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Celle qui devint le soleil tome 1 sur 2
EAN : 9791028113995
Bragelonne (18/05/2022)
  Existe en édition audio
3.62/5   239 notes
Résumé :
Dans un village rongé par la famine, au coeur d'une plaine poussiéreuse, deux enfants reçoivent chacun une destinée. Le garçon est promis à la grandeur. La fille, au néant...

En 1345, la Chine est soumise à la cruelle domination mongole. Pour les paysans faméliques des Plaines du Milieu, la grandeur n'existe que dans les contes. Quand la famille Zhu apprend que Chongba, leur huitième fils, est promis à un fabuleux destin, tous peinent à imaginer comme... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (80) Voir plus Ajouter une critique
3,62

sur 239 notes
Je ne m'attendais pas à aimer autant ce roman de fantasy historique !

En 1345, dans une Chine sous domination mongole, le jeune Zhu Chongba est promis à la grandeur, tandis que sa soeur est promise au néant. Mais quand le garçon meurt, la fille, pour survivre, décide de s'emparer du destin de son frère et de se faire passer pour lui aux yeux du monde et du ciel.

Ce roman ravive de manière passionnante l'un des tropes les plus éculés de la fantasy : celui de destin/prophétie et d'Élu·e. La protagoniste, Zhu, chercher à accomplir un destin qui n'est pas le sien et cela rend ses actes particulièrement intéressants, en particulier lorsqu'elle se rend compte qu'accéder à la « grandeur » et maintenir sa fausse identité sont deux objectifs de plus en plus incompatibles. le personnage n'a rien de passif et j'avoue avoir été épatée par son ingéniosité à se sortir des situations les plus délicates. Son évolution est fascinante, sa rage de survie devient progressivement une soif de pouvoir qui la distingue très nettement d'un héros de fantasy classique, sans qu'on sache exactement où et quand le glissement s'est opéré.

J'ai appris en achevant ma lecture que Zhu est inspirée du fondateur de la dynastie Ming, Zhu Yuanzhang, qui a régné sur la Chine après la fin de la domination mongole (période à laquelle se déroule le roman). le fait d'en faire une femme pourrait faire sourciller, mais à la différence d'autres romans historiques que j'ai lus récemment, je n'ai pas eu l'impression ici de voir des personnages du 21e siècle plaqués de manière anachronique à une époque antérieure. Au contraire, tant les personnages que les thèmes (différences de traitement entre les hommes et les femmes, identité de genre, dynamique désir/destin) m'ont paru traités très finement. Cela est d'ailleurs mis en relief par l'apparition d'un point de vue contrepoint à celui de Zhu : Ouyang, général eunuque qui se bat pour le camp mongol et doit de son côté accomplir son propre destin. Ce personnage est aussi fascinant à suivre que celui de Zhu bien que son introduction m'ait d'abord déroutée.

Malgré quelques défauts de rythme qui m'ont paru mineurs, je garderai de cette lecture un très bon souvenir et j'espère voir la suite traduite bientôt !
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Quand on est une fille à l'époque de la Chine impériale, notre destin se résume souvent à pas grand chose, surtout si on est issue dune famille paysanne souffrant de la famine. Alors quand son frère, dont le devin du village avait prédit un avenir de grandeur, meurt, Zhu décide de prendre sa place. Elle se travestit, devient moine et lutte chaque jour pour obtenir le destin promirent à feu son frère.

