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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce livre n est pas un polar mais une enquête du journaliste Richard Parry résidant au Japon .
Une enquête passionnante et terrifiante sur la disparition il y a 20 ans d une jeune anglaise endettée décidant de travailler dans un bar a hôtesse a Tokyo dans le quartier chaud de roppongi
L ouvrage est d autant plus intéressant et d actualité car il fait écho au fonctionnement de la justice dans l affaire Carlos ghosn .
On découvre les aspects méconnus de la justice et société japonaise.
Dévorer les ténèbres est un excellent titre révélateur.
Bravo et merci aux éditions Sonatine pour cette grande découverte
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People who Eat Darkness retrace minutieusement l'affaire de la disparition et du meurtre de Lucie Blackman en 2000. Cette jeune anglaise était venue à Tokyo dans l'espoir de gagner assez d'argent pour combler des dettes devenues suffocantes en travaillant quelques mois comme hôtesse.


J'ai été déstabilisée, au début de ma lecture, par la façon dont l'auteur détaille la vie privée et familiale de la victime depuis son enfance, et s'attarde sur chacun des membres de la famille Blackman, sur leurs conflits, et sur le divorce des parents. Mais il est clair que l'auteur fait bien plus que donner avec ces informations de quoi satisfaire des appétits relevant du voyeurisme malsain. La disparition de Lucie Blackman a été une affaire extrêmement médiatisée. La famille, en particulier le père de Lucie, a très vite compris et à raison que la presse était un outil sans l'aide duquel la disparition de leur fille risquait de tomber dans l'oubli. En se plongeant de façon aussi méticuleuse dans leur vie, avec leur accord et leur collaboration, Richard Lloyd Parry cherche à rétablir ici, à défaut de l'entière vérité - chose difficile quand de multiples points de vue sont à prendre en compte - au moins une vision plus complète et nuancée de l'histoire que celle véhiculée par la presse de l'époque.


L'intérêt de l'ouvrage va au-delà du compte-rendu de ce fait divers, aussi fascinant soit-il. Comme c'est souvent le cas avec les ouvrages de ce type, pour expliquer ou décrire le crime, une peinture de son contexte est nécessaire. L'auteur, correspondant du Times à Toyko, propose d'abord une plongée dans le quartier de Roppongi, où travaillait Lucie, et dans le quotidien des hôtesses de bar étrangères, expliquant clairement en quoi consiste leur travail et quel type de relations elles entretiennent avec leurs clients. L'enquête décrite dresse quant à elle un triste tableau des méthodes et de l'inefficacité crasse de la police japonaise. A travers l'exemple des Blackman, l'auteur s'intéresse à la question du deuil et à ses manifestations, à comment la société a semble-t-il figé ce que doit être l'attitude de la famille et des proches lors de circonstances aussi dramatiques et juge inacceptable le moindre écart. Sont évoqués également le racisme ambiant, en particulier à l'égard des Coréens ayant émigré au Japon, les groupuscules nationalistes, les sectes, ainsi que les rôles joués par la presse et la politique dans une telle enquête.


J'ai beaucoup apprécié la structure du livre, limpide malgré la complexité de l'affaire, de son contexte, et le grand nombre de protagonistes. People who Eat Darkness a été pour moi l'occasion de découvrir le Japon sous un angle, certes noir, mais inédit.

Lien : https://mahautdavenel.wordpr..
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Dévorer les ténèbres, Enquête sur la disparue de Tokyo du journaliste et grand reporter britannique Richard Lloyd Parry est une enquête choc aussi captivante et instructive que glaçante et effrayante.

Lucie Blackman avait vingt et un ans lorsqu'elle disparut à Tokyo le 1 juillet 2000. La jeune anglaise était arrivée au Japon deux mois auparavant avec sa meilleure amie dans le but de trouver un emploi. Fortement endettée, elle imaginait pouvoir amasser à Tokyo suffisamment d'argent pour rembourser rapidement ses dettes. Si les deux jeunes femmes ont très vite déniché un emploi dans un bar d'hôtesses situé dans le quartier chaud de Roppongi, leur vie au Japon n'était pas simple pour autant. Leur logement était insalubre et leur emploi consistant à faire pendant des heures la conversation à des clients pas toujours intéressants et à les accompagner parfois au restaurant se révélait particulièrement fatigant et stressant. Toutes les hôtesses étaient ainsi soumises à un contrôle permanent de la part du responsable qui les menaçait de licenciement si elles n'obtenaient pas en plus de leur présence au bar un certain nombre de rendez-vous et de sorties au restaurant, bien plus rentables. C'est précisément lors de l'une de ces sorties que Lucie disparut.

