Gaffeurs, tricheurs et farceurs belges

"C'est l'histoire d'un mec qui..." Voilà comment pourrait débuter chacune des 32 petites histoires compilées dans ce livre. Petits et gros mensonges, situations cocasses, basses vengeances et petites erreurs qui entraînent de grosses conséquences toutes nous racontent une manière différente de "s'auto-saboter".

Même si certaines situations sont totalement surréalistes (mais comment diantre les gens ne se rendent-ils pas compte qu'ils vont forcément se retrouver le bec dans l'eau...) et même si j'ai souri à certains moments, je trouve tout de même que le style de l'auteur manque d'humour, de piquant, de cynisme. J'ai eu l'impression de lire de simples faits divers, certes un brin décalés mais c'était à la longue un peu ennuyeux...

L'un dans l'autre, merci à Marc Pasteger d'avoir compilé ces histoires et aux Editions Weyrich et à Babelio de m'en avoir proposé la lecture.

Je remercie Babelio et les éditons Weyrich pour l'envoi de ce livre lors de la masse critique.
C'est un recueil de 32 petites histoires rocambolesques mais vraies, arrivées en Belgique. Elles sont assez incroyables pour certaines, plutôt variées, humoristiques mais à tendance humour noir (on parle quand même d'apprenti assassin, de cambrioleur maladroit, de fou légèrement psychopathe sur les bords...).
Racontées sous forme de fait divers, cela souligne davantage le ridicule des situations mais n'aide guère à ressentir un peu d'empathie pour certaines poisseux plutôt gentils au final (ils ne sont pas tous des monstres).
Le petit format de chacune (quelques pages) permet de faire la lecture de quelques unes à la fois et d'y revenir facilement plus tard.
J'ai passé un bon moment de lecture même si je regrette qu'elles datent toutes un peu, couvrant majoritairement une période allant de 1950 à 1990. J'aurais aimé en découvrir de plus actuelles.

Ces séries d'histoires qui tiennent plus du fait divers que des palpitantes aventures que nous fait miroiter le synopsis ne présentent pas grand intérêt. Leur banalité et la médiocrité de la narration les rendent inintéressantes voire ennuyeuses.