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EAN : 9782757854471
269 pages
Points (03/09/2015)
3.95/5   120 notes
Résumé :
Quatrième de couverture:
Que reste-t-il des couleurs de notre enfance ? Quels souvenirs gardons-nous d’un lapin bleu, d’une robe rouge, d’un vélo jaune ? Ont-ils vraiment revêtu ces couleurs ? Plus tard, lesquelles associons-nous à nos années d’études, à nos premières amours, à notre vie d’adulte ? Comment la couleur s’inscrit-elle dans le champ de la mémoire ? Comment est-elle capable de la stimuler ? de la transformer ? Ou bien, au contraire, comment est-el... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Les couleurs nous entourent de toutes parts et font parties de nos vies. Que serions-nous sans couleurs ? Elles établissent nos codes vestimentaires et décoratifs, nos codes de vie sociale que ce soit dans la signalisation routière, les tissus urbains, les objets de la vie courante.
Elles s'intègrent dans le sport, dans l'identité des pays par leurs drapeaux. Depuis le passage du noir et blanc à la couleur dans la photographie, le cinéma, les journaux, elles nous envahissent dans les publicités et panneaux d'affichage.
L'histoire des couleurs évoluera encore. En effet, les historiens faisant des recherches sur les époques antérieures à celle où la couleur fait partie de notre quotidien, travaillent en noir et blanc. Dans les documents ou photos d'archives, la couleur n'existe pas et n'a donc aucune importance pour eux. Il en va de même pour l'étymologie des mots désignant les couleurs. Aux primaires et aux complémentaires, suffisantes pour les désigner avant, vient s'ajouter aujourd'hui autant de mots que de nuances : crème, écru, ébène, vert olive, rose bonbon, ivoire, abricot, etc.
C'est toujours un plaisir de lire un ouvrage de Michel Pastoureau. Il a l'art de la vulgarisation, dans le bon sens du terme, pour traiter de ses sujets d'études.
Les chapitres qui m'ont le plus plu sont ceux liés aux couleurs dans l'art pictural. Elles s'épanouissent dans les oeuvres, quoiqu'en disent certains chercheurs qui trouvent qu'elles déforcent le dessin. Un artiste qui veut attirer l'attention sur le trait uniquement utilisera l'encre, le pastel, le crayon, les techniques de gravures,… Non, les couleurs sont parties intégrantes d'un tableau. Et ici, l'auteur a soulevé une question importante : pourquoi restaurer les peintures ? Les artistes d'antan savaient très bien qu'avec les pigments, les huiles, les tons se modifieraient avec le temps, de manière naturelle. Une peinture vieillit au fil des siècles et c'est son histoire. de plus, les sources de lumière des siècles précédents (bougies, lampes à huile) sont bien différentes des lumières artificielles d'aujourd'hui et notre regard ne sera jamais le même que celui du peintre devant son tableau. C'est aussi en fonction de l'éclairage qu'il aura laissé des zones d'ombres.

« Les couleur de nos souvenirs » sont surtout celles de l'auteur qui a voulu rédiger un essai autobiographique. Il m'a permis de le rejoindre lorsqu'il était enfant, à Montmartre et de découvrir, au travers d'anecdotes amusantes, ses premiers caprices chromatiques.

Une lecture plaisante et enrichissante.


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J'ai coutume de lire plusieurs livres à la fois. Sur ma table de chevet ou ailleurs trainent des romans, des essais, etc Souvent ce sont les essais qui sont le plus longtemps en cours car au contraire d'une histoire, en général, il n'est nul besoin de se souvenir du début pour suivre.

Depuis le 1er février 2021, ce court essai (moins de 200 pages) est en cours. Bien que fan de Patoureau et que cet essai m'avait été recommandé, je dois avouer une certaine déception en le lisant. Ceci explique sans doute pourquoi j'ai mis tant de temps à le finir. Il m'a fallu un an et 3 jours....

On trouvera un certain nombre d'informations et / ou d'anecdotes dans d'autres de ses livres. J'ai été interpellée par un chroma centrisme avec une nostalgie / passéisme / nombrilisme qui m'ont dérangés. Je vous donne quelques exemples.

Si les arbitres n'ont plus d'autorité, c'est parce qu'ils ne sont plus habillés en noir (couleur de l'autorité). le latin qui n'est plus enseigné, alors qu'avant faire lettres était plus valeureux que faire sciences, tout cela donne une société inculte...

Tout cela en dit beaucoup sur l'auteur et pas tant sur les couleurs. Il me semble que si Pastoureau avait tourné les choses de façon différente, il aurait été plus percutant qu'en se plaignant sur le mode "c'était mieux avant". Ainsi le tricot rose (des rugbymen) sur lequel apparait le logo ORANGE, aurait pu être drôle.

