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Citations sur La trilogie Loredan, Tome 1 : Les Couleurs de l'acier (16)

La seule chose encourageante qu'on puisse affirmer à propos de la jeunesse, c'est que nous finissons tous par nous en sortir.
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Je commence à ne plus faire la différence entre l’ennemi et les comptables de l’intendance. Je tremble devant les deux mais les comptables savent eux où j’habite.
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Mais le Patriarche de Périmadeia consacrait sa vie à expliquer que la magie ne fonctionnait pas, que le Principe était en grande partie incompréhensible et que même les applications qu'on pouvait en tirer de manière fiable ne servaient pas vraiment à grand-chose. Et il était là, vêtu de soie et de lin, tandis que les charpentiers affairés portaient des vêtements de laine grossière et cheminaient pieds nus.
Et ses pairs et lui osaient se prétendre "sorciers" ? Des escrocs, oui ! Qu'attendait-on pour les entasser sur une charrette et les mettre à la porte de la Cité ?
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La chance c'est comme un rocher en équilibre sur une falaise qui surplombe ta maison; ce n'est pas une bonne idée de t'appuyer trop fort dessus.
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On peut douter de l'existence des dieux, de l'amour d'une épouse, d'une mère ou d'une fille, de la loyauté d'un ami, mais on peut toujours compter sur ceux qui ne sont motivés que par l'argent. C'est en s'appuyant sur cette certitude qu'il allait faire trembler le monde.
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On peut douter de l’existence des dieux, de l’amour d’une épouse, d’une mère, ou d’une fille, de la loyauté d’un ami, mais on peut toujours compter sur ceux qui ne sont motivés que par l’argent.
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Il semble exister une loi perverse de la nature qui veut que plus une cité est grande, plus une rumeur se répand vite parmi sa population. Les clients du sergent rentrèrent chez eux en courant afin de s'assurer que leur maison était toujours là et n'avait pas été pillée par des sauvages vêtus de peaux de bêtes. Ils criaient la nouvelle à toutes les connaissances qu'ils croisaient. C'était l'heure où les citoyens avaient l'habitude de faire leur petite promenade digestive après le dîner : ils faisaient le tour de la place de leur quartier en famille. Il ne fallut pas longtemps pour que les rues et les cours se remplissent de gens courant dans tous les sens. Chacun criait la nouvelle à toute personne susceptible de ne pas être encore au courant. Pendant ce temps, les premiers responsables de cette panique avaient pu constater avec soulagement que leur maison était toujours debout, que leurs biens et leurs êtres chers étaient sains et saufs ils se dirigèrent alors massivement dans les quartiers hauts de la ville pour trouver un bâtiment administratif devant lequel manifester et exiger qu'"on fasse quelque chose !"
Les rues devinrent très rapidement fort agitées : des foules se formaient, des gens couraient à perdre haleine, se bousculaient. Les rumeurs évoluaient et faisaient référence à d'illusoires bandes de sauvages successivement aux portes de la ville, déjà présents dans les murs, surgissant de l'égout principal et, enfin, semant la désolation par le fer et le feu dans le quartier des tanneurs. Comme cela arrive toujours dans ce genre de situation, d'innombrables rixes et échauffourées éclatèrent, quelqu'un réussit à mettre le feu au quartier des tisseurs de tapis, et un certain nombre d'opportunistes, plus raisonnables, profitèrent du chaos général pour faire quelques emplettes sans débourser un sou.
Le préfet de la Cité appela la garde pour restaurer l'ordre. Malheureusement, à cette heure-là, les soldats de jour étaient tous rentrés chez eux et ceux de nuit essayaient péniblement de rejoindre leur poste à travers les rues encombrées - ou s'étaient joints à la fête en compagnie de leurs amis et de leurs voisins. Le préfet dut se résoudre à faire appel au représentant de la Couronne pour qu'il mobilise l'armée régulière. Le représentant de la Couronne rappela alors au préfet qu'en dehors de la garde permanente placée sous les ordres dudit préfet il n'y avait pas d'armée régulière à Périmadeia. Après quelques instants de réflexion, le préfet, le représentant de la Couronne et leurs états-majors respectifs regagnèrent calmement leurs pénates dans la Cité du Milieu et fermèrent à clef derrière eux.
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Dieu bénissent les services du gouvernement, d’une grande incompétence et d’une richesse inépuisable.
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Il jeta subrepticement un coup d'œil autour de lui pour essayer de repérer un client susceptible d'être d'essence divine. Il ne découvrit rien de franchement convaincant mais cela ne signifiait rien. Ne racontait-on pas qu'il n'y avait nul dieu dans la Cité de l'Épée ? Ouais, eh bien, peut-être y en avait-il quand même. Et c'était peut-être pour cette raison qu'ils se déguisaient. Si tel était le cas, il valait mieux faire semblant de rien.
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Les Périmadeiens n'avaient pas de dieux pour pervertir leurs valeurs et distraire leur concentration. Par conséquent, ils appréciaient et chérissaient les biens matériels plus que nulle part ailleurs. Pour les habitants de la Triple Cité, la vie était certes assez brève mais elle offrait des perspectives séduisantes : leur but était de fabriquer et de faire le plus de choses possible dans le court intervalle séparant la naissance de la mort.
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