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Février 1784, l'hiver est glacial, du bois et des vivres sont distribués en urgence à la population parisienne pour éviter une trop grande mortalité. Des pyramides de glace sont érigées dans tout Paris par le peuple pour remercier le roi. Or le temps se radoucit, la pluie se met de la partie, les rues de la capitale charrient boue et immondices, et dans ce cloaque l'une des pyramides à moitié fondue dévoile le cadavre d'une jeune femme ressemblant trait pour trait à la reine…Reine qui vient par ailleurs d'être victime du vol de certaines de ses précieuses pièces de porcelaine de Sèvres.

Voici donc notre commissaire Nicolas le Floch devant faire face à une épineuse énigme, mettant en cause des personnalités de milieux divers mais dont certaines touchent de près l'entourage du roi. Encore une occasion pour découvrir le Paris de l'époque, ses sombres ruelles, ses lupanars, ses commerçants douteux, ses nobles aux moeurs troubles, toute une engeance qui fait de son mieux pour échapper à la justice, pas toujours très clémente…Sur fond de contexte politique qui commence à être houleux.

A nouveau l'occasion de découvrir également quelques recettes de l'époque, de se familiariser avec les moeurs du temps, et de démêler une affaire compliquée avec les moyens que possédait alors la police. Malgré tout le roman manque de rythme, on se perd dans ces histoires de sosies, et l'on reste sur sa faim…à la fin. Donc malgré une bonne idée de départ j'ai finalement trouvé le temps long et l'intrigue trop embrouillée. Même constat que pour l'Année du volcan : lecture agréable mais pas la plus passionnante. le charme des premières enquêtes s'est un peu terni.
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Apres un été 1783 pourri dû à l'éruption d'un volcan islandais, l'hiver 1784 est particulièrement terrible en Europe et en France. Alors que tout le monde attend le dégel avec impatience (nous sommes fin février), le cadavre dénudé d'une femme est découvert sous une pyramide de glace. Mandaté par son supérieur monsieur le Noir pour enquêter sur cette mort mystérieuse, Nicolas le Floch, commissaire au Chatelet, va être stupéfait devant la découverte qui l'attend : en effet, non seulement la jeune inconnue a été assassinée ( ce qui n'est pas une véritable surprise ), mais en plus, elle ressemble trait pour trait à la reine Marie-Antoinette.
Il va se lancer dans une enquête qui va se révéler bien plus nébuleuse que prévue. Nicolas va d'ailleurs aussi devoir prendre des gants car très vite des indices vont le faire cheminer vers l'entourage du duc d'Orléans (le futur Philippe Egalité).
Une enquête glaciale sur fond de grogne car on sent les prémisses de la Révolution. le peuple souffre, grogne et on ne voit pas trop comment Louis XVI va réussir à changer la vapeur (d'ailleurs, on sait bien ce qui va se passer dans 5 ans)
Comme d'habitude, j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir l'entourage de Nicolas le Floch. Que ce soit Secmagus, monsieur de Noblecourt ou la cuisinière alsacienne Catherine, on ne peut que s'y attacher.
Jean-François Parot nous restitue avec beaucoup de talent le Paris de 1784, ses descriptions ne peuvent que nous ravir et nous plonger dans la passé.




Challenge A travers l'Histoire 2019
Challenge Séries 2019
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Une enquête qui m'a beaucoup plu!

Après un hiver particulièrement rude, Nicolas et son équipe sont confrontés à un meurtre troublant : une jeune femme, sosie de la reine, est retrouvée morte, un tesson de porcelaine dans la nuque et des marques vampiriques dans le cou, au sein d'une pyramide de glace qui commence tout juste à se déconstituer avec le dégel.

L'enquête est intéressante et ne se perd dans des dédales incompréhensibles, comme ce peut être le cas dans certaines enquêtes. La même faiblesse perdure : celle selon laquelle l'enquêteur parvient à trouver des liens très ténus qui s'avèrent justes sans pour autant rendre ces déductions crédibles, ou du moins le cheminement.
Hormis cela, l'enquête est plaisante à lire. Comme de coutume, l'intrigue n'est pas aussi "simple" qu'il n'y paraît et mêle la Raison d'Etat, l'occasion ainsi d'aborder le couple royal quelques années avant la Révolution française...