Néanmoins, j'ai appris que certaines langues (dont le fameux latin, mais pas que) ont deux mots pour dire le noir mat et le noir brillant. J'ai appris l'origine de la superstition concernant le vert (pour le théâtre). Saviez vous que pour faire du vert, de l'arsenic était utilisé (entre autre poison) et que cela avait mené à la mort de plusieurs acteurs, peut être même celle de Napoléon (toujours le vert, mais pour une histoire de réaction chimique avec l'humidité). Par contre, vu les vêtements que j'ai vu cette année en faisant les boutiques avec mon ado de jeune fille, je dois dire que les femmes ne semblent plus souffrir des mêmes problèmes que citent monsieur Pastoureau vis à vis des superstitions concernant le vert.

J'ai appris qu'en Afrique, la couleur n'est pas tant une perception visuelle mais de matière (chaud / froid etc)

Que la couleur est une perception de la culture mais aussi du temps (avant l'électricité les tableaux, les peintures etc étaient perçus différemment.

La couleur a d'abord été définie comme une matière, puis comme une lumière et enfin comme une sensation.

La couleur est perçue également comme quelque chose qui "enveloppe", qui cache, ...

Alors si vous ne connaissez pas Pastoureau courrez lire ses livres sur le Noir, le Bleu, le Rouge...



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Je pensais trouver dans ce livre un débat sur le comment la couleur s'inscrit dans le champ de notre mémoire, comment elle y vit ou s'y perd … J'ai eu tout faux.

Sur une trame de ses souvenirs personnels l'auteur, historien de la couleur, nous fait état de ses observations et de ses recherches. Pour lui, la couleur est avant tout une notion culturelle et sa définition est difficile et en tout cas variable selon les époques et les cultures. Sans doute, ceux qui sont déjà familiers des écrits de Pastoureau n'y feront peut-être que peu de nouvelles découvertes mais se laisseront j'en suis sûre, emporter par cette lecture très agréable et vivante.
Une multitude de domaines y sont abordés : les vêtements, leur subversion, les rayures du diable, la couleur neutre et les classes sociales, les couleurs dans la vie quotidienne, de la pharmacopée aux distributeurs de bonbons en passant par les tickets de métro, les arts et les lettres, bien évidemment, le cinéma, le sport, la mythologie, l'héraldique, la couleur dans les contes, dans les superstitions, pour n'en citer que quelques uns ; il y en a de toutes les couleurs

Personnellement j'ai particulièrement apprécié cet ouvrage, sans doute, en partie ou avant tout parce que ses souvenirs coïncident avec les miens… (je suis née en 50) forcément « ça crée des liens » comme disait le Petit Prince… mais aussi parce qu'on y découvre un écrivain et historien passionné, en quête d'authenticité, même s'il un peu évident qu'il s'autorise un peu d'égo teintée d'auto-analyse…

Par contre pour celles et ceux qui n'ont pas connu cette époque, je m'interroge sur la manière dont ils perçoivent cette trame souvenirs… Pour ne prendre qu'un exemple simple, quand il évoque les pots de yaourt en verre aux trois seuls parfums de l'époque, fraise, banane, vanille… personnellement je les visualise, je visualise les couvercles métallisés aux trois couleurs dont il parle et je comprends les interrogations des industriels de l'époque quant à leur choix de la couleur vanille, mais qu'en perçoit et retient ou en conclut le lecteur aujourd'hui ? et il y en a d'autres semblables.

