L'enfant qui rêvait le monde

Plus qu'un roman, Jéromine Pasteur nous conte une fable charmante et délicate, envoutante et exotique comme un tableau du Douanier Rousseau.
Ce court-récit se déroule sur plusieurs génération. Dès le premier chapitre, le lecteur suit les ascendants de Rose, personnage rouage de toute l'écriture qui devient l'Abuela, une grand-mère mi-sorcière mi-humaine qui tient toute sa descendance à l'abri de la malédiction et essaye de maintenir son petit village protégé. La toute jeune Shelena, l'enfant fée qui entend les murmures du monde, vient perturber cette ordonnance et cette maitrise en chavirant le coeur du jeune Tonio.
Une écriture poétique au service d'un hommage à la forêt et à la nature ravagé par les pensées négatives et les tourments de la modernité.

Si dès le départ, j'ai été porté par ma lecture, celle-ci s'est vite essoufflée.

Nous retraçons, dans les premiers chapitres, la généalogie de Rose et celle-ci est fort intéressante. Nous voyageons dans le temps et dans des lieux invitant au voyage et je me suis prise au jeu.

L'histoire de cette famille est envoûtante et nous propulse à une autre époque avec beaucoup de plaisir.

Mais l'intrigue n'a pas du tout pris chez moi lorsque je suis rentrée dans le vif du sujet et je me suis aperçue que je n'avais pas envie de reprendre cette lecture lorsque j'avais envie de lire.

Je n'ai donc pas insisté et ai abandonné ma lecture.

J'ai trouvé cela dommage car l'écriture de Jéromine Pasteur est porteuse mais cette histoire ne m'a pas fais ressentir d'émotions.

deux tentatives de lecture de ce roman, mais vraiment, Non ! Il est trop......rien du tout.