A l'époque de la disparition de Lucie, Richard Lloyd Parry vivait et travaillait depuis cinq ans à Tokyo en tant que correspondant pour The Independent (il rejoindra par la suite le Times). S'il reconnaît que Lucie ne représentait au départ pour lui qu'une « histoire » parmi tant d'autres, cette dernière a de par son caractère insaisissable, ses aspects très complexes et déroutants rapidement « contaminé [ses] rêves ».

(...)

Le journaliste chevronné aura finalement consacré dix ans de sa vie à ce fait divers très largement médiatisé à l'époque en Angleterre et au Japon.

De ses recherches presque obsessionnelles a résulté un compte-rendu très complet et précis. En près de cinq cent pages organisées chronologiquement en six parties, il nous présente une affaire qu'il a fait remonter à l'époque où Lucie était encore en vie en Angleterre et perdurer jusqu'à dix ans après sa mort. S'il explore ainsi de très près tous les tenants et les aboutissants de cette affaire criminelle complexe, il agrémente également son analyse de très intéressantes considérations historiques et culturelles.

Il évoque ainsi le fonctionnement de la « machinerie Roppongi », nous explique ce qu'est le mizu shōbai ou « le commerce de l'eau » à savoir « toutes les activités nocturnes axées sur la présence de femmes, sans rapport avec la prostitution » et raconte la grande imagination et créativité des Japonais dans l'organisation du sexe rémunéré. Par ailleurs, il livre une analyse méticuleuse du fonctionnement de la police et de la justice japonaises de laquelle ressortent notamment l'incapacité institutionnelle de la police à gérer des crimes graves et le rôle crucial attribué à l'obtention des aveux des coupables en amont des procès. Enfin, il nous informe sur le sort des milliers de Coréens vivant au Japon.

Dévorer les ténèbres est une enquête édifiante, passionnante, à lire absolument si vous aimez le genre.


Lien : https://livrescapades.com
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Un livre à lire ou à écouter absolument. 

(pourquoi peser ses mots quand ça peut faire plaisir ?) 

L'auteur nous livre une enquête incroyable sur la disparition de Lucy, une anglaise partie au Japon ou elle est hôtesse dans un bar.

L'auteur a mis 10 ans à écrire le livre. Il était journaliste et suivait cette disparition. C'est un livre dense qui aborde beaucoup de sujets sur la société japonaise.  Un livre qui m'a donné envie de lire plus sur ce pays.

L'auteur nous offre une plongée dans les bars avec hôtesse du Japon avec une étude méticuleuse des différentes catégories, des hôtesses, des différents salons, de ce qui peut y être accepté ou pas de la part de la clientèle. 

Avec l'enquête de la police, il aborde la vision de la police par les japonais, leur méthode de travail, puis au cours du procès, c'est le système judiciaire qu'il décrit. Il évoque aussi l'histoire du Japon pour la relier à la personnalité du suspect.

Il dresse aussi un portrait de la famille de la disparue et analyse leur situation en tant que victime soumise au regard des médias. Et bien sûr, il présente le principal accusé, un personnage au passé terrifiant. L'écoute a été passionnante. 

Tout est bien construit, détaillé et passionnant. 

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Je lis rarement des comptes rendus d'enquêtes d'histoires vraies, j'ai vraiment commencé à m'intéresser à ce style avec la série American Crime Story que j'ai trouvé passionnante. Donc quand j'ai vu que Sonatine proposait dans son catalogue l'histoire de la disparition de Lucie Blackman, je n'ai pas hésité longtemps. Cette affaire date du début des années 2000…bref il y a 20 ans…elle a fait les gros titre à l'époque, avec un retentissement politique important.

Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce livre, c'est que l'auteur ne s'est pas contenté juste de parler de la disparition de Lucie, de l'enquête et du procès de Joji Obara (le tueur présumé car à ce jour il n'a toujours pas été condamné pour le meurtre de Lucie).

Il nous raconte la vie de Lucie, de sa famille, de ses parents,ses relations avec les membres de sa famille, le cheminement qui l' a amené à faire ce travail d'hôtesse au Japon…Grâce à toute cette partie, il lui rend son humanité, elle n'est plus juste une victime.

Il y a ensuite toute la partie enquête, Richard Lloyd Parry creuse vraiment les histoires des personnes qui gravitent autour de la disparition de Lucie : celles des autres disparues, de leurs familles, il s'attarde aussi longuement sur sa famille, ce qu'ils sont devenus, leurs choix face à cette disparition, face au procès ( tout cela a duré des années)… Il évoque toutes les conséquences sur des années après sa disparition.

