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L’inspecteur McCoy tome 2 sur 4

Olivier Deparis (Traducteur)
EAN : 9782743655143
464 pages
Payot et Rivages (09/02/2022)
4.01/5   106 notes
Résumé :
A Glasgow, le 10 février 1973, le corps mutilé de Charlie Jackson, étoile montante du football professionnel, est retrouvé sur le toit d'un immeuble en construction. En outre, on peut lire " Bye bye " sur son torse. L'oeuvre d'un dingue ? Pourquoi pas mais la balle qui lui a traversé le crâne fait penser à une exécution.Le jeune homme devait épouser Ellen, la fille de Jake Scobie, un gros bonnet du trafic de drogue. Et le meurtre a peut-être pour mobile la jalousie,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Après avoir découvert et beaucoup apprécié " Janvier noir " , premier opus de cette série " Mc Coy and co ", je m'étais promis d'accorder à nouveau toute ma confiance à Alan Parks . C'est fait et , ma foi , j'ai bien fait .
Le décor, on le connaît : la ténébreuse, sordide , lugubre et inquiétante Glasgow dont on va continuer à fréquenter les quartiers , hum , disons un peu " chauds " , souvent " by night " , pousser les portes de pubs improbables où les rires gras transpercent , comme la corne de brume , les volutes de fumées d'où surgissent souvent très souvent , portés par des bras tremblotants , pintes de bière et verres de Whisky ....Pour ceux et celles dont le standing ne supporterait pas ces " bains de foule dans des foules qui ne prennent plus de bains " comme le disait le talentueux Thierry ( mais non , pas Thierry la Fronde , ) Thierry le Luron ....sachez que vous cotoierez un peu aussi " La Haute " . mais moins ...et ça ne sera pas plus mal .
Dans ce décor, nos flics : Murray , le boss .Un dur . Juste , réglo mais pas commode .Un vrai . Mac Coy , du lourd , du très lourd . Très bon flic mais pourchassé par des vieux démons, pas toujours maitre de ses pulsions . Mais résistant, très résistant. Les coups qu'il encaisse sur les 450 pages auraient tué un troupeau de bisons , pas lui . Des cicatrices partout mais guéri dés l'orage passé et ...pas de médecin ou d'hôpital . Et puis le jeune stagiaire , le petit " couteau suisse " Wattie qui , sous ses airs " à ne pas y toucher " conquiert peu à peu la confiance et l'estime de tous .Bon , il y en a d'autres mais vous n'aurez qu'à suivre ces trois là, le plus dur sera fait , les autres vont venir s'agglutiner ...
Vous picolez ? Oui , alors tant mieux . Prévoyez quelques cuites à venir , des levers difficiles . Pas tous les soirs , mais ...souvent . La drogue ? Ah oui , j'allais oublier ce détail.
Après qu'est ce que je vais bien pouvoir vous dire de plus ...Ah ben si , suis je bête, il y a un mort . Au tout début. Un jeune footballeur promis à un bel avenir . Démoli sur le toit d'un immeuble en construction , Pas beau à voir , croyez- moi . Et même qu'on connaît le meurtrier : Connelly qu'il s'appelle . Comment vous dites ? L'arrêter ? C'est facile ?
Oui , oui , commencez votre stage d'accoutumance aux addictions et rejoignez l'équipe. Je vous aurai prévenus, ne venez pas vous plaindre , ça va " swinguer " . Nous sommes en février 73 , à Glasgow . Croyez moi , ce n'est pas là que vous aurez la définition du mot " canicule " . Il pleut , il neige et ça caille . Bon , ici , il fait trop chaud , pas forcément mieux
Les gouttes de sueur dans le dos ? Mais non , ce n'est pas la canicule , c'est l'angoisse qui sort par tous les pores de votre peau ....
Est ce qu'il faut avoir lu "Janvier noir " avant ? Pas forcément mais ...
