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Aquaman tome 4 sur 6
EAN : 9782365774345
208 pages
Urban Comics Editions (27/02/2015)
3.53/5   17 notes
Résumé :
Une fois de plus, les océans se déchaînent au Royaume d'Atlantis. Tout droit sorti des profondeurs, le légendaire Karaqan, crustacé gigantesque et surpuissant, refait son apparition. Simultanément, alors que le trident d'Aquaman disparaît, un mystérieux portail libère son lot de forces diaboliques, dont le demi-Dieu grec, Hercule ! Un planning chargé pour le Roi des Sept mers, qui devra également se rendre à la réunion d'anciens élèves de son lycée.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
La couverture laissait pourtant présager le meilleur. Notre sexy blondinet aux pecs plus gonflés que les implants fessiers de Kim Kardashian VS un gigantesque requin exhibant une redoutable mâchoire XXL dotée de dents de la taille d'un couteau de boucher ? L'affront promettait d'être titanesque. Si seulement, mais hélas, c'est là tout le drame du marketing faussement aguicheur : la désillusion fait mal, très mal. Allez, passons aux choses qui fâchent.

D'emblée les graphismes intriguent, et pas dans le bon sens. Nous avons ici affaire à un panel de dessinateurs au coup de crayon un peu pataud limite brouillon, mais surtout, en manque d'inspiration. Les créatures ne sont visuellement pas franchement folichonnes, sans parler des visages des protagonistes qui sont souvent inexpressifs et anguleux (façon élégante de désigner un menton proéminent et carré ndlr). Bref, Ivan Reis manque, mais genre cruellement.

Ajoutez à ce cocktail fadasse la plume aseptisée de Jeff Parker et vous obtenez une chute vertigineuse dans les abysses après un majestueux troisième tome. Pourtant l'idée d'immiscer la mythologie grecque et le personnage de Swamp Thing dans l'univers d'Aquaman était bien vue, mais maladroitement menée et sans imagination comme c'est le cas ici, l'effet ressenti est plutôt celui d'un pétard mouillé. Encore une fois, la maestria de l'auteur originel, j'appelle le grand Geoff Johns, fait défaut.

Reste un sillon scénaristique prometteur, garant de l'honneur sauf, qui suscite tout de même l'envie de pousser à l'ultime volet de notre épopée aquatique favorite (pardon ex-favorite, oui je sais j'suis sévère sur ce coup mais j'suis encore tout colère). J'sais pas s'il est au courant l'ultime opus, mais le destin du run complet repose sur ses épaules, sinon c'est une histoire qui va se finir sur LeBonCoin. Ça fera au moins de la place dans la bibliothèque et accessoirement ça fera plaisir à Madame, c'est déjà ça.
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Volume 4 des nouvelles aventures d'Aquaman. Il contient les épisodes 26 à 31 augmenté de Swamp Thing #32 et Aquaman Annual #2 .
Que cela vienne de moi ou d'une éventuelle qualité intrinsèque, je trouve que la série marque le pas. Mais il faut dire qu'elle était au top jusqu'à présent et rien n'est plus difficile que de se maintenir au sommet.

Le dessin de Paul Pelletier, toujours impeccable, n'est pas en cause ; c'est plutôt le scénario qui patine un peu. La lutte contre le monstre des abysses nommé Karagan m'est apparue sans grand intérêt, de même que le conflit quasi allégorique entre « la mer » et « le végétal » supportés par leurs champions respectifs Aquaman et Swamp Thing.
Le pire est, je crois, la légèreté avec laquelle l'auteur Jeff Parker traite la géopolitique incluant l'Atlantide. Geoff Johns avait passé beaucoup de temps à la polir, à travers le conflit entre l'Atlantide et les Nations de la surface en particulier. A l'issue, l'Atlantide est considérée comme une vraie nation, dont on se méfie, certes, mais dont jamais on n'irait envahir le domaine sans avertissement. Or c'est exactement ce qui se passe ici lorsqu'on découvre une base « scientifique » installée sciemment dans les abysses par un groupe d'humains qui, faisant fi des relations internationales, traite avec mépris le roi de la nation où il s'est installé, allant jusqu'à lui tirer des torpilles dessus sans sommation alors qu'Aquaman, loin de leur infliger la correction qu'il mérite, n'est là que pour sauver un de ses ressortissants de requins alléchés par le sang. On a déclenché des guerres pour moins que ça ; Aquaman ne le fera pas. Non, décidément ça ne tient pas la route.

