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C'est une étude exhaustive de l'histoire de l'ours en Europe principalement. L'auteur démontre les causes historiques du déclin de cet animal jusqu'à sa quasi extinction. C'est peu glorieux pour l'humain, pour l'Église surtout. L'ours avait dans certaines régions, d'Allemagne ou de Scandinavie un véritable statut divin d'un point de vue chamanique. Mais, au fur et à mesure de la conversion au christianisme de l'Europe du Nord, l'Église a voulu détruire ce qui pouvait lui faire ombrage, notamment le statut totémique de l'ours. Alors, allons-y gaiement, massacrons cet animal, éliminons-le de nos forêts septentrionales. Peu à peu assimilé au diable et à la sorcellerie, le pauvre animal n'avait pas beaucoup de chance. C'est surtout à partir du règne de Charlemagne que les battues s'intensifièrent. Et puis tant que l'on y est, détruisons également la forêt et les arbres. Dès le XIVe siècle, les résidus de la population ursine se retrouvaient dans les montagnes ou plus vers l'est de l'Europe. L'animal, de sa grandeur passée n'était plus qu'une bête de foire maltraitée, montrée de village en village. Et ainsi de siècle en siècle. L'auteur termine par notre époque où quelques dizaines d'ours se retrouvent en survie dans les Pyrénées où les Balkans. Mais, assure l'auteur, dans quelques années on ne trouvera plus que des ours en peluche ou sur les blasons. Les bergers seront satisfaits. Ah oui, il reste encore les loups ! Mais c'est une autre histoire. L'homme reste le seul prédateur en Europe. Victoire pour Sapiens. Mais, une fois qu'on aura supprimé toute la biodiversité, ce qui est en train de se passer, là maintenant sous nos yeux endormis, nous serons bien seuls, et dépourvus de nos racines ancestrales. Toute cette chaine évolutive dont nous descendons que nous foulons au pied est notre patrimoine commun. Et ce n'est pas le capitalisme qui nous sauvera. Comme le dit un proverbe amérindien, quand il n'y aura plus de poissons dans les rivières et dans la mer, à quoi me servirons mes dollars pour manger ?
Allons allons, je m'emporte et m'égare... le livre de Michel Pastoureau est passionnant, riches en anecdotes et se lit comme un roman. Peut-être ici ou là quelques redondances que l'on pourra lire en diagonale. Et sa conclusion est terrible mais réelle. Pas d'optimisme possible pour l'ours.
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Michel Pastoureau serait-il "l'homme qu'a vu l'homme qu'a vu l'homme qu'a vu l'homme qu'a vu l'ours"?

Je suis tentée de le croire, tant cet animal s'est fait discret, pour ne pas dire invisible, dans presque toute l'Europe.
Alors pourquoi s'intéresser à lui? Précisément parce qu'il aura bientôt totalement disparu, ne survivant que dans les zoos et les cirques de seconde catégorie.

Mais l'ours auquel s'intéresse notre historien n'est pas celui des naturalistes ou des éthologues. Il nous parle de la vie rêvée des ours, dans notre imaginaire, et aussi de sa signification symbolique qui a imprégné les civilisations occidentales.

Dans les mythologies les plus anciennes, l'ours est une divinité, un ancêtre, qui a engendré un peuple de guerriers invincibles. Face à lui, l'homme est faible et désarmé, et pour rivaliser avec le fauve, il doit devenir ours lui-même. Fourrure, griffes, canines, viande, crâne, autant d'attributs que les petits chasseurs cueilleurs transforment en talismans. Vaincre un ours est une prouesse dont seul un chef est capable.

Car ce voisin irascible est doublement menaçant: il est capable d'entrainer dans son antre de belles jeunes femmes pour satisfaire sa libido, de les retenir captives et de leur faire une ribambelle de rejetons, mi-hommes, mi-ours. de nombreux récits donnent foi à cette croyance dès l'Antiquité et au cours du Moyen-âge.
Cette légende persista jusqu'au XVIIè siècle, où un soir d'avril 1602, une jeune fille d'un village de Tarentaise (Savoie) fut déclarée victime d'un enlèvement et séquestrée plusieurs années par un ours. Une chronique de l'époque fait le récit détaillé de l'évènement, de la libération de la bergère et de la mise à mort de l'ours.
Ce diable d'ours est bientôt chargé de toutes les tares: brutal, goinfre, sournois,
stupide, vicieux, paresseux, il faut l'exterminer, l'expulser, le ridiculiser. Il ne sert plus qu'à distraire les badauds et à faire rire les enfants.
Ultime avanie, on en fait un jouet pour les bébés!

