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EAN : 9782732484570
336 pages
Editions de la Martinière (07/09/2017)
3.65/5   36 notes
Résumé :
À Londres, les bourreaux sont de retour. Ils ont décidé de rétablir la peine capitale. Ils forment un étrange club avec pour modèle le célèbre bourreau anglais
Albert Pierrepoint, responsable de plus de quatre cent cinquante exécutions au siècle dernier. Et c'est par la corde qu'ils ont décidé de punir violeurs d'enfants, chauffards et autres délinquants qui réussissent à échapper au système judiciaire. La conscience du détective Max Wolfe le tourmente. La j... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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J'avoue que je ne connaissais pas du tout l'auteur jusqu'à ces derniers jours. J'ai profité de la sortie toute récente de ce dernier opus pour le lire, et quelle entrée en matière les amis ! Lorsque j'ai reçu mon livre, j'ai cru qu'il y avait une erreur de routage « non mais c'est quoi cette couverture girly rose bonbon ? » . Et puis les premières pages, et puis l'entrée dans l'univers particulièrement glauque de Tony Parsons, et puis le coup de coeur…


Ne vous attendez pas à ce que votre lecture soit un moment de détente le long d'un fleuve tranquille, préparez-vous plutôt à être secoués, malmenés, parce que le rythme de l'intrigue est intense, que les meurtres sont barbares et que, cerise sur le gâteau, l'histoire est immersive, addictive, et que vous voudrez toujours aller plus loin pour comprendre où tout ça va vous mener.

Tony Parsons place son intrigue en pleine ville de Londres, et j'ai apprécié le travail qui est fait pour que la ville soit en quelque sorte personnifiée, dans le but d'ajouter de la cohérence à l'intrigue et pour donner aussi du crédit aux assassins, car ils exécutent leur vengeance en rendant hommage au célèbre bourreau anglais Albert Pierrepoint (qui a réellement existé et qui est considéré comme étant un des plus grands bourreaux anglais, avec à son palmarès par exemple des criminels de guerre allemands). Son ombre plane tout au long de l'enquête et j'ai apprécié l'évocation faite de cette partie de l'Histoire anglaise dont je n'avais pas du tout connaissance.

Le club des pendus est un thriller à l'atmosphère glauque, étouffante, profondément noir et dérangeant : le mot est lâché sur le bandeau de la couverture. Moi j'y crois rarement aux bandeaux, ils n'ont pas d'impact sur mes achats et même si je peux comprendre la démarche des éditeurs, je préfère me faire une opinion toute seule, parce que j'ai été trop souvent déçue par les arguments marketings.


Pourquoi dérangeant ?

D'abord, parce que nous lecteurs, sommes dans une espèce de position de voyeurs lorsque les crimes sont perpétrés : on assiste à la mise à mort, à la terreur du personnage qui comprend tout doucement qu'il va être pendu, à sa résistance, son acharnement à essayer de s'enlever la corde du cou, on assiste aussi au moment où il se vide et où il rend son dernier souffle. Rien ne vous sera épargné. C'est barbare une pendaison, ça dure de longues minutes, des minutes d'agonie, c'est un peu une torture avant que la mort ne vienne délivrer le corps de cette souffrance. On étouffe en même temps qu'eux, on sent une oppression dans la gorge, on veut que ça se termine vite pour ne plus avoir à supporter l'image qui se déroule devant nos yeux. Je ne dirais pas que j'ai mal vécu ces passages, mais je me suis sentie mal à l'aise d'assister à ces mises à mort car elles sont pour moi d'une barbarie profonde. Visiblement la pendaison est quelque chose qui me choque, m'atteint dans mes émotions.