Est - ce que je lirai le troisième opus ? Oh , oui , dés qu'il sort en poche .
J'ai aimé ? Bien plus que ça...
C'est violent ? Oui , quand même...
Ça se finit bien ? Ça se finit ...
Ça se finit mal ? Ça se finit ...
Ils meurent ? Y'en a qu'on essayé , ils ont eu des problèmes .
C'est mon ami libraire qui me l'a conseillé ? Devinez ....
Rejoignez la bande mais attention , pour les petits nouveaux que vous serez , ça " chambre " et toutes les " tâches annexes " vous attendent . Les dialogues entre flics sont parfois délicieux.
Moi , j'ai fini . le roman que j'ai commencé aussitôt après se déroule à Poitiers . Ce n'est pas Glasgow , ça peut paraître moins " glamour " mais ça repose un peu . Comment ? Vous attaquez la lecture cet aprés- midi sur le transat avec une bonne bière fraiche ? C'est bien . Vous avez raison .Mieux vaut " la bière dans le corps , que le corps dans la bière ", même si dans le bouquin , il y a les deux . Allez , à bientôt, pas d'imprudence surtout , prenez soin de vous . N'oubliez pas : Connelly , hein .
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Diantre que les bars sont enfumés et que le whisky est bon en 1973. Ça fume, ça boit, ça sniffe, on se demande comment on faisait pour tenir le coup à cette époque.
L'enfant de février est le 2e tome d'une série de 12 , comme les mois de l'année, mettant en scène l'inspecteur Harry McCoy. Et je vous dis tout de suite que j'ai déjà réservé le tome 1 de la série : Janvier Noir.
Un flic cabossé, un flic qui côtoie encore ses fripouilles de potes d'adolescence, un flic sur la corde raide , et, ce flic fut aussi un enfant mal aimé, malmené et réchappé, sauvé par la bonté d'une famille d'accueil. Voilà pour Harry McCoy que je prendrai plaisir à retrouver.
Le récit maintenant. Un jeune espoir du foot, Charlie Jackson, est retrouvé mort d'une balle dans le crâne et également atrocement mutilé. Charlie Jackson était aussi le petit ami de la fille d'un chef de truands et de tous les trafics de Glasgow. On connait presque tout de suite l'identité du tueur. C'est sa traque que nous suivrons durant une semaine de février sous la pluie, dans la gadoue de Glasgow. Il y a énormément de sang dans ce récit, c'est gluant, c'est poisseux , c'est à tout le moins repoussant. C'est noir.
Toutefois, comme il est intéressant de voir des flics se débrouiller sans les moyens de communications actuels et être obligé de chercher une cabine téléphonique! de rouler dans des épaves. C'est l'époque où l'éthique de travail des flics était disons "élastique". On cognait aussi fort que l'on parlait, on menaçait aussi allègrement que l'on fréquentait la vermine de la ville. C'était jadis, sex, drug & rock and roll et souliers à semelle compensée. L'alcool coulait à flots durant ou pas les heures de boulot, les nuits étaient courtes et souvent violentes...L'Écosse c'est un village où tout le monde connait tout le monde semble-t-il. Mais voilà l'intérêt de ce roman: Glasgow, ses quartiers, ses divisions sociales, les mauvais sujets, les bons, la personnalité de cette ville...De plus, McCoy devra faire des choix et les assumer. Il doit vivre avec ses démons qui le minent mais qui le forgent aussi. Une enfance qui ne fut pas de tout repos mais de laquelle on peut presque s'échapper...
J'aime l'Écosse et ses écrivains intelligents, sans prétention , portant en eux un amour bien ressenti pour leur ville et ceux qui l'habitent.
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Deuxième tome d'une série destinée à en compter douze, comme les douze mois de l'année.

