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Isabelle Maillet (Traducteur)
EAN : 9782253172734
446 pages
Le Livre de Poche (05/02/2003)
3.47/5   29 notes
Résumé :
Condamnée à perpétuité pour le meurtre de son mari Martin, Rachel Beckett, âgée de quarante-deux ans, bénéficie d'une libération conditionnelle après douze années de réclusion. Accusée à tort d'un crime qu'elle n'a pas commis, elle est décidée à prouver son innocence. Elle tente de se ressourcer en Irlande, à Dun Loaghaire, un bord de mer qu'elle a tant aimé à l'époque de son mariage et des jeux avec sa petite Amy dont elle est séparée depuis si longtemps.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Noir dessein est le premier livre que je lis de Julie Parsons.
Disons-le tout net, je ne m'attendais pas à ce contenu… Ayant l'habitude de lire des polars et à une certaine époque des thrillers, je pensais après avoir lu la quatrième de couverture me lancer dans une intrigue assez convenue et se déroulant en Irlande.
Eh bien, que nenni ! Il y a eu quelques surprises au cours de cette lecture pour ma part, chose dont je ne peux que me féliciter.
Nous allons suivre comme personnage principal Rachel Beckett. Cette dernière se retrouve en prison , condamnée à perpétuité pour le meurtre de son mari….Cependant, Rachel est innocente de ce crime et ne cesse de le clamer…Elle va croupir en prison une douzaine d'années avant de pouvoir enfin bénéficier d'une liberté conditionnelle. Pendant ces douze années, elle a eu le temps de réfléchir à ce qui s'est passé et surtout au moyen de se venger…Car elle connait le coupable…. Cependant, Rachel n'a pas que la vengeance en tête puisqu'elle aimerait surtout renouer des liens avec sa fille, Amy, qui est maintenant une adolescente.
Le retour à la vie « normale » n'est pas évident pour la jeune femme, surtout qu'elle va bénéficier d'un suivi judicaire assez étroit auquel elle doit se conformer.
En parallèle de son histoire, nous suivons une enquête policière menée par Jack Donnelly : une jeune femme, ancienne junkie, a été tuée…. Quel est le lien entre cette enquête pour meurtre et Rachel ? Car il y en a forcément un…Eh ben, vous le saurez en lisant cette histoire….
Une histoire qui avance doucement, mais ou l'intensité va crescendo jusqu'au bouquet final !


En conclusion, je résumerais ce livre en ces quelques mots : une agréable surprise…

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Première rencontre avec Julie Parsons et j'ai passé un agréable moment même si j'ai trouvé que ce roman avait quelques petits défauts.

On fait la connaissance de Rachel Beckett, condamnée à perpétuité pour le meurtre de son mari, qui après 12 ans enfermés, bénéficie d'une liberté conditionnelle. Elle est déterminée à faire éclater la vérité, elle qui, clame son innocence depuis toujours. Elle prépare également une vengeance contre le véritable meurtrier de son époux.

C'est un roman très noir, qui se déroule sous la grisaille irlandaise, ou le personnage de Rachel est très complexe. Elle sait manipuler, elle est extrêmement rusée, maligne et ne laisse rien au hasard. Elle a murement préparée cette sortie de prison, bien plus que l'on peut l'imaginer dans les premières pages et elle m'a impressionné. Au-delà de cela, je ne peux toujours pas dire si c'est un personnage que j'ai aimé. On éprouve forcement de la pitié pour elle, mais elle peut aussi se montrer pleine de rancoeur, de méchanceté… Au niveau des personnages secondaires, j'ai craqué pour Jack, le flic divorcé, père de deux petites filles, je l'ai trouvé terriblement attachant.

L'intrigue est vraiment prenante, on suit Rachel et en parallèle, on assiste à une enquête policière. S'il est difficile de faire le lien entre les deux, les pièces du puzzle vont s'emboiter dans les dernières pages. C'est un roman bien construit, avec du suspense et une tension permanente qui monte progressivement. Les zones d'ombres des personnages laissent planer le doute sur leur honnêteté et on se pose énormément de questions tout au long de cette lecture.

Pour autant, j'ai été dérangé par deux petites choses. La narration est parfois complexe, des flashbacks, des retours dans le présent s'enchainent et on a parfois du mal à s'y retrouver. C'est peut-être la mise en page de mon ebook ou alors la manière d'écrire de l'auteure mais je me suis parfois perdue chronologiquement. Et puis, ce roman ne date que de l'an 2000 mais pourtant, j'ai trouvé qu'il avait très mal vieilli. le texte, les nouvelles technologies…. Tout cela parait extrêmement dépassé.

