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Critique de zorazur


Pasolini a signé là sur l'Inde un de ses écrits les plus durs. Nous sommes en 1961, certes, et l'Inde a changé... mais il y a ce qui change, et les choses qui restent les mêmes. Ce récit, c'est des tranches de vie, des anecdotes, des aperçus furtifs, des rencontres de hasard, des personnages que l'on croise et dont on ne saura plus jamais rien. Et c'est ce dégoût qui monte, car rien de tout cela n'est supportable, ni la misère, ni la saleté, ni ce décalage invraisemblable entre notre mode de vie et de pensée et ce que l'auteur a sous les yeux. Et comme rien n'est supportable, on a mal pour lui et on a l'impression qu'il veut fuir, et ne plus jamais revenir, et ne plus jamais entendre parler de l'Inde, ne plus jamais voir cette saleté et cette misère ni respirer cette odeur de pourriture, de pauvreté et de cendres.
Mais c'est l'Inde, et c'est fascinant et magique sans qu'on puisse l'expliquer. Et ce qui explose à la fin de ce récit, c'est l'amour de l'Inde, et le sentiment que ce pays ne lâchera jamais ceux qu'il attrape dans sa magie.
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