Signes particuliers : l'intrigue s'étale du 10 au 19 février 1972 , soit une grosse " semaine "dans la vie d'un inspecteur de police et sa ville Glasgow...
McCoy est un flic bien cabossé par son enfance en foyers d'accueil, et est ami avec un dealer-maquereau... il ne rechigne pas à picoler ,et plus si affinités, le tout en bonne compagnie.


C'est un roman noir, très noir que propose Alan Parks , violent, sombre et je rajouterai "poisseux"..
L'enfance meurtrie prend toute la place de ce roman, grignote chaque page et même sérieusement le cerveau de McCoy , jusqu'à lui faire faire des choses pas très réglementaires, ou à s'accoquiner avec le mal. Basculera-t-il du côté obscur ou pas ?
La fin est très "jolie". Je ne me souvenais pas des liens que McCoy entretenait avec un certain personnage, et sa fonction, ce qu'il fait en dehors de son métier est très émouvante.

Mais pour l'heure, Notre inspecteur a du pain sur la planche et un meurtre à résoudre, le coupable serait le bras droit d'un caîd local, jaloux...
Une grosse semaine dans la vie d'un flic, et des cartes rebatues dans la pégre locale, Glasgow attire décidemment bien des talents, après Ian Rankin et son Rebus, voici un petit jeunot... McCoy.

Tout se joue avant six ans, disent les psys, et bien, si j'en crois Alan Parks, c'est vrai, mais tout n'est pas foutu !


Premier tome :Janvier noir,
Troisième tome : Bobby Mars forever.
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Avec ce roman à la fois policier et noir, je découvre la série policière d'Alan Parks, auteur écossais qui a l'intention de dérouler douze romans (sur les douze mois de l'année) qui mettent en scène la ville de Glasgow en 1973. L'enquêteur est Harry McCoy, la trentaine, qui, dans son enfance, a été baladé de foyer en foyer d'accueil : il en a été « sauvé » par son chef, l'inspecteur Murray, père de substitution, mais il a aussi gardé des liens indéfectibles avec celui qui le protégeait des mauvais coups, son ami d'enfance Steve Cooper, qui a pris un chemin… de traverse. McCoy, qui ne craint ni l'alcool ni un rail de coke à l'occasion – et qui, c'est gênant, tombe limite dans les pommes à la vue du sang -, navigue ainsi entre le droit chemin et le côté obscur de la force, ce qui en fait un personnage complexe et attachant.