L'histoire se déroule au 12e siècle en suivant les faits historiques connus pour cette période de l'empire Chinois. Il est alors dirigé, de manière assez catastrophique, par les mongols de la dynastie Yuan. Des révoltes naissent et se cristallisent, dont le mouvement des turbans rouges que l'on voit dans le récit.
Nous suivons deux personnages assez atypiques, à la personnalité plutôt complexe. Tout d'abord Zhu, qui se fait passer pour un homme et qui, à force de détermination, arrive à devenir moine. Quand son monastère va être détruit, poussée par son désir de vivre et son ambition, elle va incorporer le mouvement révolutionnaire en grimpant les échelons grâce à son intelligence. L'autre personnage est l'eunuque qui suit le prince du Henan. Son passé est lourd, son présent frustrant et son avenir n'est empli que de vengeance.
Ce roman est plaisant à lire. Les actions s'enchaînent en laissant de la place aux respirations eg aux descriptions. Il est légèrement teinté de fantastique même si cette veine là est peu exploitée. La psychologie des personnages est bien travaillée même si elle amène petit à petit bres un fait troublant : plus l'histoire avance plus les personnages deviennent antipathiques. D'opiniâtre et de volontaire Zhu va devenir ambitieuse, égoïste et cruelle. C'est un peu contrariant de voir notre sympathie pour l'héroïne se transformer en quelque chose de moins positif.
L'autre point assez déplaisant de la lecture, fût quelques redondances lexicales. La notion du destin auquel on ne peut échapper est hyper présent au point parfois d'apparaître à chaque paragraphe. L'auteur se montre un peu trop insistant la dessus et ça finit par lasser.
Mais globalement la lecture est plaisante, dynamique, avec quelques touches fantastiques légères. le fait qu'on se base sur des faits historiques rend le récit plus interessant.
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Des destins forts.
Chine, 14ème siècle. Dans une fratrie, le garçon est promis à un destin grandiose, la fille au néant. C'est sans compter sur le désir farouche de survivre.
Sur fond historique de domination mongole et de politique, de lutte de pouvoirs, l'autrice nous offre ici 2 grands destins : cette jeune fille que nous appellerons Zhu, et le général eunuque.
Ces personnages sont beaux, sont captivants. Les secondaires les mettent en valeur (peut-être à leur détriment d'ailleurs). On suit avec grand intérêt leur évolution. C'est le destin d'une nation qui se joue, mais surtout la vie de ces deux êtres en apparence opposés, mais si semblables.
Mon regret est sur l'aspect "fantastique", un peu trop léger à mon goût. Finalement, on est plus sur de la saga historique.
Quant à l'aspect "queer" indiqué sur la 4ème de couverture, au départ je me disais : ok, une fille qui prend l'identité d'un garçon, rien de nouveau. Ok, un général eunuque, mais un personnage eunuque n'a rien de neuf. Sauf que progressivement, l'autrice dépasse ces simples faits, pour s'intéresser à des enjeux historiques et modernes de société qui transcendent ces individualités. Alors oui "queer", si on veut mettre une étiquette, mais elle ne me semble pas nécessaire.
Un moment de lecture dépaysant.
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La Chine, XIIIe siècle. le pays est sous domination mongole depuis plusieurs décennies, et il ne fait pas bon d'y vivre. Une jeune crève-la-faim promise au néant et à l'oubli par l'oracle local décide de voler la destinée glorieuse de son frère quand ce dernier s'effondre à la mort de leur paternel. La fille devient Zhu Chongba et rejoint le monastère du coin pour y être éduquée et ordonnée moine... et ensuite qui sait ? Zhu rêve de la grandeur promise et ne compte rien laisser au hasard. de l'autre côté du pays, un général eunuque oeuvrant pour les Mongols sème le chaos dans les rangs rebelles des Turbans Rouges. La légitimité des souverains chinois repose sur un pouvoir divin que le Ciel leur octroie : le Mandat, et seule une personne munie du Mandat peut régner. Or il se murmure que les Turbans Rouges auraient mis la main sur un enfant qui en est pourvu. Alors que la guerre s'intensifie, Zhu est projetée dans ce jeu des puissants. Une occasion qu'il lui faudra saisir pour s'élever aussi haut que l'oracle l'a prédit.

Je n'ai longtemps juré que par les éditions Bragelonne (c'était dans ma jeunesse, ça remonte). Aujourd'hui je lis assez peu de leurs parutions, je cours après d'autres genres de fantasy et surtout je n'ai plus le temps de lire de sagas, or cette ME en édite à tour de bras. J'ai une petite connaissance de la collection Bragelonne, en tout cas assez pour dire que le roman tranche avec ce que je connais de leur catalogue : pas ou peu de magie (1), un héro atypique pas vraiment attachant (2) et une plume qui se veut plus poétique qu'épique, avec de fait un côté très contemplatif (3). Si j'avais dû le lire à l'aveugle, c'est un roman que j'aurais attribué sans hésiter aux éditions Mnémos - sur certains points il m'a d'ailleurs fait beaucoup penser au très bon diptyque Shâhra de Charlotte Bousquet. Je peux donc comprendre la surprise de certains lecteurs habitués à du pur Bragelonne, et les retours mitigés voire catastrophiques qui ont suivi.

Celle qui devint le soleil est un outsider assumé qui a floué certains mordus de Bragelonne mais qui m'a plu - j'avais peur de tomber sur un remake de Mulan YA, alors forcément j'étais soulagée.

A moins que vous ne tombiez sur ce blog par hasard (coucou bienvenue !) vous savez que la Fantasy est mon genre de prédilection. Je l'aime à toutes les sauces, mais en ce moment la fantasy historique me botte vraiment, et celle d'inspiration asiatique aussi. Celle qui devint le soleil est à cheval sur les deux, bien qu'on doive creuser profond pour lui coller l'étiquette Fantasy. le roman est d'une réalité brutale d'entrée de jeu : quand Shelley Parker-Chan écrit sur la famine, c'est pas pour rire. La jeune crève-la-faim devient Zhu, et Zhu devient moine avant de rejoindre les Turbans Rouges en guerre contre les dirigeants mongols. Une guerre qui a véritablement eu lieu, plantée dans un empire qui a lui aussi véritablement existé. La Fantasy a du mal à trouver sa place dans ce contexte historique et cette plume dramatiquement réaliste, et j'écris ça plus comme un constat qu'un reproche. Elle s'affirme davantage sur la fin du roman quand il est question du Mandat délivré par le Ciel aux légitimes souverains de la Chine (c'est des flammes magiques, en gros). Mais bon, ce pouvoir concerne 2-3 gus à tout casser, alors comme je vous le disais et en l'absence de créatures fantastiques : ça fait léger.