Quelques descendants de ce lointain ancêtre mènent une vie solitaire dans des lieux retirés. Timides ou ombrageux, on ne sait, personne n'ose s'approcher d'eux, et on passe devant leur porte sans s'arrêter en disant: "n'allez pas chez lui, c'est un ours!"
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Ce livre ajoute à la longue liste des victimes persécutées par les chrétiens et surtout les catholiques, un animal, l'ours.

Pour implanter leur religion, par tous les moyens, il fallait détruire les autres et notamment le culte de l'ours, qui fut même sous Charlemagne exterminé au cours de battues.

Michel Pastoureau jette un pont entre nous et nos ancêtres d'avant l'an mille jusqu'à la Préhistoire, en nous faisant redécouvrir leurs croyances, autour de cet animal. Il nous en montre les traces qui subsistent.

Il cite de nombreux animaux figurant dans les mythes, dans les armoiries ou dans les livres, mais parle très peu de l'aigle. Pourquoi ? Il y a pourtant toute une mythologie autour de cet animal.

Un livre passionnant, riche, résultat d'un travail impressionnant.
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Voilà un essai stimulant qui, étudiant la lente déchéance de l'ours – au profit du lion- dans les cultes humains, nous amène à considérer la formation de nos préjugés, les influences qui leur ont donné corps, et, malgré ces influences, la persistance de certaines de nos croyances.

Vénéré dès le paléolithique par l'Homme avec qui il partageait les mêmes cavernes, idolâtré par les Germains, humilié par l'Eglise qui, le considérant comme trop humain et donc diabolique, travailla à dégrader progressivement son image et éliminer ses cultes, et, malgré tout, adoré aujourd'hui par les enfants sous forme de peluche ou de héros de littérature jeunesse, l'ours se fait le symbole de la lutte entre christianisme et paganisme, entre doxa et croyances populaires.

Michel Pastoureau étudie avec finesse et érudition ce déplacement des croyances : l'ours, symbole de courage, de force et de noblesse, devient peu à peu l'incarnation de pas moins de cinq péchés capitaux ; d'animal libre et indépendant, il se fait bête soumise aux ermites et aux montreurs de foire, gibier de maigre importance (inversant les places avec le cerf, qui devient chasse royale). En quelques siècles, les esprits le détrônent au profit du lion, fauve dont l'exotisme apparaît moins dangereux aux prélats que cet ours si humain dans ses comportements.

De cette extraordinaire entreprise de formatage des croyances, qui s'est mobilisée sur différents aspects du savoir humain (linguistique, biologie revisitée à l'aune de l'Eglise, hagiographie, iconographie…), Michel Pastoureau tire un livre riche et dynamique, qui nous invite autant à méditer l'histoire culturelle d'un animal fascinant qu'à analyser les schémas de pensée reçus en héritage.
Lien : http://www.delitteris.com/no..
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Comment l'ours, le roi des animaux en Europe, a-t-il perdu son trône au profit du lion venu d'Afrique ? C'est à cette passionnante question que l'historien médiéviste, Michel Pastoureau, maître incontesté de la symbolique des couleurs et l'héraldique, répond dans cette étude. Bâtie autour de trois axes majeurs, l'étude nous présente le grand fauve vénéré jusqu'à l'époque féodale, puis combattu par l'Eglise, avant d'être humilié et finalement détrôné. Sa revanche arrivera à l'époque contemporaine grâce à la célèbre peluche de Teddy bear qui le réhabilite définitivement dans le coeur des enfants.
Ouvrage de vulgarisation basé sur une solide documentation scientifique, cet essai permet, au-delà de son sujet, d'aborder l'évolution des mentalités, le rôle économique, symbolique des animaux dans la société d'hier et d'aujourd'hui, mais aussi la relation plus complexe qu'il n'y paraît entre l'homme et l'animal.
Oeuvre de référence sur ce sujet, l'histoire d'un roi déchu est également un véritable plaisir de lecture grâce à la qualité et la verve de la plume de Pastoureau.
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Essai de Michel Pastoureau, historien médiéviste de renom.

Michel Pastoureau écrit l'histoire culturelle de l'ours. Si l'Afrique avait le lion et l'Asie le tigre, l'Europe occidentale a eu pendant des siècle son fauve bien à elle, l'ours. Depuis le Paléolithique, l'ours est au centre des représentations et de l'imaginaire humain. Les hommes partagent alors les grottes, lieux inquiétants mais aussi sanctuaires, avec les ours. Les hommes n'y vivent pas mais ils viennent y peindre des images rupestres lourdes de sens, mettant en scène l'humain face à l'animal. Plus tard, les cultes ursins étaient très développés dans la Rome et la Grèce antiques avec le culte d'Artémis la déesse des animaux sauvages, mais surtout dans les contrées germaniques et scandinaves, où l'ours était entouré de rituels initiatiques de combat, de mise à mort et d'incarnation. Les chansons de geste et les romans de chevalerie regorgent de hauts faits d'armes menés contre les ours. le fauve est alors un présent royal, échangé entre monarques européens, pièce maîtresse des ménageries royales et symbole du pouvoir. L'ours entre dans l'héraldique et l'iconographie comme symbole de force et de courage d'une lignée.

