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Citations sur Les animaux célèbres (29)

Je me souviens encore des difficultés que j’ai rencontrées, à la fin des années 1960, à l’Ecole des Chartes, pour faire admettre un sujet de thèse portant sur le bestiaire médiéval. Mes maîtres, qui pourtant m’aimaient bien, jugeaient un tel sujet futile parce qu’il portait sur les animaux, c’est-à-dire sur des acteurs qui n’avaient rien à faire sur le devant de la scène historique. (P. 9)
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L'historien n'a pas à dire s'il croit ou non en l'existence du monstre du Loch Ness. Pour lui, comme pour l'ethnologue, le sociologue et le psychologue, l'imaginaire ne s'oppose aucunement à la réalité. Il en fait partie. Si un chercheur étudie une société donnée et laisse de côté -au nom de la science!- tout ce qui relève de l'imaginaire, il mutile totalement ses enquêtes et ses analyses, et ne peut rien comprendre de cette société. L'imaginaire est une réalité et doit être considérée comme tel.
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« Peut-on considérer tous les gros animaux domestiques comme des êtres moraux perfectibles ? » (p. 182)
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Dans la bande dessinée comme dans la vie de tous les jours, ce n'est pas dans la nouveauté mais dans l'habitude que nous éprouvons nos plus grandes joies. (p.271).
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L'historien n'a pas à dire s'il croit ou non à l'existence du monstre du loch Ness. Pour lui, comme pour l'ethnologue, le sociologue et le psychologue, l'imaginaire ne s'oppose aucunement à la réalité. Il en fait partie. Si un chercheur étudie une société donnée et laisse de côté - au nom de la science ! - tout ce qui relève de l'imaginaire, il mutile totalement ses enquêtes et ses analyses, et ne peut rien comprendre de cette société. L'imaginaire est une réalité et doit être étudié.
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Le Moyen Age chrétien est curieux de l'animal et en parle à tout propos, exprimant à son sujet deux courants de pensée et de sensibilité apparemment contradictoires. D'une part il lui faut opposer le plus nettement possible l'homme qui a été créé à l'image de Dieu, et la créature animale, soumise et imparfaite, sinon impure. Mais de l'autre il existe chez quelques auteurs, surtout à partir du XIIIè siècle, le sentiment, plus ou moins diffus, d'une véritable communauté des êtres vivants, et d'une parenté - pas seulement biologique - entre l'homme et l'animal.Le premier courant est dominant et explique pourquoi l'animal est si souvent sollicité ou mis en scène. Opposer systématiquement l'homme à l'animal et faire de ce dernier une créature inférieure ou un repoussoir conduit, par la force des choses, à en parler constamment, à le faire intervenir à tout propos, à en faire le lieu privilégié de toutes les métaphores et de toutes les comparaisons. Bref, à le "penser symboliquement". Il conduit également à réprimer sévèrement tout comportement qui pourrait entretenir la confusion entre l'être humain et l'espèce animale. D'où, par exemple, les interdictions, sans cesse répétées - car sans effets véritables - de se déguiser en animal, d'imiter le comportement animal, de fêter ou célébrer l'animal et, plus encore, d'entretenir avec lui des relations coupables, depuis l'affection excessive portée à certains individus domestiques jusqu'aux crimes les plus infâmes, tels ceux de sorcellerie ou de bestialité.Le second courant est plus discret mais peut-être plus riche de modernité. Il est à la fois aristotélicien et paulinien. D'Aristote, en effet, vient cette idée d'une communauté des êtres vivants, idée dispersée dans plusieurs de ses œuvres, réaffirmée dans le De anima, et dont le Moyen Age a hérité en plusieurs étapes, la dernière - le XIIIè siècle - étant la plus importante. Toutefois, en ce domaine, l'assimilation de l'héritage aristotélicien a été facilité par l'existence, au sein même de la tradition chrétienne, d'une attitude envers le monde animal qui, pour des raisons différentes, allait dans le même sens. Cette attitude, dont l'exemple le plus célèbre se trouve chez François d'Assise, tient son origine dans plusieurs versets de saint Paul, particulièrement dans un passage de l'épître aux Romains : "Si les créatures ont été assujetties, ce fut avec l'espérance d'être un jour, elles aussi, libérées de la servitude et de la corruption afin d'entrer librement dans la gloire des enfants de Dieu" (Rom. 8, 21). Cette phrase a fortement marqué tous les théologiens qui l'ont commentée. Les uns s'interrogent sur le sens de ces paroles : ils se demandent si le Christ est vraiment venu sauver toutes les créatures, et si tous les animaux sont vraiment "enfants de Dieu". Que Jésus soit né dans une étable semble à certains auteurs la preuve que le Sauveur est descendu sur terre pour sauver aussi  animaux.
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Pour cet ours, Margarete préféra la laine au feutre et eut l'idée de doter l'animal de bras et de jambes articulés. C'était alors une grande nouveauté, et l'ours de laine fut présenté à la foire aux jouets de Leipzig, la plus importante d'Europe, au mois de mars 1903. Les marchands européens restèrent sceptiques devant cette étrange créature, mais un grossiste américain, qui connaissait peut-être déjà l'invention de Morris Michtom, en commanda trois mille exemplaires. L'ours allemand partit à la rencontre de l'ours américain. La concurrence était lancée et, dès lors, de chaque côté de l'Atlantique, la production s'intensifia.Aujourd'hui il est impossible aux historiens de dire qui de Morris Michtom ou de Margarete Streiff a le premier eu l'idée de l'ours en peluche. Il semble qu'il y ait eu simultanéité de l'invention et non pas copie de la création de l'un par l'autre. Preuve que, dans les premières années du XXè siècle, la naissance de l'ours en peluche était dans l'air du temps, et que, même si Morris Michtom ou Margarete Streiff n'avaient pas existé, cette naissance aurait quand même au lieu, quelques mois ou années plus tard. Quels que soient l'époque et le domaine concernés, il n'existe jamais d'inventeur, de créateur, de savant, d'artiste ou de poète isolé.
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Teddy Bear, le premier ours en peluche
Lorsqu'il vit le dessin du Washington Star, il suggéra à son épouse de fabriquer un ourson en peluche semblable à celui auquel le président des Etats-Unis venait d'accorder la vie sauve. Ce fut une idée de génie. Et Mitchom en eut une autre : demander à la Maison Blanche l'autorisation de donner à ce nouveau jouet le surnom affectueux du président : Teddy, diminutif de Theodore. Ce qui fut accordé, après une certaine hésitation. Teddy Bear était né.
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Les chiens de Charles IV
Princes étranges, plus ou moins dégénérés, les deux derniers rois de France de la dynastie des Valois semblent avoir plus aimé les chiens que les êtres humains. Ils avaient de qui tenir puisque leur grand-père François Ier, aux dires de Brantôme, avait coutume de proclamer que pour recevoir dignement chez soi un hôte illustre, il fallait veiller à ce qu'en arrivant ses yeux fussent "d'abord réjouis par la vue d'une belle femme, d'un beau cheval et d'un beau chien."
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Mythologie grecque
Plus que partout ailleurs une attention spéciale semble avoir ici été réservée aux cornes de l'animal; c'est là que se concentrait, pensait-on, le plus de vigueur fertilisante : les toucher ou, mieux, s'en emparer procurait la force et l'abondance. D'où, en Crète, l'émergence de deux thèmes promis à une grande fortune : le casque à cornes taurines et la corne d'abondance.
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