Ensuite, et c'est ce que je retiendrai le plus de ce livre et qui me hante encore une semaine après l'avoir terminé, je l'ai trouvé dérangeant parce qu'il nous amène à nous poser de sérieuses questions sur notre position vis-à-vis de la peine de mort. J'étais, je suis, et resterai profondément contre, je ne souhaite pas créer de débat autour de ce sujet ici, mais je tenais à vous faire part de mon opinion parce qu'il faut que vous compreniez que malgré cette position catégorique qui est ancrée en moi depuis toujours, le raisonnement qui est développé à travers certains personnages fait qu'on en viendrait presque à comprendre et à dédouaner les bourreaux de leurs actes. Ils sont une sorte de justiciers face à une justice trop laxiste où certains salauds peuvent s'en sortir à grand renfort d'avocats ou vices de procédure. Les personnages exécutés ici sont tous passés à travers les mailles du filet ou n'ont été condamnés qu'à de faibles peines par rapport à leurs actes. Les bourreaux ne s'en prennent pas à des personnes innocentes ou fragiles non, ils s'en prennent à des assassins, des violeurs d'enfants, qui ont réussi à s'en sortir et à revenir à une vie normale, parfois avec une famille, alors qu'ils avaient brisé la vie de leur victime et de leur entourage. Qui n'a jamais pensé, lorsqu'un verdict trop clément était prononcé, qu'il vaudrait mieux tuer ces monstres plutôt que de les laisser vivre et recommencer? Qui n'a jamais pensé que si un jour quelqu'un osait s'en prendre à un de ses enfants, il ne se ferait pas justice lui-même? Mais entre le penser à cause de nos instincts primaires ou de notre souffrance et passer à l'acte, il y a un fossé, un ravin même! Ici pourtant, c'est une réalité, et ça soulève une tonne de questions et sentiments contradictoires chez le lecteur.

Et puis pour finir, je dirais que ce livre amène également des interrogations autour des réseaux sociaux. Les exécutions sont ici filmées dans leur intégralité, et diffusées en direct sur Youtube, relayées à grand renfort de partages sur Facebook ou Twitter. Les followers sont légion, se multiplient plus vite que les puces sur le ventre de votre chat, les vidéos deviennent virales et il est impossible de stopper cela. On se rend compte que sur des esprits en deuil, fragiles ou manipulables, cela pourrait créer des vocations et ils pourraient à leur tour en venir à ces comportements extrêmes. C'est un des dangers des réseaux sociaux, tout peut être partagé sans qu'on puisse l'arrêter.


[ le mot de la fin ]

Un livre percutant qui m'a profondément marqué et m'a donné envie de lire le précédent livre de la série, Les anges sans visage. Tony Parsons joue avec la fiction pour évoquer un thème bien réel qui a de tout temps opposé les consciences. J'ai trouvé les personnages très humains, qu'ils soient enquêteurs ou bourreaux (et oui…), parce qu'ils sont guidés par leurs émotions primaires et que chacun, à sa manière, se bat pour la cause qu'il défend. Mon avis n'a pas changé sur la peine de mort, mais je reste sincèrement ébranlée par les sentiments que ces questions ont fait naître en moi.

