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EAN : 9782364740358
141 pages
Editions Thierry Magnier (14/01/2012)
3.52/5   43 notes
Résumé :
Fruit d'un amour de passage, Léo ne sait rien ou presque de son père.
Tout au plus un prénom et qu'il est américain. Claire, sa mère, ne lui a jamais avoué qu'elle entretient en secret des liens réguliers avec lui.
Difficile de dire à son fils que son père est en prison. Mais Léo découvre la vérité. Commence alors une correspondance entre Léo et Ben, une rencontre épistolaire pleine de pudeur et de franchise.
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Léo a seize ans quand il découvre l'identité de son père. Un homme qui, aux États-Unis, attend dans le couloir de la mort.

Un sujet difficile et glissant. Pourtant, Fred Paronuzzi a su, avec brio, éviter les écueils. Quelle est belle cette écriture. Les mots sont précieux, débordants de vie. Beaucoup de choses sont dites dans ce court roman et avec beaucoup de grâce.

Les fêlures, l'enfermement, la solitude, le goût de la liberté, les regrets, les illusions perdues. Une relation père-fils qui se tisse sur fond de premiers émois. C'est parfois maladroit car l'auteur veut bien faire mais qu'importe ! C'est un roman fort qui touchera de nombreux adolescents.

Une belle émotion à découvrir.

Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Léo, jeune des environs de Grenoble encore au lycée, apprend par hasard que son père, qu'il savait américain mais ne connaissait pas, est en prison aux Etats-Unis, condamné à mort. Les premiers moments de déstabilisation passés, il entame avec ce père une correspondance passionnée.
Trop de bons sentiments à mon goût... Une histoire pourtant intéressante (je l'ai lu assez vite, on veut savoir ce qui va se passer), qui évote des longueurs inutiles (on voit que du temps a passé entre chaque chapitre) et qui aborde les principaux thèmes chers à nos ados : construction de l'identité, connaissances de nos racines, premier amour etrelation sexuelle, amitié. Mais aussi des thèmes "actuels" comme l'homosexualité du meilleur ami du personnage principal.
Le thème de l'avenir et du temps qui passe est bien traité ; la mise en relation de ce thème avec l'histoire du père qui ne sait pas combien de temps il lui reste est bien amenée.
Malheureusement, j'ai un peu de mal à y croire : des ados vraiment bien pensant et raisonnables, les retrouvailles du fils et du père très enjouées, tout le monde il est beau et tous le monde s'aime. Ja trouve ça too much, même si (heureusement !) je n'ai pas vécue dans les couloirs de la mort pour savoir ce que cela fait de retrouver un proche dans ces conditions ^^
Dommage, j'avais bien aimé Un cargo pour Berlin du même auteur.
Cela reste un bon livre sur le thème de la peine de mort qui ne porte pas de jugement et décrit, je pense, la juste réalité.
Bonne critique sur : http://heuresdefantasia.canalblog.com/archives/2012/01/27/23320475.html
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Depuis un moment, je voulais lire ce roman, après avoir beaucoup apprécié "Un cargo pour Berlin" du même auteur.
Quand j'ai vu avant-hier qu'il venait d'être primé par des ados de 4e-3e (Prix Ado 2014), je me suis dépêchée de l'emprunter.
Je n'ai pas été déçue.
Pratiquement tout m'a plu dans ce roman, même si on peut le trouver un peu "trop beau pour être vrai" par certains côtés.

Un sujet difficile, à la fois par le côté secret de famille, le fait que la mère de Léo assume seule la vie de la famille, les explications, etc ... et surtout que le père ne soit pas simplement emprisonné, mais surtout dans le couloir de la mort.
Au passage un beau plaidoyer contre la peine de mort, sans insistance mais en présentant bien les choses.
J'ai aimé le côté plus léger apporté par la rencontre d'Esther, par l'amitié avec Yannis, et ensuite, par le contact avec la famille américaine.
Je ne suis pas certaine qu'ajouter le thème de l'homosexualité était indispensable dans un roman aux sujets déjà denses (juste pour être "dans l'air du temps" ? ou bien une évidence pour l'auteur, parce que leur escapade à quatre est une bouffée d'air frais et de joie dans un livre assez sombre ?) mais c'est frais, souriant, alors on ne va pas se plaindre !

Je ne connais pas l'auteur, mais on a vraiment l'impression qu'il se souvient parfaitement de son adolescence (ou qu'il n'en est pas sorti ?), j'ai lu avec grand plaisir ce roman.

J'ajouterais que presque toute l'histoire se déroule à Chambéry (je n'arrive pas à me souvenir si le nom apparaît ou pas, tant c'était évident pour moi) et qu'il y a un vrai plaisir à retrouver la ville si on la connaît, ou à la découvrir sinon, du Faubourg Montmélian aux Charmettes chez J.J. Rousseau, de Buisson-Rond aux Quatre-Sans-Cul.
Je ne m'y attendais pas, rien dans la couverture ou le résumé ne laissant supposer que c'était bien ancré dans un lieu, et on sent que l'auteur aimé sa ville et nous la fait parcourir volontiers.

Curieusement, je venais juste de terminer un roman, sur un tout autre sujet, de Mikaël Ollivier, et ça m'a rappelé que lui aussi a écrit sur le même thème, un enfant qui découvre que son père est en prison, pour assassinat.
Deux romans ados cependant très différents bien qu'intéressants tous deux.