De tout temps, des légendes ont consacré l'ours comme l'animal le plus puissant du monde, mais aussi comme un prédateur sexuel amateur de jeunes filles humaines. Les récits de rapts et de viols de jeunes femmes par des ours, les légendes d'accouplements contre-nature et de procréation d'êtres monstrueux foisonnent dans l'imaginaire antique et médiéval.

"À sa force musculaire exceptionnelle, l'ours ajoute une résistance à la fatigue et aux intempéries qu'aucune autre espèce européenne ne possède. L'ours paraît insensible au froid, à la pluie, à la neige, au vent, à l'orage. [...] Mais, d'une manière générale, il semble venir à bout de toutes les forces hostiles de la nature et mépriser toute forme de danger. Aucun animal ne lui fait peur, pas même les plus gros sangliers qu'il rencontre dans les bois et qui engagent parfois un combat contre lui pour s'emparer d'une proie, encore moins les meutes de loups affamés qui, l'hiver, l'attaquent à quinze ou vingt et tentent de le déchiqueter. L'ours n'a peur de rien et est, de fait, pratiquement invincible." (p. 56) L'ours n'a qu'un seul prédateur, l'homme. Et ce prédateur, après avoir usé d'armes et de pièges, a réussi le tour de force de réduire cette brute animale à presque rien, uniquement par la force de l'esprit et du verbe.

L'Église chrétienne a très tôt vu d'un mauvais oeil le culte rendu à cet animal surpuissant et a tout fait pour dénier la ressemblance anthropomorphique entre l'ours et l'homme: la bête est aussi habile que l'homme, elle s'assoit, se tient debout et peut descendre une paroi dos au vide. Au fil des siècles, les théologiens et pères de l'Église se sont appliqués à remplacer toutes les fêtes païennes liées au culte ursin par des fêtes chrétiennes dédiées à des saints dont le nom est en rapport avec l'ours, de façon étymologique, légendaire ou historique (Ursule, Valentin, Bernard, Martin, etc.) Les récits hagiogaphiques montrent l'ours dompté par le saint: l'homme de Dieu est plus fort que la bête la plus puissante du monde animal. L'ours entre ensuite dans le bestiaire infernal du Diable, en devient son attribut principal voire sa représentation la plus courante. "Il incarne presque tous les vices et toutes les forces du Mal." (p. 154)

L'éradication de l'ours est passée par l'avènement d'un nouveau roi des animaux, le lion, "vedette de toutes les traditions écrites, qu'elles soient bibliques, grecques ou romaines." (p. 123) C'est ainsi que, dans le Roman de Renart, le roi des animaux est le lion Noble alors que Brun n'est qu'un animal stupide, constamment humilié et victime du goupil. "Désormais, pour les contes et les fables comme pour les proverbes et les images, l'ours sera le plus souvent une créature grossière, solitaire, irascible et bornée." (p. 221)

L'ours passe également de bête royale à bête de cirque et devient un attribut voire un accessoire des forains ambulants et des batteleurs. Enchaîné, affublé d'atours ridicules et d'une muselière, l'ours devient une marionnette pitoyable qui danse et jongle sur les places des marchés. Il finira dans le zoo, derrière des grilles, soumis aux regards des curieux. Dans la vénerie et l'art noble de la chasse royale, l'ours perd sa place au profit d'un autre animal royal, le cerf. Les naturalistes de toutes les époques, comme Pline l'Ancien ou Buffon, ont toujours été incapables de faire entrer le fauve dans leur classification.

Mais si l'ours n'incarne plus la brutalité et la puissance, il trouve d'autres incarnations. Au tout début du XX° siècle, il devient le compagnon privilégié des enfants américains puis du reste du monde. Teddy Bear, Baloo, Winnie the Pooh, Paddington et Petit Ours Brun ont rendu à l'ours une place de choix dans le coeur des hommes, une place faite de tendresse et de possessivité. "Les hommes et les ours ont toujours été inséparables, unis par un cousinage progressivement passé de la nature à la culture, et ils le sont restés jusqu'à l'époque contemporaine." (p. 332)

La composition du nom de l'ours est passionnante. La racine indo-européenne du mot ours [art-] s'est déclinée en de nombreuses autres racines dans les langues issues de ce berceau linguistiques: [arct-], [ars-], [ors-], [urs-] et a donné des noms propres comme Artémis, Arcadie, Arthur, Orson, Ursula, etc. La racine germanique et saxonne [ber-], déclinée en [bern-], [bero-], [beorn-], [per-], [pern-], a donné des noms comme Adalbert, Bernard, Berne, Berlin, etc. Mais l'ours est aussi nommé d'après sa couleur, le brun, ce qui donne Bruno ou Brunehilde.