L'écriture de Tony Parsons est loin, très loin de l'idée que je me faisais des thrillers/polars anglais. Je gardais un souvenir assez négatif, dans le sens où ça manquait profondément de punch pour moi. Les certitudes étant faites pour être bousculées, j'ai passé un excellent moment lors de ma lecture du Club des pendus.
Lien : https://anaisseriallectrice...
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Londres. Juillet. La canicule étouffe la capitale britannique sous ses feux vengeurs. L'équipe de la surintendante principale Swire visionne l'exécution de Mahmud Irani, ancien membre du gang des violeurs de Hackney. La video postée sur le net montre en effet les derniers instants du violeur reconverti en chauffeur de taxi puis son agonie, pendu par une corde accrochée à un tuyau du plafond.
Le lendemain, son cadavre est retrouvé en plein milieu de Hyde Park. En l'absence d'un lieu du crime et de témoins, commence alors une enquête de routine, longue et fastidieuse: "Appliquons la procédure "RIE" à toutes les personnes qui avaient des raisons de haïr la victime, commençai-je. Remonter la piste, Interroger les victimes et Éliminer de la liste des suspects." (Page 48). Car tous les experts mis sur le coup, notamment l'inspecteur Max Wolfe, ont beau s'abîmer les yeux à force de visionner la video, aucun indice ne permet d'identifier les auteurs du crime, encore moins le lieu.
Quelques jours plus tard, une deuxième exécution: "-On a une deuxième pendaison, dit-elle la voix chargée d'adrénaline. Regarde sur Internet. -Je serai au bureau dans un quart d'heure, je la verrai à mon retour. -Max, regarde-la maintenant, dit-elle en reprenant sa respiration. Cette fois-ci, c'est en direct." (Page 59). Un assassinat par pendaison? Mais qui de nos jours peut bien vouloir exécuter quelqu'un par pendaison?
S'agit-il de vengeances personnelles ou de punition collective à l'encontre de criminels parvenus à se glisser entre les mailles parfois bien lâches du filet judiciaire? Ces vengeurs masqués à l'effigie d'Albert Pierrepoint, le bourreau le plus célèbre d'Angleterre au milieu du 20 ème siècle avec plus de 435 exécutions à son actif, sont-ils des héros ou de vulgaires serial killers? Afin de répondre à cette complexe question morale, Max Wolfe va devoir s'immerger dans les entrailles de la cité londonienne encore imprégnée d'un lourd passé qu'elle s'efforce en vain d'oublier.
L'enquête: le lecteur a la chance de suivre l'enquête de l'intérieur, assistant aux séances de briefing, aux investigations, aux ressources mobilisées pour trouver les auteurs des meurtres, notamment la séance avec le spécialiste dans le but de dresser un portrait psychologique des tueurs ou les explications de Tara concernant la biométrie vocale. J'ai particulièrement apprécié les discussions avec l'historien spécialiste du vieux Londres Adrian Hitchens afin de localiser l'endroit où les exécutions ont lieu.
Une des richesses de ce roman sont les détails concernant les procédures d'enquête, notamment dans cet extrait quand Wolfe et Whitestone arrivent sur le lieu où le premier cadavre a été découvert, ajoutant une touche de réalisme appréciable: "Avec nos gants bleus en nitrile, nos masques blancs et nos chaussures recouvertes de sachets plastique, nous marchions sur des plaques de la médecine légale invisibles à l'oeil nu. Ces plaques, transparentes, légères, Whitestone et moi les posions sur l'herbe devant chacun de nos pas avec mille précautions. Un chemin  non contaminant se dessinait jusqu'au cadavre." (Page 36).
Le club des pendus est un roman dense, non par son nombre de pages, mais par sa profondeur, n'hésitant pas à aborder de plein fouet la question très complexe de la justice. Dès les premières pages, Tony Parsons suscite chez le lecteur un sentiment de révolte face aux déficiences du système judiciaire aux jugements parfois injustes, comme le montre le procès des jeunes gens qui ont tué Steve Goddard à coups de pied, le mettant en condition pour la suite...
L'envers de la médaille: ceux qui restent, dont les vies sont détruites, qui ne trouveront jamais la paix, même pas l'apaisement de voir punis les criminels qui ont fait voler leur vie en éclats;  la femme et les enfants de Goddard, la mère du petit Daniel renversé par un chauffard, qui "ne s'est jamais remise de la mort de son fils...Même plus capable de sortir un chien deux fois par jour. de se lever de son lit pour lui donner à manger, ni pour se laver ou emmener sa fille à l'école. Elle ne voit plus aucune raison de faire tout ça." (Page 77).
La tension dramatique monte crescendo au fur et à mesure des exécutions, désormais filmées en direct. le suspense est presque palpable. Les personnages sont ballottés par cette histoire qui ne peut laisser personne indifférent. L'intrigue est ficelée de main de maître. le lecteur est pris dès les premières pages et n'en sortira certainement pas indemne, confronté à sa propre conscience, devant répondre à cette question cruciale, comme Max: et si c'était votre propre fille, âgée d'à peine onze ans, qui s'était retrouvée dans cette salle avec ces hommes, ces violeurs brutaux et insatiables? Et si c'était votre propre petit-fils qui aurait perdu la vie à cause d'un chauffard inconscient? Comment auriez-vous réagi, inspecteur? Qu'auriez-vous fait? 