Lire Nicolas le Floch revient à lire la vie de Nicolas et celle de ses amis auxquels on finit par s'attacher au bout d'autant de tomes. C'est aussi se préparer à saliver avec de fréquents épisodes de repas longuement décrits. Enfin, c'est s'immerger totalement avec cette narration particulière où l'on emploie en permanence un registre soutenu propre au XVIIIe s ou tout du moins approchant.

En somme, la recette habituelle qui fonctionne à merveille!
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J'avais déjà du lire un JF Parot. C'était donc mon deuxième. Je risque de l'oublier aussi vite que le premier. C'est pas mal, mais je ne suis pas fan. J'ai l'impression de passer la moitié du roman à lire des recettes de cuisine avec l'accent allemand, et bon, ce n'est pas ma tasse de thé.

L'histoire en elle-même est plutôt pas mal. La Reine, celle de la brioche et du pain, semble mise en cause, des histoires de vaisselles aussi, bon, c'est tout de même un peu long.

Après, si on suit l'histoire, enfin, celles des protagonistes, ça doit avoir un certain charme.

Je n'ai pas perdu mon temps, c'était tout de même intéressant.
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Encore une fois, Nicolas le Floch est confronté à une épineuse énigme : une femme nue est retrouvée morte dans une pyramide de glace, en cet hiver polaire de 1784... Une femme qui est le parfait sosie de Marie Antoinette. L'enquête conduira notre commissaire dans l'entourage du Duc de Chartres (futur Philippe Égalité), cousin et principal opposant du roi. de quoi rendre l'affaire délicate.

Comme à son habitude, Jean François Parot nous entraîne dans le Paris de cette fin du 18ème siècle où les idées révolutionnaires germent, où les intrigues se lient, où les complots naissent... Cette série continue son oeuvre de portrait d'une époque, tout dans la mesure et la justesse.