Le reste est beaucoup plus intéressant. La réunion des anciens du collège d'Amnesty Bay, où Aquaman apparaît en vedette, est une perle d'humour potache. La libération de la Gigantomachie, prisonnière depuis des éons d'une « cellule » atlante, ramène au premier plan la mythologie grecque avec Wonder Woman mais surtout le demi-dieu Hercule, devenu fou durant son emprisonnement avec les monstres. le bestiaire de la gigantomachie, emprunté à Cthulhu aussi bien qu'à Devilman, est assez effrayant. La fin de cette histoire, dessinée dans Aquaman Annual #2 par un Yvel Guichet moins inspiré, nous emporte toutefois dans un lieu inattendu : à savoir la ville de Carcassonne.

Une diminution de qualité toute relative, somme toute.
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Bien des années après sa publication, j'ai retrouvé quelques volumes VF d'occasion de la série Aquaman version « New 52 », c'est-à-dire après 2012.

Assurer le pouvoir
Arthur Curry alias Aquaman a désormais la main sur le trône de l'Atlantide, mais son pouvoir est sans cesse mis en balance par des circonstances guerrières ou par des coups bas de d'autres Atlantes. Ainsi, des entités émergent du fond des mers, venues tout droit de l'Antiquité ; Aquaman croise Wonder Woman et Swamp Thing ; et la menace terrienne est toujours présente, au moins du point de vue des plus nationalistes des Atlantes. Tant de combats et de fronts à contenir font qu'Arthur côtoie finalement bien peu Mera qui se charge d'assurer le contrôle du trône atlante en conciliant des forces qui semblent incompatibles. Ils doivent faire face tour à tour à des portails ouverts « par inadvertance » menant vers des contrées mythiques ou infernales, à des créatures revenues du fond des abysses et à des scientifiques qui abusent de leurs découvertes. La joie donc !

Un univers encore en construction
Jeff Parker et Paul Pelletier officient sur ce tome-ci et tentent de poursuivre le travail engagé dans les trois précédents tomes. Toutefois, on constate que la mythologie proposée dans ce tome-ci est quelque peu balbutiante : là où Geoff Johns fut intéressant dans ce qu'il proposait de construire de spécifique à Aquaman, c'est qu'il convoquait une mythologie atlante façonnée pour créer un tout cohérent et qui peut se suffire à lui-même. Or, est-ce cohérent de se lier ainsi à la mythologie grecque liée plutôt à Wonder Woman ? Cela fait un pont avec la civilisation grecque qui pourrait être intéressant si cela ne sortait pas de nulle part, sans grand intérêt pour le personnage d'Aquaman et, en plus, en mélangeant les mythologies grecque et romaine (on sait bien qu'elles sont liées, mais les divinités font partie de deux ensembles différents quand même). Bref, cet aspect-ci fait négligé. Cela ouvre des possibilités, encore non abouties pour l'instant. de même, le passage par l'épisode de Swamp Thing signé Charles Soule ouvre la perspective en nous éloignant de la mer, mais cela ne va pas plus loin.

L'engouement pour la relance d'Aquaman retombe un brin dans ce tome-ci, pas l'action pourtant, mais la recette n'est pas très bien exploitée, c'est dommage. Les dessins restent beaux et les scènes sous l'eau attirent l'oeil.
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Après 3 tomes excellents, Geoff Johns tire sa révérence et laisse désormais la place au scénariste Jeff PARKER.

Alors ca donne quoi Aquaman version PARKER ?

Eh bien même si ce "Tempête en eaux troubles" est une bonne lecture, force est de constater qu'il possède des défauts.

Le premier est incontestablement l'absence de continuité avec le cliffhanger prometteur du tome 3.
En effet, Parker démarre son run avec le réveil du gigantesque Karaqan, un crustacé surpuissant autrefois protecteur du royaume d'Atlantide. Bien que cela soit bien écrit, impressionnant et très spectaculaire, le lecteur peut se demander si Johns et Parker se sont parlés au moment de la remise-reprise de la série car l'intrigue sur Nérée, l'ancien prétendant de Mera ainsi que celle sur la libération d'Orm, le demi-frère d'Aquaman sont absentes de ce tome.
C'est à la fois frustrant et regrettable tant il y avait du potentiel...

