L'inde et la France sont d'accord pour dire au monde : il faut négocier.
"S'il y a un paradis sur terre, c'est ici", a dit Georges Pompidou, citant un poète persan. Mais les plaisirs du tourisme dans les grottes indiennes d'Ajanta et d'Elephanta ou les jardins de Bungalore ne lui ont pas fait oublier l'objectif de son voyage. Avant de rentrer en France, il a déclaré : " La Chine ne s'occuperait plus que du bonheur de son peuple si elle était reconnue par toutes les nations."
D'un autre côté, il n'est pas possible que l'Amérique sorte du Vietnam en vaincue. Une négociation qui s'ouvrirait sous le signe de la défaite serait pire qu'une évacuation pure et simple des armes et des soldats.
(de Raymond Cartier - 1965 )
A bas l'impérialisme américain ! A l'heure fixée par les organisateurs du meeting, 800.000 Pékinois ont débouché en rangs serrés sur l'immense place de Tien An-Men criant des slogans, brandissant des pancartes et promenant des mannequins. Durant deux jours et deux nuits, ce fut un carnaval monstre. Mao Tsé-toung en profita pour déclarer : " Toute agression contre le Viet-nam-Nord sera considéré comme une agression contre la Chine elle-même. Nous sommes 750 millions, et unanimes."
Mme Georges Pompidou, qui vient de visiter le Pakistan et L'Inde en compagnie du Premier ministre, a fait du shopping à chaque escale. Elle a acheté un souvenir pour ses amies personnelles : Juliette Gréco, Françoise Sagan et Annabel Buffet.
Pau.
Le fort de Pourtalet (où furent détenus Pétain, Blum, Mandel et Daladier) est à vendre.
(1965)