Cela reste un bon roman et j'ai bien envie de découvrir un autre roman de l'auteure pour m'en faire une meilleure idée.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Le découpage de l'intrigue en 3 parties, le début, le milieu, la fin, est simple et primal. Au cours du début, le lecteur découvre Rachel Beckett, architecte, censée avoir assassiné son mari, et condamnée en conséquence par un tribunal irlandais à perpétuité. Dans cette entrée en matière très concentrée l'accent est mis sur le milieu carcéral, ses journées longues et lentes, rythmées, par les immuables heures des repas, des sorties sans lumière, des changements de lieux au cours desquels cliquettent les clés des matones qui ordonnent l'arrêt ou le franchissement de certaines portes. On y découvre aussi la solidarité qui peut naître entre les détenues, les plus lettrées ou éduquées offrant leur aide aux plus intellectuellement ou socialement démunies en contrepartie de leur expérience sur le terrain, car rien n'est vraiment gratuit derrière les hauts murs. Les relations homosexuelles, livrées en quelques phrases et pourtant essentielles à leur survie sont également hurlantes de vérité.


Dans la partie centrale, on retrouve Rachel, qui durant 12 ans d'enfermement a eu tout le temps de mitonner son implacable vengeance à l'encontre de celui qui lui a laissé porter le chapeau à sa place. Elle est aux prises, sous liberté conditionnelle avec son agent de probation, qui a lui-même quelques problèmes conjugaux à régler avec sa mourante épouse, et avec Jack Donnelly, flic confronté à des meurtres qui semblent a priori sans rapport avec l'intrigue. Elle se prépare lentement à solder ses comptes. Mais avant d'atteindre son but, Rachel qui a aussi perdu l'amour de sa fille confiée aux services sociaux, franchit les étapes de la réintégration dans le monde réel : sa chambre ne dépasse pas 8m2, la taille de sa cellule ; elle réapprend à traverser un carrefour sans qu'une gardienne ne lui en donne l'ordre ; elle ne sait pas partager ses repas ; elle accepte un travail dans un pressing. Elle avance à petits pas, formatée par sa réclusion. Dans la dernière partie, toutes les pièces du puzzle s'emboîtent sans aucun jeu entre elles, jusqu'à un épilogue inattendu, impossible à imaginer qui laisse pantois. Un thriller psychologique mené de main de maître.
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Rachel Beckett a été condamnée pour le meurtre de son mari alors qu'elle n'a jamais cessé de clamer son innocence. Emprisonnée pendant de longues années , elle doit survivre dans un univers cruel qui l'amènera à se rapprocher de Judith une autre détenue avec laquelle elle noue une tendre relation.
A sa libération ,elle constate qu'elle a tout perdu , son métier d'architecte, sa maison et même sa fille qui refuse de la voir.
Elle décide alors de se venger de l'homme qui est responsable de tout son malheur, le meurtrier de son mari
Mais rien n'est simple et Rachel doit mettre sur pied un plan diabolique pour causer la perte de celui-ci et elle ne recule devant aucun stratagème pour lui faire payer tout le mal qu'il a fait
Il est impossible d'étoffer ce résumé sans aller plus loin dans l'intrigue et ainsi priver le lecteur du plaisir infini qu'il prendra à suivre cette justicière dans le plan particulièrement pervers qu'elle met au point pour se venger.
Un très bon roman policier où les femmes sont mises en avant; certes elle n'ont pas toujours le beau rôle mais pour une fois, elles ne sont pas cantonnées dans un statut de victime et c'est suffisamment rare pour être souligné
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"Noir dessein" est le troisième roman de Julie Parsons et on sent qu'on vient de passer un palier dans la qualité de la production car c'est un très bon thriller psychologique.
On suit le parcours de Rachel, une architecte dublinoise, qui a été condamnée à tort à perpétuité pour le meurtre de son mari. le lecteur sait que le vrai coupable était son beau-frère, qui était aussi à la fois son amant et le vrai père de sa fille. Bien que condamnée à perpétuité, Rachel sort en liberté conditionnelle au bout de douze ans. Très vite, on comprend qu'elle a eu suffisamment le temps de mûrir sa vengeance qu'elle met en place petit à petit, tissant sa toile autour de sa future proie.
Parallèlement, une série de meurtres touche la faune interlope de Dublin. Jack, un inspecteur, va mener son enquête et découvrir comment Judith, qui était une gentille fillette sage, a pu se transformer au fil des années en junkie, se prostituer, et finir par mourir étranglée. Au cours de son investigation, le policier va croiser la route de Rachel à plusieurs reprises et s'intéresser à son cas, Judith ayant été l'une de ses plus proches compagnonnes de réclusion...