Certaine partie sont difficiles à lire, certains passages, et je pense surtout à ceux après la découverte de son corps m'ont figé sur place…

Dévorer par les ténèbres décrit aussi un Japon sombre dont on a pas l'habitude d'entendre parler. Il s'attarde aussi sur le tueur présumé Joji Obara, connu maintenant comme l'un des plus grand violeur du Japon.
BREF…J'AI DÉCOUVERT UN STYLE LITTÉRAIRE À LA FOIS FASCINANT ET EFFRAYANT…LA FORCE DE CE LIVRE C'EST VRAIMENT LE DÉVELOPPEMENT DES TOUS LES PROTAGONISTES,MAIS LA SENSATION À LA FIN DE CETTE LECTURE N'EST PAS LA MÊME QUE POUR UNE FICTION…L'EMPATHIE ET LA TRISTESSE RESSENTIE POUR LA FAMILLE EST TELLEMENT PLUS INTENSE …LE LECTEUR EST LUI AUSSI UN PEU DÉVORER PAR LES TÉNÈBRES.
Lien : https://lireetcourir.com/202..
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Une grande anglaise blonde de 20 ans qui disparaît sans laisser de trace à Tokyo. Une grande blonde, avec des parents séparés, un frère, une soeur et un joli paquet de dettes à rembourser. La solution : devenir hôtesse dans un bar à Tokyo où on se fait de l'argent facilement ... Mais rien ne se passe comme prévu.
Ce roman reportage de R. Lloyd Parry nous entraîne au sein de la société japonaise avec ses codes, ses haines, son respect des règles. Entre le portrait de la société occidentale incarné par la famille anglaise et la personnalité du coupable, comme un gouffre insondable et incompréhensible. Passionnant
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Si vous me connaissez un peu, vous savez à quel point les enquêtes d'investigation me passionnent, surtout lorsqu'elles sont écrites par des journalistes chevronnés et passionnés. Ce fut le cas ici avec le récit de Richard Lloyd Parry, journaliste au Times qui vivait au Japon lorsqu'un jour, la jeune Lucy a disparu. A 21 ans, Lucy tourne en rond dans son Angleterre natale. La jeune femme, grande, blonde aime les belles choses. Elle a choisi de ne pas poursuivre ses études pour se lancer dans le monde du travail. Un job à la City puis comme hôtesse à British Airways, rien n'y fait. Elle dépense toujours plus qu'elle ne gagne. Lucy a accumulé des dettes. Lorsque sa meilleure amie lui annonce qu'elle part au Japon gagner de l'argent facilement comme hôtesse dans les bars de Roppongi – quartier chaud de Tokyo, Lucy décide de la suivre.

A leur arrivée, les deux jeunes femmes déchantent. le logement est horrible et les conditions sont difficiles. Elles ont uniquement un visa de touriste et essuient quelques semaines difficiles avant de comprendre le système. Un système extrêmement complexe, du bar ultra chic où les hôtesses sont uniquement payées à écouter les riches clients japonais leur parler de leur passion pour le jardinage aux bars les plus glauques où les hommes sont “manuellement” excités. Lucy refuse ces derniers et finit par décrocher un job dans un bar à hôtesse. Sa grande taille, ses cheveux blonds magnifiques lui attirent plusieurs clients. Des réguliers qui lui permettent de ne pas être renvoyée. Ces derniers peuvent leur proposer des repas en dehors du bar, toujours moyennement finances. C'est le graal. Lucy finit par décrocher un ou deux clients réguliers qui l'invitent dans de somptueux restaurants.

Lucy est encore fleur bleue. On le sent quand on lit des extraits de son journal intime. Et elle tombe follement amoureuse d'un marine américain, Scott. le moral est au beau fixe tout juste deux mois après son arrivée. Sa mère, très protectrice s'était opposée à son départ, pressentant quelque chose de terrible mais Lucy avait décidé de partir. Lucy venait tout juste de renouer avec son père, qui les avait quitté brutalement lorsqu'elle avait douze ans pour refaire sa vie sur l'île de Wight. le 1er juillet, Lucy part au bord de la mer avec l'un de ses clients. Elle doit rentrer le soir pour retrouver Louise et Scott. Lucy ne reviendra jamais.

Richard Lloyd Parry, journaliste au Japon, apprend comme tout le monde la disparition de la jeune femme sur les chaines anglaises. En août, le père de Lucy et sa soeur arrivent au Japon et réussissent à décrocher une interview avec Tony Blair, le 1er Ministre britannique, venu pour le G7, afin qu'il fasse pression sur le gouvernement japonais. Car la police est lente à réagir et c'est uniquement avec l'intervention de leur supérieur qu'ils vont enquêter sur “une prostituée” car pour eux, toutes ces occidentales ne sont que des femmes de mauvaises moeurs. D'ailleurs, plusieurs plaintes précédentes de jeunes femmes occidentales emmenées au bord de la mer par un homme mystérieux, n'ont pas été enregistrées.