Cet essai est passionnant et il se lit sans aucune difficulté. Michel Pastoureau, spécialiste des symboles, sait vulgariser avec talent les sujets les plus pointus. Cette histoire culturelle de l'ours se lit comme un polar où l'ours passe du statut de héros à celui de coupable et de victime.
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J'avais repéré cet essai depuis pas mal de temps. Mais vu la taille de ma PAL et mon retard de lecture, je n'avais pas encore mis la main dessus. Puis est venu le concours Dans la peau d'un ours, et j'ai profité de l'occasion pour me plonger enfin dans l'ouvrage de Michel Pastoureau. Et si, au final, je n'ai pas participé au concours, ma lecture, elle, est terminée et je compte bien me replonger à l'occasion dans ce livre riche ! :)

Riche, car il retrace toute l'histoire de l'homme et de l'ours depuis la préhistoire jusqu'à nos jours. Si Michel Pastoureau s'attarde beaucoup sur le Moyen-Age – période où l'ours chuta de son symbolisme guerrier et adulé sous le travail acharné de l'Eglise – l'on découvre ainsi que, depuis très longtemps, l'homme entretient un rapport passionné avec l'ours. Divinisé, considéré comme le symbole de la force, de la virilité, sa silhouette générale le rapprochant de l'homme, on lui attribue même un attrait certain pour les jeunes femmes !

De fait, de nombreuses fêtes ou rites sont liés à lui : rites de passage où, pour devenir un homme/un roi, le garçon doit tuer un ours ; fêtes saisonnières liées aux périodes d'hibernation puis de réveil du plantigrade ; fêtes païennes où des hommes se déguisent en ours pour enlever des jeunes femmes… Arrive le Moyen-Age et l'Eglise, horrifiée par cette proximité animale, par cette célébration de la nature dans ce qu'elle a de plus sauvage, va entamer un travail de sape sur l'animal. L'ours, progressivement, va alors se voir humilier, massacrer, ridiculiser, affaiblir… et le lion devenir son remplaçant en tant que roi des animaux.

Michel Pastoureau est historien, il retrace donc toute cette histoire en s'appuyant sur de nombreuses sources. Mais c'est un historien qui a rédigé plusieurs ouvrages destinés à un large public, pas forcément un lectorat spécialisé, et ça se sent. L'ours est un essai très abordable, qui se lit avec grand intérêt. [Lire la suite de la critique sur le blog]
Lien : http://lullastories.wordpres..
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Dense et exigeant comme tout bon livre scientifique qui se respecte. Mais tellement passionnant! Comme la plupart des lecteurs, j'ai découvert les écrits de cet historien qui sort du cadre à travers ses études de l'évolution des symboliques liées aux différentes couleurs (là encore, passionnant). Ici, il se penche sur la question des bestiaires, et pour peu que tu aies lu le titre, tu as compris que c'est l'ours l'objet de toutes les attentions (en vrai, c'est un piège: le lion ne rode pas loin). 300 pages très fournies sur cet animal passé de demi-dieu à roi des animaux pour finir en peluche sur nos lits d'enfant. L'ouvrage se veut quasi exhaustif, malgré les lacunes que comporte la recherche, faute d'éléments tangibles à se mettre sous la dent d'ours, notamment dans les âges reculés (l'ouvrage s'étend du paléolithique à nos jours). Si tu es comme moi, dégaine crayon et stabilo: ce livre ne sortira pas indemne de ta lecture.
Lien : https://tsllangues.wordpress..
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L'histoire de l'ours … depuis la préhistoire et les traces retrouvées dans ou sur les cavernes en passant par les mythologies (grecque, celte, nordique, ...) … Des périodes où l'ours était vénéré, synonyme dans l'imaginaire collectif de force, de ténacité, de maturité pour les jeunes hommes réussissant à le combattre.
Hélas pour lui, la religion passe par là et de divinité il devient associé au diable et on le soupçonne de pas moins de cinq des sept péchés capitaux !
On finit sur une touche positive pour l'ours avec le Teddy Bear (de Theodore Roosevelt !)
Un livre érudit, passionnant qui se lit comme un roman, Michel Pastoureau a le don de transmettre son savoir sous la forme d'un récit très agréable à lire !
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Une oeuvre historique passionnante qui se lit comme un roman. L'ours en est le héros, ou plutôt les ours et leur rapports avec les hommes à travers l'histoire. du roi des animaux au symbole guerrier, de l'allié du diable à la bête de foire, de l'animal en voie de disparition à la peluche présente dans chaque chambre d'enfant. Instructif et divertissant !
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