Mais où sont les dragons chinois, Shelley ?! On voulait des dragons, nous !

Je n'ai donc pas trouvé de dragons (oooh). En revanche Celle qui devint le soleil est doté d'un héro fort peu commun, qui aurait d'ailleurs pu justifier l'utilisation du pronom iel nouvellement ajouté au dictionnaire. On ne connaîtra jamais le nom de la jeune fille promise au néant, on se contentera de l'appeler par son nom d'emprunt Zhu Chongba, celui du frère dont elle a endossé le destin. Et pour que le Ciel croit en son subterfuge, elle ne peut pas se contenter de se grimer en homme : elle doit être persuadée d'en être un et faire abstraction de ce corps qui le dément. Mais à mesure que le livre passe, elle devient moins Zhu Chongba qu'elle-même, sous l'influence directe d'une protagoniste dont l'empathie vient contrebalancer le pragmatisme monastique de Zhu : Ma Xiuying. Un changement salutaire amené avec beaucoup de finesse. Zhu n'est pas attachant.e, c'est un personnage motivé par le destin qui lui a été promis et sa foi est inébranlable. Tout son être est tendu vers un unique but et elle fait preuve de beaucoup de pragmatisme et de très peu de sentiments pour y arriver. Mais tant de certitude et de manque d'humilité, ça peut agacer : cela lui a valu l'inimité de pas mal de lecteurs, mais les protagonistes décalés et bien campés, moi j'aime ça.

La dualité de Zhu se retrouve également dans le général eunuque Ouyang. le véritable conflit ne se joue plus entre les Turbans Rouges et les Mongols, mais entre Zhu et Ouyang : deux protagonistes aux évolutions-miroir.

Etant passée d'une centaine à une petite vingtaine (au mieux) de romans lus par an, je dois souligner que pour un petit pavé j'ai assez rapidement lu Celle qui devint le soleil. Les débuts monastiques de Zhu sont passionnants, ils donnent une belle identité historique et culturelle au roman (en plus de la note historique à lire en préambule). Ce qu'il y a au delà ne manque pas de rythme, les intrigues politiques dignes des meilleurs paniers de crabes prennent le relais, mais il n'empêche que j'en rencontre souvent dans mes lectures, alors j'ai simplement moins apprécié et je ne me suis pas passionnée de la suite. La plume de Shelley Parker-Chan est raccord avec l'esprit asiatique et le personnage de Zhu Chongba : parcimonieuse et pertinente. Les repères temporels en en-tête des chapitres auraient par contre pu être plus clairs. La longueur de certains chapitres m'a parfois fait perdre la temporalité du récit ; une indication plus précise m'aurait bien aidée (au lieu de quoi je me retrouvais à compter les mois à la main, à l'ancienne - y a mieux pour reprendre sa lecture).

Avis très positif, Choupaille, donc ? Et bien oui. MAIS - ha ha, c'était trop beau. de la couverture au résumé en passant par la comm' faite par Bragelonne, rien n'indique que Celle qui devint le soleil est un tome un. Or je vous le donne en mille, c'est un tome un ! Et je suis fâchée parce que comme je vous le disais plus haut, je ne lis plus de sagas car je n'ai plus de temps à y consacrer. Alors j'aime pas quand on me fourbe, et là on m'a bien fourbée. Ca m'a mis les nerfs en boule et je suis ressortie de ma lecture très amère. Bragelonne, t'as perdu 1000 points et je ne sais même pas si je lirai la suite, d'abord parce que ça se fait pas de prendre le lecteur pour un distributeur de billets, et ensuite parce que c'est une histoire qui aurait été plus forte en one-shot (quitte à y rajouter deux cent pages) - mais ça, c'est le choix discutable de Shelley Parker-Chan.

Alors, craquerez-vous pour l'empire du milieu ?
Lien : https://la-choupaille-lit.bl..
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Chongba, fils de la famille Zhu, est promis à une grande destinée, tandis que sa soeur est promise au néant. Pourtant la famille va être attaquée par des hors la loi, et les deux enfants se retrouvent orphelins. Chongba va se laisser mourir, tandis que Zhu va se battre pour survivre à la famine et l'abandon. Quand son frère décède, elle va alors prendre son destin en main, et part au monastère pour prendre la place de novice son frère.

