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Je continue à lire avec plaisir les aventures de Nicolas le Floch, commissaire au Chatelet.
Nous sommes en 1786, et c'est clairement sur fond de l'affaire du collier que va se dérouler cette histoire.
Nicolas le Floch va être sollicité par son ancien supérieur, monsieur le Noir, qui occupe actuellement es fonctions de responsable de la bibliothèque royale, d'enquêter sur la disparition de certains objets ainsi que sur celle d'un de ses employés.
Peu de temps après, un cadavre mutilé va être découvert dans une maison en train d ‘être démolie. Est-ce que ce cadavre est celui de l'employé disparu ? le raccourci semble simple, mais presque trop facile d'ailleurs pour Nicolas et son fidèle adjoint Bourdeau.
Son enquête va une fois de plus se révéler beaucoup plus compliquée que prévue et bien évidemment, Sartine n'est pas très loin… Et cet épisode nous révèle une belle surprise car il lève un peu le voile sur les origines de notre commissaire qui va bientôt marier son fils Louis.
A travers cette histoire, Jean-François Parot nous restitue avec beaucoup de talent et d'authenticité cette période qui voit le déclin d'une royauté à bout de souffle. Les personnages historiques montrent leurs multiples facettes comme par exemple Louis XVI, qui n'était vraiment pas fait pour être roi malgré sa réelle envie d'améliorer les conditions de vie du peuple.
On sent parfaitement les prémisses de ce qui va se passer dans trois petites années. Je sais bien qu'il n'y aura malheureusement pas de suite à cette série puisque cet épisode est l'avant-dernier suite au décès de l'auteur, mais je ne peux m'empêcher de me demander comment Nicolas aurait réagi à cette période car sa fidélité envers son roi n'a jamais été remise en question…

Challenge A travers l'Histoire 2019
Challenge Séries 2019
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Le livre commence avec la fin de l'affaire du collier, à laquelle je n'ai pas compris grand-chose. Doit être la fin du volume douze, qui déborde. C'est donc le treizième tome des aventures de Nicolas le Floch et le premier que je lis, j'avais une certaine appréhension au début qu'il y ait trop de références au passé. Mais ça va, on arrive aisément à suivre. Pas vu non plus, la série à la télé. Pas vu la télé non plus, doit-être dans le grenier à prendre la poussière.
Nicolas le Floch est commissaire de police au Châtelet sous les ordres de le Noir. Celui-ci le convoque car un de ses collaborateurs a disparu, quelques piécettes aussi.
Un cadavre avec un visage méconnaissable, est découvert dans une maison en cours de démolition sur le pont de Notre-Dame, d'autres suivront.
Le roi Louis XVI doit se rendre à Cherbourg et Nicolas le Floch est chargé de le protéger : un éventuel attentat serait en préparation.
Un lien entre toutes ces affaires ?
Nous sommes en 1786, à l'aube de la révolution. Avec ce roman historique, bourré de détail sur la vie au dix-huitième siècle, on en ressent les prémices. L'intrigue est lente à se nouer, tellement l'auteur nous renseigne sur une foultitude de détails, s'en est presque un peu agaçant. Mais passé la moitié du livre le récit se fait palpitant, l'intrigue est de plus en plus embrouillée. La science se mettra au service de la police pour résoudre cette affaire.
Un roman qui convient autant à des amateurs d'Histoire, qu'à des passionnés d'enquêtes policières. L'écriture est faite, en partie, de mots qui ne sont plus usités de nos jours et ajoute une certaine ambiance à la lecture. Juste faut s'habituer. P'tét pour ça qu'il m'a fallu la moitié du bouquin pour être complétement transporté.
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Nouvelle enquête de Nicolas le Floch, toujours si soucieux de la sécurité de son roi, Louis XVI.
De la disparition d'un voleur travesti, on passe à un complot qui menace la sécurité du roi lors de son inspection de la nouvelle rade de Cherbourg.
Parot nous emmène dans les déductions de Nicolas qui, pour cette fois, ne sont pas difficiles à suivre et dans lesquelles il n'y a pas non plus trop de longueurs. Les aveux ont le mérite d'être originaux et concordant avec ce siècle des Lumières... bien qu'un peu capillotracté tout de même.
L'action est là ainsi que l'ambiance sympathique de retrouver de vieilles connaissances. Lire un Nicolas le Floch revient à retrouver les mêmes relations, querelles amoureuses et disputes passionnées avec Aimée, nostalgie sentimentale vis-à-vis d'Antoinette, loyauté et camaraderie avec tous ses amis... le tout saupoudré avec ces petites recettes de cuisine grasses et alléchantes à souhait!
Si bien que le temps qui passe est surtout marqué par Louis qui grandit et Nicolas qui vieillit.

