cette autrice, vous les avez plus ou moins tous lus. Je m'explique :)
L'autrice est une spécialiste des thrillers domestiques : un couple dans un quartier huppé, une femme qui passe globalement beaucoup trop de temps seule dans sa demeure et qui donc bien sûr, c'est une femme quand même, devient vite parano.
Vous ajoutez à cela un compagnon et des voisins au comportement un brin chelou et qui semblent cacher de lourds secrets.
Pour que le tout prenne vous ajoutez des chapitres courts, qui de terminent sur une note de suspens.
Et, cerise sur le gâteau : un coupable totalement inattendu, finalement assez attendu car il y a de grandes chances que ce soit la personne la moins soupçonnable au monde.
B.A. Paris maîtrise à la perfection cette recette qui permet au lecteur de passer un bon moment sans trop se prendre la tête !

Avec B.A Paris, il y a eu de belles réussites qu'on ne lâche pas avant d'avoir fini comme le dernier en date, le Dilemme, que j'ai dévoré d'une traite. Mais il y a aussi des ratés comme Dix Petites Poupées. Et hélas, le cercle de Finnsbury fait plutôt partie de la 2ème catégorie.

On commence avec une intrigue bateau, Alice emménage avec son nouveau compagnon dont elle ne sait pas grand-chose dans une superbe maison d'un quartier résidentiel de Londres, bizarrement pas chère du tout (déjà on sent la bonne idée, mais soyons un peu bon public)… bien sûr, elle finit par découvrir avec horreur la raison de ce prix très en dessous du marché, un crime terrible a été commis dans cette maison. Alice passe donc en mode Miss Marple, prête à résoudre le mystère. Et c'est là que ça se gâte parce que l'autrice nous fait exactement le même coup que dans Dix Petites Poupées. On tourne en rond ! Les répétitions sont lassantes, Alice se sent obligés de nous refaire un point sur l'enquête et ses élucubrations délirantes à chaque chapitre au cas où on n'aurait pas suivi, vraiment pénible quand on essaie de lire le livre d'une traite.

Alors est-ce que c'est encore un coup de Ruby ? Cette fois, tout le voisinage y passe, à chaque chapitre son suspect. Alice se lance dans des théories de plus en plus invraisemblables qui frôlent le ridicule. Et bien sûr, elle a toujours faux sur tout la ligne (à part sur le fait que son copain est un sale manipulateur, mais ça on l'avait deviné depuis le départ). Et le plus frustrant dans tout ça, c'est que le dénouement est pas mal du tout ! Personnellement, j'étais tellement agacée par ses suspicions sur ses voisins et le temps qu'elle met pour ouvrir les yeux sur sa relation vouée à l'échec (il boit du jus d'orange à même le carton, mais quitte-le !!!) que je n'ai pas vu venir le twist. Un peu tiré par les cheveux (c'est le cas de le dire !) mais l'autrice nous berne brillamment dès le départ, en nous poussant à tirer des conclusions hâtives. Une autre révélation détonante à laquelle je ne m'attendais pas du tout nous est servi dans l'épilogue entre la poire et le fromage ! Au final, j'ai adoré la fin et je garde l'impression que ce thriller aurait été nettement plus efficace et riche en tension s'il avait fait 100p. de moins.

Le cercle de Finsbury est le nom du quartier ou plutôt de la résidence sécurisée où emménagent Alice et son nouveau compagnon, Léo. Douze maisons identiques organisées en cercle où tout le monde peut voir tout le monde... Alice a quitté sa campagne mais se retrouve souvent seule puisque Léo, consultant en gestion de risques est absent du lundi au jeudi. Elle veut alors faire la connaissance de ses voisins mais certaines femmes ne semblent pas ravies de l'accueillir. de plus un mystérieux voisin se serait invité lors d'une soirée mais personne ne semble le connaitre... Alors quand Alice apprend qu'une femme est morte dans cette maison, que son compagnon le lui a caché et qu'elle a la sensation d'être épiée, sa vie prend un nouveau tournant. B.A Paris nous emmène dans ce huis-clos très bien construit, nous distille des révélations tout au long du récit jusqu'au dénouement, somme toute original. J'ai trouvé quelques longueurs dans le récit et l'héroïne m'a parfois semblé un peu naïve. Mais la psychologie des personnages et le suspens sont présents. Un livre qui, une fois ouvert, ne se lâche pas ! #LecercledeFinsbury #NetGalleyFrance

Merci à Babelio pour l'envoi de ce livre qui me faisait de l'oeil ! J'avais déjà lu quelques livres de B.A. Paris et les avais appréciés.. là je me suis ennuyée, j'ai trouvé qu'il ne se passait pas grand chose pendant 300 pages puis le rythme s'accélère les 100 dernières pages.
Alice et Léo emménagent au cercle dans une maison où a eu lieu le meurtre de Nina. Or Léo ne le dit pas à Alice qui l'apprend par hasard par un détective privé qui enquête car d'après lui une erreur judiciaire à inculqué le mauvais coupable.
Alice se met à soupçonner tout le monde, conjoint et voisins compris jusqu'au dénouement qui m'a quand même surprise...
Le rythme est plutôt lent, le personnage principal n'est pas très consistant voir par moment ennuyeux, le quartier du cercle est sous employé pour moi, car en lisant le titre , j'étais persuadé de trouver une ambiance inquiétante liée au voisinage à la limite de Rosemary's baby mais pas du tout, les voisins sont trop lisses à mon goût et n'apportent aucune once de peur ou malaise ... dommage !