L'enquête est passionnante et j'avoue que l'auteur dresse un portrait fascinant du Japon, de ses moeurs et de sa culture très différente de la nôtre. de l'industrie du sexe, froide, au fonctionnement sidérant de la justice (les aveux sont obtenus par la torture et donc le procès n'est jamais suivi puisque tous plaident coupables avant). Un portrait effrayant d'une société où le contrôle et la retenue font qu'ils refusent de voir les travers de leurs habitants. Autre point intéressant : la présence de ces milliers de Coréens, non reconnus dans un pays qui se dit homogène. Bref, j'ai tellement appris en lisant ce livre !

L'autre partie est plus éprouvante, celle sur Lucy, et sa famille qui va s'écrouler avec sa disparition. La souffrance des siens et la difficulté à faire son deuil est parfois éprouvante à lire.

Une vraie réussite que ce récit que je conseille vivement à tous ! Je vais me pencher sur l'oeuvre de ce journaliste. Et le titre en français est parfait.
Lien : http://www.lanuitjemens.com/..
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Richard Lloyd Parry réussit là un tour de force avec cette histoire vraie d'une jeune anglaise disparue à Roppongi, quartier « chaud » de Tokyo.
L'issue, terrifiante, ne fait aucun doute et pourtant on se laisse happer par ce récit sombre et authentique qui ne verse jamais dans le mélo ou le voyeurisme.
L'auteur nous présente les faits et les protagonistes tels qu'ils sont, sans jamais prendre parti.
S'il devait y avoir aujourd'hui un livre relatant l'affaire Dupont de Ligonnès je pense que je ne le lirai pas. Beaucoup(trop) de choses ont été dites ou écrites sur le sujet.
Là je dois avouer que je n'ai aucun souvenir de cette affaire et c'est ce qui à mon avis m'a aussi attiré:
la méconnaissance de l'affaire( résolue ou pas) et le cadre dans lequel elle se déroule, le Japon (qui me fascine tant).
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Remarquable document relatant un fait divers réel : en juillet 2000, une jeune anglaise travaillant à Tokyo disparaît .
Richard Parry est journaliste, correspondant du Times à Tokyo. Il va s'intéresser à cette disparition qui fit grand bruit à l'époque, multipliant les contacts avec la famille, les connaissances de la victime, les avocats. Il va ainsi nous relater l'inertie de la police, son incompétence pour tenter de retrouver Lucie Blackman, puis, une fois le coupable découvert, les longues recherches pour retrouver son corps, puis les interminables séances du tribunal, aboutissant au verdict.
Mais l'auteur a fait bien plus que celà. Il s'est penché sur le contexte familial de Lucie, et offre aussi au lecteur une image fouillée de ce qu'est la vie au Japon, pays qui nous semble si étrange, parfois attirant par son côté exotique, souvent dérangeant pour nous européens. Ainsi que sont les bars à hôtesses où travaillait Lucie ? Des lieux de rencontre où les hommes d'affaire aiment discuter longuement avec de jolies étrangères, sans les toucher ? Difficile à croire et pourtant à moitié vrai. Les dérapages sont sans doute fréquents mais ne constituent pas la règle générale. Et quel étrange système judiciaire où la culpabilité n'est prononcée que si le coupable a avoué, où les séances du tribunal se déroulent au rythme de une par mois. Mais dans le dossier Lucie Blackman toutes les règles tacites en vigueur risquent d'être balayées par la défense à la fois ridicule mais intelligente de l'accusé, personnage impossible à cataloguer selon les normes psychiatriques. La lecture de cette enquête ne va pas me rendre les Japonais plus sympatiques. J'ai eu l'impression qu'ils sont attachés à leurs coutumes pour elles-mêmes, sans se préoccuper de leur impact sur le plan humain. Mais l'auteur avertit : le Japon est un des pays les plus sûrs au monde, il y a moitié moins de meurtres, viols, agressions que chez nous. Tous les Japonais ne sont pas de dangereux samouraïs !
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Lucie Blackman avait 21 ans lorsqu'elle a disparu à Tokyo, en 2000. Un drame authentique qui a passionné puis hanté le journaliste anglais Richard Lloyd Parry, qui en a tiré une true fiction. Un véritable événement éditorial de l'année dernière qu'il faut absolument dévorer en poche, comme ses ténèbres : soit un Tokyo interlope et une industrie du sexe qui engloutit bien des jeunes femmes occidentales, peuplés d'êtres hors norme, au bord de la folie. Fascinant et glaçant
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