En résumé, "Noir dessein" est un très bon thriller psychologique basé sur la maxime "la vengeance est un plat qui se mange froid" et qui se révèle être le meilleur des trois premiers romans de Julie Parsons.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
De quel droit se permettait-il de critiquer les riches ? songea-t-il en se redressant. Il leva les deux bras au-dessus de sa tête, s'étira de tout son long puis tourna la tête vers la mer, laissant le vent ébouriffer ses épais cheveux noirs. Ne donnerait-il pas n'importe quoi pour être à leur place ? Pour habiter lui aussi une de ces belles demeures avec vue sur la mer et une nouvelle Mercedes ou BMW garée dans l'allée? En tout cas, ce n'était pas comme ça qu'il y arriverait, pensa-t-il en suivant la housse mortuaire jusqu'à l'ambulance, où elle fut chargée. Il lui faudrait prendre des mesures draconiennes pour éponger les dettes qui s'étaient accumulées en un an et demi. La situation le déprimait complètement. Tout ce qu'il possédait, tout ce qu'il gagnait semblait revenir à Joan et aux deux enfants. Pour les filles, c'était normal. Il le leur devait. Il les aimait. Et elles avaient besoin de lui. Mais pour Joan, c'était une autre histoire.
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PLUS D'AVENTURES à vivre. Toujours plus de choses à découvrir chaque jour. Des exercices à faire tous les matins. Des poses de yoga apprises en prison, destinées à tirer ses muscles de leur léthargie. Le chat, creusant ou arrondissant le dos, respirant régulièrement, sans à-coups. Le cobra, étirant le buste, maintenant paumes et fesses plaquées au sol. Le chien, bassin en l'air, jambes tendues, le poids du corps sur les talons. Le triangle, pieds écartés, tournés d'abord d'un côté, puis de l'autre. Des exercices d'équilibre aussi, debout, une jambe pliée et l'autre tendue, un bras au-dessus de la tête, le regard fixé sur un point au mur, s'efforçant de rester immobile, de rester droite, de rester concentrée
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Tiens, prends Nelson Mandela. Il avait l'air rudement en forme quand il a quitté Robbin Island. Comment ils appellent ça, déjà? Le "syndrome de la Belle au bois dormant", je crois, non ? Une vie réglée comme du papier à musique, pas d'alcool ni de drogues, une nourriture simple, de l'exercice physique au grand air... Je me souviens d'avoir lu des articles sur lui dans les journaux anglais. On disait qu'il paraissait vingt ans de moins que son âge réel.
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"Emmène-nous, papa, le supplia Ruth. On va aller dans un vrai restaurant, pas dans un McDonald’s ou un Burger King. Dans un endroit avec des serveurs et des bougies sur les tables. On a quelque chose à te montrer."
Le quelque chose en question, c’était un appareil photo Polaroïd. Le petit ami de Joan le leur avait offert.
"C’est pour qu’on l’aime bien, expliqua Rosa. C’est une cruche à vin.
- Mais non, pas une cruche, espèce de cruche toi-même, rectifia aussitôt Ruth. C’est un pot-de-vin."
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La prochaine fois que vous vous regarderez dans le miroir, pensez à ce que vous voyez. Pensez aux rides sur votre visage, aux mèches blanches dans vos cheveux, à la peau plissée de vos mains. Pour une fois, pensez à votre avenir. Ensuite, demandez un entretien avec le directeur. Annoncez-lui que vous êtes prête à assumer la responsabilité du meurtre de votre mari. que vous admettez avoir commis un crime et que vous éprouvez aujourd'hui des remords sincères. Et quand vous prononcerez ces mots, ils vous transformeront. Ils vous rendront digne de compassion, de rédemption. Et un jour, peut-être pas demain, ni dans l'immédiat, ces mots vous libéreront.
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