Une série que je suis sur le point d'achever et qui, malgré quelques bémols, reste une chouette découverte.
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Quel délice de retrouver Nicolas le Floch et ses compagnons et de passer quelques heures en plein XVIII éme siècle comme en terrain connu. Au fur et à mesure des épisodes de cette série, on s'est habitué à la maisonnée de la rue Montmartre : le vieillissant Noblecourt, la maternelle cuisinière alsacienne Catherine, le jeune Louis de Ranreuil, fils de Nicolas, à leurs petites habitudes et à leurs visiteurs. L'écriture de Parot contribue grandement à ce retour dans le temps, par l'usage de mots oubliés, désuets, d'argot parisien, toujours mis au service d'une magnifique langue.
Cette histoire répond à tous les canons des enquêtes du commissaire de police au Châtelet, ses habituels comparses vont encore une fois lui apporter leur précieuse aide : Bourdeau évidemment, avec lequel les relations sont de plus en plus complices, Semacgus, le chirurgien de marine, Samson, bourreau aux grandes connaissances anatomiques, Rabouine, indicateur, « mouche », et même plus que cela dans cet épisode.
Parot se perd parfois dans les méandres de ses romans à trop vouloir écarter le lecteur du fond de l'intrigue. Il n'en est rien ici. Même si, comme souvent, les personnages ne sont pas forcément ce qu'ils sont sensés être, la chaîne logique qui part d'un cadavre suriné sur le pont Notre-Dame en travaux, et dont la tête est méconnaissable, écrasée sur un bloc de pierre, et mène à un complot anglais sournois contre la couronne royale, est parfaitement déroulée.
Entre temps, le lecteur aura visité la bibliothèque royale, les salles de jeux clandestines, les rues crasses, les échoppes des boutiquiers, les Champs-Elysées, qui ne sont alors que bosquets offrant un lieu de promenade qui peut tourner au coupe gorge, et Versailles, bien sûr, avec toutes les chausses- trappes que les grands se tendent pour attirer la faveur royale,
Parot offre en plus aux habitués de sa série le retour de personnages perdus de vue, car éloignés de Paris, comme Antoinette dite la Satin, espionne du Secret du roi, ou officiellement rangés des affaires, comme Sartine, qui n'est plus ministre, mais qui continue à agir dans l'ombre.
L'année choisie 1786 est de celles où tout bascule. La reine Marie-Antoinette est de plus impopulaire, l'affaire du collier l'a discrédité un peu plus, le parlement prend fait et cause pour le cardinal de Rohan, et son fils le Dauphin est malade. le roi reste populaire dans les campagnes, notamment lors de son unique voyage en province à Cherbourg, mais le peuple bruit et la révolte est dans l'air. Comme l'écrit Parot : « Que présageait le grondement sourd d'un peuple excédé, que la gloire et la grandeur de ses souverains pouvait un temps subjuguer, mais que la moindre faute incitait désormais au mépris et, peut-être à la révolte ? ».
Jean-François Parot livre assurément là un des meilleurs tomes de cette fort bonne série.
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Je l'attendais avec impatience et je ne suis pas déçue !!!
En plus, nous sommes enfin en 1786, donc à 3 ans de la Révolution Française et j'ai hâte de voir comment Nicolas le Floch va réagir. Toujours est-il qu'ici, il est question d'espions anglais, de la Satin, de travestis, de joueurs chevronnés... le tout couronné par le mariage de Louis, le fils de Nicolas.
Un roman très agréable à lire, quelques longueurs dues notamment à des répétitions, et un final assez bien ficelé qui joue de plus en plus sur les intrigues de la Cour, reflétant ainsi le déclin et le crépuscule de la monarchie française.
Jean-François Parot prend toujours plaisir à narrer les recettes au beurre et au vin et nous pauvres lecteurs, on salive avec !
Un très bon cru ... contrairement aux précédents. A lire donc !
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Les années passent et je reste toujours ravi d'avoir entre les mains une aventure de Nicolas le Floch.

L'intrigue est relativement classique avec son mélange de policier, d'espionnage et d'événements privés (avec une révélation sur la naissance de Nicolas). le fond historique est toujours aussi documenté et passionnant avec les conséquences de "l'Affaire du collier". La Révolution Française n'est plus très loin et cela se sent. Si Jean François Parot maintient le rythme habituel - trop lent à mon goût - le prochain opus se déroulera en 1788. J'ai donc déjà hâte de le lire.

Si j'aime beaucoup l'évolution humaine des personnages, on se rend compte que l'auteur a beaucoup de mal à faire mourir certains d'entre eux. On peut le comprendre. Mais depuis les premiers opus, aucun des personnages récurrents important n'a perdu la vie, offrant ainsi une semi-immortalité étonnante aux plus âgés (à l'image de Noblecourt). Mais je doute que cela continue ainsi...

