Le tome 2 commence à toute allure, se poursuit à toute allure et finit pareil. C'est donc très rapide à lire, aussi nerveux qu'un épisode Jason Bourne (Qui ne l'a pas dans la peau ?).
Par contre les problématiques que l'auteur souhaitait aborder dans sa série sont moins présentes, ou plutôt on n'a pas le temps de s'y arrêter, de réfléchir. Dommage car de nouveaux acteurs apparaissent, qui semblent tenir la trame de ce thriller Nordico-imaginaire : les chefs antagonistes de la Police, leurs affidés, les Chinois (Attention, danger de cliché . . .)
Ceci rend la compréhension plus ardue encore au fil de ces 120 pages puisque on n'a pas fini de s'habituer à la pléthore de protagonistes du premier tome . . . Et comme ils n'arrêtent pas de courir, de se croiser, de se séparer et de se recombiner, on y perd notre Norrois . . .
Côté graphisme, même si je n'aime toujours pas, on s'y habitue un peu quand même.
Un dernier regret avant la guerre : Joséphine moins présente que dans le précédent.
A suivre
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Véritable page turner avec des personnages forts et qui gardent (beaucoup) de mystère. Thriller politique qui se place dans un archipel qui ressemble à l'Islande, une des iles peuplés des natifs, détient une semi indépendance mise à mal par un projet de barrage. Des manifestations éclatent contre ce barrage.
Run dont le père est l'ingénieur chargé du projet et la mère chef du parti Kivik est partagé entre les deux cultures, il découvre une pierre mystérieuse et mythologique. Courses poursuites, fusillades, il y a de tout dans cette BD.
Le dessin est vif et nerveux. Une histoire intéressante.
La fin dans le tome 3.
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La fiction se poursuit mêlant toujours son intrigue politique aux défenseurs de l'archipel du Vukland face aux multinationales vampires. L'auteur y a mêlé un peu de surnaturel, des pierres particulières, minérales et vivantes à la fois. le dessin en noir et blanc souligne les portraits des héros.
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Le graphisme de ce deuxième tome est à la hauteur du premier. J'ai été un peu perdue dans l'intrigue car je trouve que cela part un peu dans tous les sens. Néanmoins, on continue à s'intéresser à la politique et à ses dessous.
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Charlie Hebdo. Bataclan. Trump. Crise migratoire. Dakota Access Pipeline. Dreamers. Catastrophes climatiques. Brexit. Gilets jaunes. C’est nourri par cette actualité féconde qu’Anthony Pastor livre No War, un haletant feuilleton fictionnel, pourtant tristement rattrapé par la réalité.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Les personnages sont extraordinairement expressifs et mobiles sur des décors plus story-boardés et tout cela fonctionne très bien.
Lire la critique sur le site : BDZoom
No War tient ses promesses et constitue un redoutable thriller qui, cependant, échappe agréablement à nombre de clichés du genre. Le tome 3, à paraître en septembre, devrait boucler un premier cycle de l'histoire.
Lire la critique sur le site : Auracan
Dense, expressif et ultra-efficace, le découpage prend à la gorge et il est impossible de poser l’album avant l'inévitable et frustrant à suivre.
Lire la critique sur le site : BDGest
-Kim, pose ça (une lame ndr) t’es pas de taille à nous affronter tous ! Et tu sais que je peux être très méchant !
-Bute-là !
-T’es qu’un bisounours à côté de moi, je vais tous vous découper !
Là encore vous vous trompez, je peux bien des choses. Vous faire affecter dans un dispensaire du nord de l'île par exemple.