La lecture achevée on se met à désespérer de devoir attendre de longs mois avant de lire la prochaine enquête. Aura-t-elle pour cadre 1785, année de l'affaire du collier - l'un des plus grand scandale du règne de Louis XVI - dont on peut croiser les protagonistes dans les derniers romans, et du départ de le Noir du poste de lieutenant général de police et donc de supérieur de Nicolas le Floch ?
Espérons que la suite vienne rapidement.
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C'est toujours un plaisir pour moi de retrouver Nicolas le Floch et les siens pour une nouvelle enquête. Peu de temps s'est écoulé depuis L'année du volcan. Nous sommes plongés dès les premières pages dans un environnement extrêmement familier, pour ne pas dire familial. Il est très entouré par monsieur de Noblecourt, vieilli certes, mais plus que jamais heureux de profiter de chaque journée, par Bourdeau, son ami, par Aimée, son amante, par Secmagus. Et je n'ai garde d'oublier Pluton, le chien, et Mouchette, féline impériale.
Paris a à peine eu le temps de se remettre d'une année difficile que le froid est là, puis le dégel - et un cadavre. Dire que l'enquête s'annonce ardue est une évidence. Identifier la jeune morte, sosie de la reine ? Difficile. Trouver des témoins ? Délicat. Déterminer la cause de la mort ? Elle est imprécise.
Ce qui est sûr, en revanche, est l'hostilité grandissante envers la Cour, et plus particulièrement la reine. Les aristocrates qui attisaient la haine du peuple envers le roi n'avaient-ils pas conscience de se placer dans une fâcheuse position ? Non, tant ils paraissent certains de leur bon droit et de leur prérogative.
Bien que Nicolas le Floch soit dévoué à son roi, son attachement à la vieille cour est palpable - et ses regrets devant les dissimulations de la souveraine. Il a de plus en plus de mal à accepter que "la raison d'Etat" se substitue à la justice. Bourdeau, lui, gagné au théorie de Rousseau, est à la fois amer et combattif. Il est cependant toujours prêt à secourir son ami - et la "raison d'Etat" place trop souvent Nicolas dans des situations périlleuses.
La pyramide de glace est encore un volume réussi. Et l'affaire du collier approche dangereusement.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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L'hiver 1784 est glacial, l'hiver du siècle dit-on ! Les souverains font distribuer bois et vivres aux parisiens qui manquent de tout. En reconnaissance, le peuple érige des pyramides de glace avec des petites phrases de remerciement. le dégel fait fondre l'une d'elle et révèle le cadavre d'une femme nue... sosie de la Reine ! L'enquête de Nicolas croise plusieurs fois le Duc de Chartres, le futur d'Orléans qui s'active à la disgrâce de la famille royale (et qui aidera d'ailleurs à la chute et la mort de son royal cousin Louis XVI).
Comme toujours, Jean-François PAROT nous conte autant l'Histoire de France que les bonnes recettes, sous le prétexte de quelques enquêtes de notre Commissaire au Chatelet. Je suis grande fan de Nicolas le Floch mais depuis quelques tomes, je sature un peu, souvent les mêmes ingrédients, les mêmes acteurs... et peut-être que l'auteur fatigue aussi un peu... Il reste deux tomes...
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J'ai essayé de lire ce livre en entier, mais je n'ai pas pu. J'adore la langue française c'est incontestable mais je me suis heurtée à un nouveau vocabulaire dont je n'avais jamais entendu parler: celui du XVIII°s, l'époque des Lumières, les différentes classes sociales etc... l'enquête me semblait très intéressante mais j'ai abandonné en cours de route. Jean-François Parot est un virtuose des mots et de cette époque historique qu'il maîtrise avec élégance et grâce, je n'en doute pas une seule seconde! Depuis je me suis rattrapée avec la série télévisée qui est aussi géniale que les ouvrages et où j'arrive mieux à suivre! En revanche, petit conseil, lorsque vous voulez suivre une aventure de Nicolas le Floch, ne ratez pas le début car sinon vous serez complètement perdus. Maintenant la série va s'arrêter et c'est fort dommage, mais il me tarde de regarder le dernier épisode!
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Déjà douze épisodes, celui-ci n'est pas à mon avis le meilleur de la série, l'intrigue était des plus prometteuses certes elle démarre sur les chapeaux de roue mais bien vite elle s'enlise, traîne en longueur quand au dénouement disons simplement que le complot n' est ni le plus redoutable ni le plus spectaculaire ni au final le mieux conçus auquel nos amis auront eu à mettre fin.
On a presque l'impression que ce volume sert à l'auteur de mise en bouche avant une « Affaire du collier » à venir, des sosies de la Reine en pagaille, une certaine Comtesse de la Motte qui intrigue pour approcher la Reine, le Cardinal de Rohan, les futurs protagonistes sont presque tous présent.
Affaire à suivre donc.
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L'hiver 1784 est particulièrement rude. Paris est sous la neige, la Seine gelée et le peuple souffre de diverses pénuries. Fin février le dégel s'amorce. C'est alors qu'on découvre le cadavre d'une femme enfoui dans une pyramide de glace érigée en l'honneur du roi Louis 16. Or cette femme ressemble à s'y méprendre à la reine.

Nicolas le Floch, commissaire au Châtelet, mène l'enquête. Les diverses ramifications de cette affaire délicate semblent toutes le mener vers le duc de Chartres, cousin du roi complotant contre ce dernier -c'est le futur Philippe Egalité.

Je n'ai pas apprécié comme les précédentes cette douzième enquête du commissaire le Floch. J'ai le sentiment que l'auteur se répète et tire à la ligne. Les questions que se pose Nicolas sur sa relation avec Aimée d'Arranet ou les soubresauts de son amitié avec son adjoint Bourdeau, les repas chez M. de Noblecourt, les renvois nombreux à des épisodes précédents de la série, tout cela m'apparaît comme procédés alors que jusqu'à présent cela ne me gênait pas. J'en viens à bout sans trop de souffrance non plus parce qu'avec le temps je me suis attachée aux personnages mais je suis un peu déçue et j'ai envie de dire à Jean-François Parot :"Avançons, avançons !"
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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