Lien : https://legereimaginarepereg..
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Le Club des pendus de Tony Parsons frôle le polar social, l'auteur exprime le ras le bol des anglais à propos du multiculturalisme et de la justice bonbon envers les criminels. L'auteur exprime la barbarie de la peine de mort mais en même temps son rétablissement. le roman raconte l'histoire de la vengeance des victimes du système de justice en appliquant eux même une justice expéditive a ceux qui ont des peines légères malgré leurs actes. L'auteur nous dit à travers son personnage Max Wolfe inspecteur a la criminelle que se faire justice n'est pas possible car ce geste élimine la Loi, si la peine de mort est une vengeance « Quel mal y a-t-il à se venger parfois ? ». Je pense qu'il se passe quelque chose en Europe peut-être le retour des états-nation ou quelque chose de pire.
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Ne te fie pas à cette couverture Girly
Car l'intérieur de ce livre est beaucoup plus …. Sombre et glauque.
JULY.
LONDON.
CANiCOULE (j'arrête pour l'anglais lol)
Nouvelle enquête pour le détective MAX WOLFE : une vidéo sur internet.
Un groupe de vengeurs masqués, le club des pendus, fait sa propre justice en exécutant des gens.
Ils sont 4.
Le lendemain la 1ere victime est retrouvée dans Hyde park.
Aucun indice sur le lieu, ni sur les auteurs du crime.

Très vite ce sont plusieurs exécutions qui ont lieu.
les vidéos sont mises en ligne, et sont même diffusées en direct sur internet.
Les victimes ne sont pas des innocents : ils sont tous coupables, relaxés ou libérés trop tôt : Un violeur, un chauffard ...

Leur sanction : la PENDAISON.
Le groupe fait référence à Albert Pierrepoint, célèbre bourreau anglais.
(Ah bon?! Connaissais pas)
En tout cas, le net s'affole et pour des millions de britanniques ils passent pour des héros.
Cela ne va pas aider la police qui va devoir protéger des "méchants" menacés.

Qui sont-ils ?
S'agit-il de vengeance personnelle ou bien d'une punition collective à l'encontre des criminels ?

Un roman bien NOIR.
Une enquête sordide.
Un thème qui divise : la peine de mort.
Ici, la justice est rendue par des vengeurs masqués.
C'est percutant & dérangeant.

Et toi, Minou, tu ne seras pas épargné.
tu vas assister au plus près à ces mises à mort.
G. L. O. U. P. S.
Et j'avoue que la pendaison, ben c'est vraiment BARBARE !
#Malaise.
aux 1ères loges Minou :
La longueur de la corde qui joue sur la durée de supplice.
La corde qui comprime les veines jugulaires, qui stoppe le flux sanguin vers le cerveau. le cerveau qui enfle. Les yeux qui se révulsent. La langue qui sort.
Les minutes qui s'écoulent telles des années.

Tu ne respires plus non plus et tu sens limite une pression toi aussi sur ta gorge.
Re G. L. O. U. P. S.

Un livre qui se dévore tout seul.
La tension ne fait que monter au fur et à mesure des exécutions.
Le rythme s'accélère.

Et aussi cette interrogation :
Peut-on se faire justice soi-même ?
Où est la frontière entre le bien et le mal la dedans ?
Comment ne pas être révolté quand des criminels sont remis en liberté. Quand la Justice montre ses limites, qui ne penserait pas à se venger ?
Peut-on en vouloir à ces personnes qui ont perdus quelqu'un de cher et qui voient le coupable impuni, alors qu'eux vivent dans la douleur.