Au début de cette enquête, il revient encore fragile d'un congé de trois semaines (qui m'a fait me ruer dans une librairie pour commander le premier opus de la série, Janvier noir) et est confronté à la mort particulièrement violente d'une star du foot liée au roi de la pègre locale, Jake Scobie. Très vite, l'enquête s'oriente sur un garde du corps de Scobie obnubilé par la fille de celui-ci, Elaine. A moins d'être surpris par un coup de théâtre, le lecteur connaît donc très vite l'identité de l'assassin, qui n'en restera pas là. L'intérêt du roman est donc dans le décor, cette ville de Glasgow glaciale, ses quartiers bien marqués socialement, le monde de la nuit, de la pègre et dans la personnalité et les relations de Harry McCoy, qui va devoir se confronter à ses démons. J'ai dévoré ce roman, j'ai adoré cette lecture. le troisième tome de la série vient de paraître en grand format chez Rivages et j'espère qu'Alan Parks ne lâchera pas son sujet passionnant !
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Glasgow métropole écossaise à 5h35 De Nantes en avion. le roman se déroule au mois de février 1973. La pluie, le vent glacial, la neige, climat extrême. On se réchauffe dans les pubs ; on y rencontre la pègre entre tradition et modernité. Depuis les années 50, le déclin économique, la désindustrialisation, le chômage ont plombé la ville. En fin observateur, Alan Parks, né en 1963, peint un Glasgow dominé par les gangs et où la police est gangrénée par une atmosphère délétère et les amitiés équivoques. La frontière entre le bien et le mal n'est jamais formellement identifiée.
Ce roman est le second volet des aventures de l'inspecteur Harry McCoy. La violence, il s'y est déjà frottée à de nombreuses reprises, déjà dans l'enfance, retiré à sa mère, il a été baladé de foyers en foyers et où les adultes ne sont pas toujours nobles. Cette fois, le meurtre a eu lieu au sommet d'un immeuble de bureaux en construction, un samedi soir, la période toujours la plus chargée. le portefeuille indique que la victime est le nouvel espoir du football. Il a été atrocement mutilé et une inscription sur le torse accentue le caractère pervers de l'auteur. McCoy est supervisé par l'inspecteur en chef Murray et secondé par un jeune bleu, Watson. Dès les premières heures de l'enquête, le tueur est connu. Son identité est révélé par le vieux Scobie, le parrain du Northside, accompagné de son avocat véreux. La victime était le petit ami de sa fille. Son nom est Connolly, un cinglé, depuis qu'il ne prend plus son traitement médical. Il fait une fixette sur la fille. Elle refuse la protection de la police. Elle ne risque rien ; elle s'inquiète plus pour son père qui l'avait renvoyé. Et en effet, le vieux Scobie est la seconde victime. Malgré l'héroïsme de Watson, le vieil homme meurt à l'hôpital.
Une seconde enquête empiète sur la première. Celui d'un suicide. Une coupure de presse le relie à son passé d'enfant abandonné. McCoy fait la rencontre d'un ancien psychiatre radié. Son truc, c'était la lobotomie.
McCoy louvoie donc entre ses amis délinquants et son job son job d'enquêteur. Franchira-t-il la ligne ?
Alan Parks sait cristalliser une atmosphère noire. Les dialogues sont convaincants. Un bon polar.
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critiques presse (1)
LeFigaro
05 mars 2020
Un footballeur vedette est retrouvé assassiné. Une nouvelle enquête dangereuse pour l’inspecteur McCoy. Avec ce nouveau roman, l’Écossais Alan Parks a trouvé sa place dans cette famille d’auteurs sombres qui se frottent au mal-être de leur ville. Deux ans après Janvier noir l'auteur écossais confirme les solides espoirs placés en lui.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
" 12 septembre, 108 kilos. 13 septembre, 108 kilos. 14 septembre , 108 kilos 500..."
Il ne leur fallut pas longtemps pour parcourir les deux faces de la cassette C30, toute entière occupée par la même litanie. (...)
- Qu'est-ce que c'est , ce truc, demanda Wattie.
- Va savoir, dit McCoy, en allumant une cigarette. Il est peut-être inscrit à Weight Watchers.
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Les lampadaires s'étaient allumés, avec les vitrines ils éclairaient l'obscurité de ce pluvieux après-midi d'hiver. La cloche de la porte du café sonna leur entrée. C'était un petit établissement, le café italien typique. Les vitres étaient embuées, ça sentait le café, le lait chaud, le sel et le vinaigre. Affichée au mur, la liste des prix des glaces côtoyait les publicités de cigarettes et les photos des célébrités venues dans l'établissement.
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- Qu’est-ce qui te tracasse ?
Il se retourna. Susan se tenait à côté de lui.
- Qu’est-ce qu’il y a ? J’ai senti que quelque chose n’allait pas dès que tu es arrivé.
- Tout va bien.
Elle soupira.
- La technique de l’Écossais de l’ouest. L’alcool résout tous les problèmes.
Il ne put s’empêcher de sourire. (p. 233)
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McCoy lui tapota le dos, lui dit qu’il était un peu retourné, que ça irait mieux le lendemain. Il y crut presque lui-même. Il se sentait un peu coupable. En voulant lui éviter la mort, il l’avait condamné à une vie terrible, une vie à laquelle son corps était adapté mais pas son esprit. Le pire, c’est que Jumbo disait vrai. Il n’avait pas d’autre endroit où aller. (p. 436)
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Même s'il pleuvait des cordes à Glasgow, un samedi soir était un samedi soir.
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