Le deuxième défaut est le fait que ce tome 4 soit une succession d'intrigues de +- grande importance. Aquaman fait une mission et passe à une autre et ainsi de suite tout au long du bouquin. A l'image du 1er tome "Peur Abyssale", le lecteur comprend vite que le nouveau scénariste veut apposer sa griffe à la série et lance un tas de pistes (intéressantes) qui finiront par se rejoindre dans le tome suivant.

Le dernier défaut réside dans le chapitre avec Swamp Thing, la Créature des Marais. Dans les précédents volumes, Aquaman nous est dépeint comme un homme de dialogue et plein de bon sens. Or, dans ce chapitre, il attaque sans réfléchir. On sent le Fan Service à plein nez. Jeff Parker joue la carte de l'action sans penser à la psychologie des protagonistes. du coup, le résultat est un peu décevant.

Les points positifs...
Bien que sans réel lien les unes avec les autres, les différentes missions d'Aquaman offrent un très bon moment de lecture. Mention spéciale à l'épisode où Arthur se rend à la réunion d'anciens élèves de son école. A l'instar de Geoff Johns sur les tomes précédents, Jeff Parker alterne habilement les moments intimes et les moments d'action. Il veut ancrer son héros dans la société actuelle et le confronter de façon crédible au quotidien des habitants d'Amnesty Bay. Dans le même temps, il continue d'élargir son univers, notamment via le lien entre les atlantes et la mythologie grecque.

L'autre aspect positif est le rôle de Mera. Elle prend véritablement son statut de Reine de l'Atlantide au sérieux et n'hésite pas à décider à la place de son mari quand celui-ci est absent. Il est plaisant de voir un personnage féminin avec autant de charisme et de responsabilité. Mera mérite le respect. A ce propos, le team-up entre elle et Wonder Woman vend du rêve =D

Les dessins sont toujours excellents lorsque c'est Pelletier seul qui s'en charge. Malheureusement, d'autres dessinateurs moins doués l'accompagnent sur certains chapitres. Est-ce par manque de temps dans le chef de Pelletier pour terminer dans les délais? Je ne sais pas mais c'est dommage.
Quant au numéro Annual #, le trait inégal d'Yvel Guichet est trop différent de celui de Paul Pelletier.

En résumé, cette 4ème monture est agréable malgré qu'elle apparaît plus comme un tome de transition. Parker continue de développer l'univers d'Aquaman. Dommage que la qualité des dessins soit aussi inégale. En effet, Pelletier place la barre tellement haut qu'il est difficile pour ses collègues de le suivre.
Les pistes lancées par le nouveau scénariste sont prometteuses et on attend la confirmation avec le 5ème opus.
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Reprendre une série derrière Geoff Johns n'est pas chose aisée. C'est pourtant ce qu'a du faire Jeff Parker sur le personnage d'Aquaman.

Après que Geoff Johns ai offert ses nouvelles lettres de noblesses à Aquaman, dans un run où il a constitué tout une mythologie autour des atlantes, il a laissé ses jouets à son successeur, qui malgré un run très correct ne l'est a pas tous utilisés ce qui peut laisser un petit goût de manque.

Malgré quelques questions qui resteront sans réponses et des arcs inégaux, Jeff Parker s'en sort très bien et rend un copie très satisfaisante.

Au niveau du dessin, la aussi Ivan Reis laisse sa place, s'il est dur d'égaler son niveau, le dessin de Paul Pelletier sera un peu en dessous mais très correct tout de même.

En résumé, si la prestation, peut paraitre un peu en dessous de ce qu'a proposé l'équipe all star les précédent, la nouvelle équipe créative arrive à nous proposer de bons moment de lecture.
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critiques presse (3)
Sceneario
18 mars 2015
Ce volume 4 d'Aquaman est une très bonne lecture qui nous permet de passer un très bon moment de pur divertissement avec des récits intéressants et passionnants !
A ne pas manquer !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BulledEncre
16 mars 2015
Un tome de transition rafraîchissant et plaisant à lire.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
ActuaBD
02 mars 2015
Un tome réjouissant, qui fera le bonheur des amateurs du protecteur des fonds marins et de sa compagne, proposant un panel d’histoires diversifiées et des personnages fort bien caractérisés.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
(Aquaman): Qu'est-ce que vous faites de beau? Vous êtes restés dans le coin?
(Les anciens du lycée):
- Ouais, je bosse à la conserverie.
- Pareil, conserverie.
- Pêcheur.
- Je gère des chambres d'hôtes.
- Conserverie et un peu de pêche au homard.
- Et donc, toi... Tu es roi des mers, et tout?
(Aquaman): Ouais.
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