Lien : https://livresjeunessejangel..
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Léo, 15 ans, vit seule avec sa mère, et ne connait pas son père, il sait juste qu'il est américain et fantasme complètement sur ce père fantôme. Quand il découvre que sa mère entretient des liens réguliers avec lui, il est fou de rage. Elle lui ment donc depuis tout ce temps ! Lors d'une discussion orageuse, il finit par apprendre que son père est en fait en prison, dans le couloir de la mort, pour un cambriolage qui a mal tourné. Contre l'avis de sa mère, il décide de lui écrire pour apprendre enfin à le connaître et découvrir pourquoi il en est arrivé là. Commence alors une relation épistolaire entre le père trop jeune et le fils très mûr, pleine de pudeur, de timidité et de remords. Un très beau roman, très -trop- court, bien écrit, sans pathos ni mélodrame. Juste l'envie pressante de rattraper le temps perdu entre un père et son fils. A partir de la 4ème...
Lien : http://demainjemymets.canalb..
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Ce livre, je l'ai lu d'une traite. Aussi, il est tout petit. L'histoire débute sur Léo, qui s'est disputé avec sa mère. C'est un adolescent normal, plus ou moins. Il a vécu 15 années sans père, sans compter les beaux-pères. Au début, je ne savais pas tellement où allait me mener ce roman. Dans les premières pages, Leo est même assez agaçant : pas très cool avec sa mère et obsédé par les entraîneuses sportives en sous vêtements que l'on peut facilement trouver sur le web. Mais Leo finit par découvrir que son père est vivant, à des centaines de kilomètres de lui, et que sa mère le lui a caché durant toutes ces années. Pire que ça, il apprend que Benjamin est dans le Couloir de la Mort, dans l'une de ces prisons aux États-Unis.

C'est à partir de ce moment là que j'ai aimé Leo. Ce n'est pas le sale ado que les premières pages décrivent, au contraire. Il est droit dans ses baskets, amical. L'histoire, qui est à la troisième personne, est centrée sur lui. Mais ça ne m'a pas empêché d'aimer les personnages secondaires. Esther, Yannis… Fred Paronuzzi a su construire ces personnages. Il écrit d'une manière à ne pas les laisser de côté, a les rendre complets et attachants.
Benjamin, le père, a une voix importante dans ce roman. Il est un peu le deuxième personnage principale. On l'entend, on le voit, on le lit à travers la correspondance entre son fils et lui. Benjamin respire les secondes chances. Oui, il a fait quelque chose d'horrible, mais il est humain. Il ne pleurniche pas sur son sort, il n'est pas un cliché du détenu américain. J'ai beaucoup aimé ceci. En plus, ce bouquin montre du doigt certains problèmes, je citerai entres autres le magnifique passage de l'histoire de Wayne qui a réussi à me faire tirer quelques larmes.

La fin rend justice au livre. Elle est ouverte mais pas trop largement. Elle conclue sur une note belle, pleine d'espoir. En fait, Mon Père est Américain est un roman bourrée de jolies choses. Et ces jolies choses ont abouties à cet agréable coup de coeur. C'est pourquoi je vous le conseille vivement, vous ne perdrez pas votre temps avec – du moins je l'espère.
Lien : http://lamouchequilouche.wor..
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critiques presse (1)
Ricochet
28 novembre 2012
Un roman sans fausse manœuvre, à hauteur d’homme et d’adolescent, prenant et troublant.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Benjamin ne l'a pas désiré. Benjamin n'a pris aucune part active dans sa vie, jusqu'ici, et Léo s'en est très bien tiré sans lui. Quel rôle lui donner, alors ? Et dans quel but ?
Il lui faut y réfléchir, seul.
Alors, à contrecoeur, il a écarté Yannis d'un : "Voilà, je t'ai dit le principal. Maintenant, c'est tellement le bordel dans ma tête, faut que tu comprennes, j'ai besoin d'un moment sans voir personne." Une phrase sans appel. Si son ami s'est senti blessé, il n'en a rien montré.
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Tu parles d'un père et de son fils, de deuxième chance...
...mais ce n'est pas si simple.
Il est nécessaire que tu saches ce qui m'a valu cette condamnation, dans les moindre détails.
C'est à cette seule condition, Léo, que tu pourras te prononcer. Et peut-être alors me l'accorder, cette deuxième chance.
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Il prenait la pose face au miroir mural de la salle de bains, un œil rivé à la photographie. Il reproduisait à l'identique le sourire, l'inclinaison de la tête, l'angle formé par les épaules et le cou. Il se persuadait, alors, qu'il existait une ressemblance évidente entre cet étranger et lui. Indéniablement, oui. De plus en plus. Dans les fossettes qui se creusent aux joues, dans l'arrondi des pommettes, la forme en amande des yeux, dans les cheveux noirs et épais, le teint mat.
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C'est sûrement un peu cliché, mais je crois vraiment qu'il ne faut pas renoncer, tu vois. A ses rêves. A s'émerveiller. A s'émouvoir. Parce que la tiédeur, franchement, il n'y a rien de plus moche.
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Est-ce toujours ainsi ? se demande Léo. Est-ce qu'on passe d'une indécision à une autre, d'une impatience à une autre impatience ?
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