Vivement 2017, à moins que J.F. Parot nous surprenne.
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J'ai beaucoup aimé la série tirée de ces livres, mais je n'avais, jusqu'à maintenant, jamais lu l'un d'entre eux.
Je suis tombée par hasard sur celui-ci et après m'être assurée que le lire sans avoir lu les précédents ne posait pas problème je me suis attelée à la lecture.

C'est un roman policier historique qui a avant tout une ambiance.
On sent que l'auteur connaît très bien la période, les différentes façons de parler, d'interagir, etc.
Le livre se révèle rapidement assez dense du fait de son cadre historique qui prend énormément de place ce qui n'a pas été pour me déplaire.
Je découvre dans ce tome un Nicolas le Floch dans la force de l'âge, ayant quelques dilemmes « familiaux » ce qui m'a un peu surprise. On sent qu'il a beaucoup de bouteilles et qu'il a dans le cadre de son travail vécu bien des aventures, il y fait d'ailleurs souvent référence sans pour autant en dévoiler les tenants et aboutissants.
L'enquête en elle-même se révèle au fur et à mesure de l'avancé de l'intrigue assez complexe et met à rude épreuve Nicolas le Floch.
Une très bonne lecture que j'ai apprécié savourer sur plusieurs jours.
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la treizième enquête du commissaire le Floch est sans surprise.

le commissaire a été envoyé à Rome pour rencontrer le pape au sujet du Cardinal de Rohan (affaire du collier de la Reine).

A son retour Lenoir lui confie une nouvelle affaire : le directeur de la bibliothèque du roi a disparu.

Un corps est retrouvé décapité portant des vêtement de femme. Il s'agit en fait d'un homme. serait-ce le corps du directeur ?

Assisté de Bourdeau , Nicolas enquête.

Louis XVI doit se rendre à Cherbourg. Sa vie serait menacée , mais heureusement le Floch est là.


Difficile de raconter plus, les enquêtes s'entremêlent, les interventions de Sartine n'arrangent rien...les espions anglais ne sont pas loin.....


Avec plaisir on retrouve de nombreux personnages des précédentes enquêtes : La Satin, mère de Louis, devenue Lady Charwel, Louis qui se fiance, Aimée qui boude, M. de Noblecourt qui vieillit, La Paulet toujours prête à rendre service lorsqu'il s'agit de Louis, et bien sûr également Catherine, Marion, Poitevin et les animaux Mouchette,Pluton et Sémillante, et tous les autres membres du Chatelet.

le style est agréable, on passe un moment agréable à la lecture de ce livre.

Le roman se termine en juillet 1786, on attend la suite des enquêtes...et dans 3 ans la Révolution. Que vont devenir nos héros aristocrates !


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Paris, 1786. Un conservateur au cabinet des médailles du roi a disparu. L'investigation montre que cet homme discret et en apparence rangé menait sans doute une double vie. En même temps on découvre le cadavre d'un homme dont la tête a été écrasée à coups de pierre. S'agit-il du disparu ?

Nicolas le Floch mène sa 13° enquête mais pour moi ce n'est pas ici l'affaire policière qui est la plus intéressante mais tout le contexte historique. La Révolution, c'est dans trois ans ! On la sent qui arrive. Tout Paris bruit de l'Affaire -celle du collier de la reine, s'entend- et la pauvre Marie-Antoinette est bien impopulaire. Quels choix fera notre héros le moment venu, lui qui est à la fois un fidèle serviteur de la monarchie et un ami du peuple ? Jean-François Parot nous réserve dans cet épisode un coup de théâtre qui me laisse à penser que Nicolas aura bien du mal à se désolidariser de son roi.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Avant dernière enquête de Nicolas le Floch, il va me manquer ! "L'inconnu du Pont Notre-Dame" est la suite de l'affaire du collier de la Reine, nous sommes dans l'attente de la condamnation (ou pas) du cardinal de Rohan. A la veille de la Révolution, la reine est de plus en plus malaimée du peuple alors que le Roi Louis XVI découvre, lors de son voyage à Cherbourg, qu'il est très aimé par son peuple des campagnes alors qu'il est vilipendé par les citadins parisiens. Côté personnel, Nicolas va se retrouver écartelé entre Aimée sa jeune fiancée et son ancien amour Antoinette, mère de son fils Louis, toujours espionne au service de la France. Ce petit dernier a bien grandi, il est aujourd'hui affecté à la sécurité de Marie-Antoinette et va bientôt se marier.
Tout au long des enquêtes de notre commissaire au Chatelet, j'ai beaucoup aimé le côté historique et descriptif de cette fin de monarchie et effectivement, à cause du décès de l'auteur, nous ne saurons pas comment Nicolas aurait abordé la Révolution, dommage...
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