Cette fantasy orientale a été une belle découverte. Nous plongeons dans l'histoire de la Chine impériale, et suivons donc cette jeune fille, prête à tout pour déjouer le destin. Ce roman est dense, avec des personnages complexes mais bien définis par son auteur. de nombreux thèmes sont également abordés telle que la place des femmes dans cet empire, avec Zhu qui va vivre la vie de son frère et devenir un personnage fort et puissant. Mais aussi les intrigues politiques, qui s'appuient sur un contexte réel de cette période en Chine. Je n'ai personnellement pas les connaissances suffisante pour déterminer la part de vrai et de fiction cependant.
L'autrice aborde également des thèmes forts tels que la vengeance ou bien encore l'identité, que ce soit avec le personnage de Zhu ou du général eunuque.

Ce roman est un premier tome, et j'avoue avoir été marquée par cette lecture, qui est certes dense et dans lequel je pense avoir loupé pas mal de références historiques par méconnaissance de l'histoire de ce pays. Mais j'ai hâte de lire la suite et de faire quelques recherches pour me préparer à cette future lecture.

La biographie de Shelley Parker-Chan nous apprend qu'elle est une ancienne diplomate asiatico-australienne et conseillère en développement international qui a passé près d'une décennie à travailler sur les droits de l'homme, l'égalité des sexes et les droits des LGBT en Asie du Sud-Est. Son roman est fidèle à ses convictions et apporte beaucoup à l'histoire qu'elle nous délivre, je vous le recommande vivement.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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critiques presse (2)
Elbakin.net
13 mai 2022
Présenter She Who Became the Sun comme la rencontre entre Mulan et Le Chant d’Achille de Madeline Miller, comparaison que l’on a vu fleurir outre-Atlantique (de la part de l’éditeur en tête, évidemment.), voilà qui est peut-être un peu exagéré et surtout bien difficile à assumer pour un premier roman, en plus de se révéler tout de même sujet à raccourcis. Un premier roman qui ne démérite absolument pas pour autant.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Elbakin.net
20 août 2021
Si vous recherchez de la fantasy d’inspiration historique, si vous aimez les intrigues politiques denses et tendues à l’échelle d’un empire, si vous aimez le souffle de l’épopée et des destins tragiques, le tout soutenu par un style riche et adulte, dans le propos comme dans la forme (ne vous attendez pas à sourire, l’atmosphère est sombre), She Who Became the Sun, premier tome d’un diptyque ambitieux, possède largement les atouts à même de vous satisfaire.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Zhu découvrit que la vie monastique ne souffrait aucune trêve. Les corvées succédaient aux leçons. Les leçons aux corvées. Il y avait chaque soir de nouveaux caractères à retenir, et ceux de la veille à repasser. Même la pensée de partager sa nuit avec les fantômes ne pouvait l'empêcher de dormir dès qu'elle s'abandonnait à l'épuisement...
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Deux d'entre elles portaient des armures; la troisière, une robe moirée couleur de magnolia. Les chatoiements pourpres du tissu étaient si sublimes que, l'espace d'un instant, Zhu le cru fait d'ailes de papillons.
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La jalousie avait ceci de particulier qu’on ne pouvait l’éprouver que pour ses semblables. Ouyang ne pouvait être jaloux d’Esen, pas plus qu’il ne pouvait l’être du soleil. Mais Ouyang et le seigneur Wang, eux, se ressemblaient. Ils restèrent un moment immobiles comme pour saluer tristement cette vérité, sentant leur ressemblance résonner dans l’espace qui les séparait. L’un méprisé pour n’être pas un homme ; et l’autre parce qu’il ne se comportait pas comme tel.
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𝑽𝒐𝒖𝒔 𝒔𝒂𝒗𝒆𝒛 𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒊𝒓𝒆 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒇𝒇𝒓𝒊𝒓 ? 𝑵𝒆 𝒑𝒂𝒔 𝒔𝒐𝒖𝒇𝒇𝒓𝒊𝒓 𝒑𝒂𝒓𝒄𝒆 𝒒𝒖'𝒐𝒏 𝒏'𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒆𝒏 𝒗𝒊𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆𝒏𝒕𝒊𝒓 𝒒𝒖𝒐𝒊 𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒆 𝒔𝒐𝒊𝒕.
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Elle voyait le monde des esprits..elle voyait la réalité cachée, la facette du monde qui en expliquait toutes les autres facettes ; et elle était la seule à pouvoir le faire. Elle se servait du monde des esprits, comme d'autres se servaient du monde matériel,pour obtenir ce qu'elle désirait. Elle jubilait de s'apercevoir que sa bizarrerie était un pouvoir qui la rendait plus forte, meilleure, plus à même d'atteindre ses objectifs.
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