Une ambiance lourde et une enquête sur le fil du rasoir que tu pourras pas lâcher.
Un bon thriller !
Je te le conseille, Minou.

* A TANTOT ~ BISOUS LES MINOUS *
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Le thème des justiciers dans la ville n'est pas nouveau depuis au moins une série de films à succès avec Charles Bronson. Série inspirée par le roman Death Wish de Brian Garfield.
En France aussi, la littérature et les séries sur ce thème ne manquent pas. Aussi, le lecteur ne sera pas étonné par le fond de cette enquête. Il ne le sera pas d'avantage par la forme vive et incisive propre aux polars modernes américains qui ne s'embarrassent plus de fioritures.
Quelques situations malheureusement trop téléphonées comme l'agression que subi le fils de la supérieure du héros ou un révolver miraculeusement oublié et qui resurgit au bon moment font parfois sourire. Beaucoup de vieilles ficelles et quelques grosses cordes…

Reste un document assez précis sur les méthodes d'investigations de la police criminelle anglaise et une approche sociologique opportune sur le désir de vengeance populaire face aux laxismes du corps judiciaire qui pourraient intéresser certains lecteurs.

Merci aux éditions De La Martinière et à Babelio pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre de l'opération Masse Critique.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
D’abord, la corde comprima les veines jugulaires, puis les carotides plus profondément enfouies dans la chair. Le flux sanguin qui irrigue le cerveau s’arrêta, toute activité cérébrale cessa. Le cerveau se mit à enfler, les yeux de Mahmud se révulsèrent, sa langue sortit, sa bouche s’ouvrant et se refermant tandis qu’un gargouillement étouffé provenait des profondeurs de sa gorge enserrée.
Le voyant continuait de scruter Mahmud, et la corde de se resserrer autour de son cou.
La douleur.
Mahmud ne savait pas qu’une telle douleur pouvait exister. Les minutes s’écoulèrent telles des siècles, des milliers d’années. Mahmud cessa de balancer les jambes, et ses bras pendirent mollement le long de son corps.
Il venait de pousser un dernier souffle rauque au fond de ce sous-sol aux murs de briques blanches tachées, dissimulé dans les tréfonds de la ville.
La lumière rouge s’éteignit.
Sur le mur, les jeunes filles souriaient.
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Avec nos gants bleus en nitrile, nos masques blancs et nos chaussures recouvertes de sachets plastique, nous marchions sur des plaques de la médecine légale invisibles à l’œil nu. Ces plaques, transparentes, légères, Whitestone et moi les posions sur l’herbe devant chacun de nos pas avec mille précautions. Un chemin non contaminant se dessinait jusqu’au cadavre.
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Lorsqu'un agent de la Metropolitan Police fait usage d'une arme à feu, il déclenche automatiquement une enquête car il est considéré comme un criminel potentiel. Il est alors en état d'arrestation. On procède à une investigation très poussée sur son compte. Le chômage et même l'incarcération peuvent être envisagés, uniquement parce qu'il a pressé la détente. Même s'il a tiré sur Ossama Ben Laden.
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Mais les survivants, eux, ne peuvent plus avancer. Ils se remémorent jour après jour l'instant où leur vie a basculé, l'intensité du choc et de la douleur. Au-delà du chagrin qui ne disparaît jamais.
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Une fois le nœud coulant passé autour de votre cou, plus rien ne vous soutient, votre propre poids vous tue. La strangulation comprime les carotides situées dans le cou, stoppant ainsi l'alimentation en sang du cerveau, il se met à enfler au point d'obstruer le haut de la colonne vertébrale. Cela entraîne le réflexe vagal et l'arrêt du cœur. Par ailleurs, la compression bouche la trachée et empêche l'air extérieur d'arriver aux poumons. En résumé, il n'y a plus de sang dans le cerveau ni d'oxygène dans les poumons. C'est radical ! La victime suffoque, s'évanouit et meurt.
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