Mais tout ceci n'est pas bien grave, car il y a tant de choses passionnantes dans ce livre, à commencer par la passion chromatique de l'auteur, son enthousiasme, sa curiosité et sa générosité pour en partager les fruits, et surtout ce constat que je crois faire qu'il y a encore tant à dire sur la couleur dans tous ses aspects et ses manifestations, sa compréhension et ses symboles…. Et j'en remercie en tout cas ce défricheur, dont au passage nous apprenons un peu plus sur ses goûts et ses couleurs.
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Que le titre ne vous induise pas en erreur, vous avez affaire ici à une autobiographie de l'historien Michel Pastoureau, spécialiste du Moyen-Âge, de la symbolique des couleurs et de l'héraldique. Ne vous attendez donc pas à ce que cela vous évoque vos souvenirs personnels. Surtout si vous êtes né dans les années 80 comme moi.
Ses ouvrages d'histoire, très accessibles, m'enchantent d'ordinaire à chaque fois. Comme je suis amatrice de biographies, j'étais certaine que ce livre allait me passionner.
Malheureusement j'ai trouvé que Pastoureau avait tendance à se répéter et faire constamment référence à ses autres livres (et quand on en a lu plusieurs, c'est agaçant car on n'apprend rien de nouveau).
Dans ce livre il ne cesse de ressasser les mêmes choses d'un chapitre à l'autre, et tout particulièrement dans le dernier, sorte de copier/coller de phrases précédentes mises bout à bout. C'est à se demander si le livre a été relu avant d'être envoyé en impression.
On apprend finalement peu de choses sur lui, ses passions, sa personnalité et son parcours. On connaît simplement quelques petites anecdotes de second ordre, qu'il arrive certes à rendre intéressantes, mais pas passionnantes non plus. On sait qu'étant ado il voulait un vélo vert et non jaune. Qu'il préférait les bonbons oranges à la mandarine. Que son premier blazer n'était pas du « bon » bleu marine. Qu'il a fait son service militaire etc. Si vous avez le même âge que lui ces souvenirs vous évoqueront sans doute quelque chose, mais en ce qui me concerne je n'ai pas été particulièrement touchée.
Il truffe donc ses petites histoires, toutes racontées plus ou moins dans le désordre, de considérations historiques ou sociologiques, qui rendent la lecture intéressante, mais qui arrivent parfois de façon inopinée et surprenante. C'est un peu comme s'il avait voulu caser à tout prix certaines informations, en dépit du récit (et les répéter, encore et encore…).
Si j'étais très dure, je dirais que ce livre m'a donné l'impression d'être écrit par un vieil historien égocentrique et radotant. Mais comme j'aime beaucoup Pastoureau je ne vous découragerai tout de même pas de le lire, surtout si vous ne connaissez pas encore ses ouvrages sur les couleurs. Cette biographie peut en quelque sorte faire figure d'introduction à l'univers de Pastoureau. Si vous y êtes déjà familier, peut-être serez vous alors comme moi un peu déçu.
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J'aime Michel Pastoureau parce que c'est un homme intelligent et puis j'aime le bonheur avec lequel il nous transmet son savoir. Savant non pédant, passionné et passionnant, il nous livre ici ses souvenirs liés aux couleurs, alliant le sérieux du chercheur et la plume savoureuse d'un conteur, alternant ainsi anecdotes personnelles et précisions historiques.
Pastoureau se dit lui-même maniaque de la couleur depuis l'enfance et son obsession devient contagieuse. Ainsi, la lecture de cet essai a provoqué échanges et débats drôles et passionnés avec mes proches sur nos préférences, nos aversions et superstitions, et fait émerger souvenirs et émotions. Ainsi, je me souviens que mes vélos d'enfance ont toujours été verts (pour quelle raison : choix, hasard ?), mes chaussures se devaient d'être rouges comme mes robes de pouvoir tourner ; mon adolescence à été très bariolée façon hippie, avec une préférence pour le violet, le mauve, alors que je ne porte aujourd'hui que des vêtements de couleurs plutôt discrètes ; je n'achèterais jamais une voiture, même fiable et performante, si la couleur ne me plaît pas ... Bref, tout le monde peut prendre plaisir à lire cet essai, très bonne introduction à l'oeuvre de Michel Pastoureau.
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Dans les faits de langue, il n'existe pratiquement plus de place pour les variables, les subtilités, les restrictions, les exceptions ou les hésitations. Le doute n'est plus un outil de pensée ; le flair n'est plus un instrument de recherche (de fait, comment faire entrer le flair dans le sacro-saint ordinateur ?). Le relativisme culturel est devenu scientifiquement incorrect et politiquement suspect. C'est oui ou c'est non, jamais peut-être ; c'est blanc ou c'est noir, pas gris, et encore moins gris perle ou gris tourterelle. Mots de liaison, adverbes de nuance, propositions subordonnées concessives sont désormais ds éléments grammaticaux obscurs ou inutiles. Des mots tels qu'éventuellement ou probablement sont considérés comme synonymes, et les subtilités qui les accompagnent sont aujourd'hui indéchiffrables par bon nombre de nos contemporains. En revanche, l'emploi d'adverbes comme absolument ou totalement est devenu envahissant, de même que toutes les formes superlatives. Dans les langues occidentales, le mot très est de nos jours l'un des plus employés et des plus galvaudés. Il n'existe plus de place pour la nuance, le relatif, l'ambivalence.
Dès lors, comment exercer son métier d'historien ? Comment être chercheur en sciences humaines ? Comment disserter sur les couleurs et leur déclinaisons ? Comment parler d'art ou de poésie ? Comment exprimer nos sentiments, nos inquiétudes, nos indécisions ? Comment parler de nos souvenirs et de nos rêves ?
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Pour disposer d’un vert franc, vif, lumineux, les hommes de théâtre anglais et espagnols eurent donc l’idée d’emprunter une couleur dont se servaient les peintres : le vert-de-gris, pigment particulièrement toxique, obtenu en répandant du vinaigre ou de l’acide sur des lamelles de cuivre. Ils en recouvrirent certains costumes de scène, et même certains décors. Dans les années 1600-1630, plusieurs comédiens moururent ainsi empoisonnés, mais personne ne comprit vraiment que la peinture verte de leur costume en était la cause. L’idée se répandit que le vert était une couleur maudite, et on commença à le bannir des théâtres.
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Les projets de réforme de l'orthographe du français me hėrissent. Non seulement parce qu'ils ne considèrent l'écriture que dans sa fonction utilitaire, oubliant qu'elle est aussi une esthétique, une poétique, une invitation au rêve ; mais surtout parce qu'ils s'appuient sur un postulat qui me semble discutable : l'orthographe serait difficile à apprendre pour les jeunes d'aujourd'hui.
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La première fois que j'ai rencontré l'expression "beige Mitterrand", c'était sous la plume de Frédéric Dard, dans l'un de ses romans de la série San Antonio. Son héros fétiche (...) était vêtu d'un imperméable qualifié de "beige Mitterrand" ; il était en outre maculé de graisse, comme souvent.
Par la suite, au début des années 1990, j'ai retrouvé cette même expression dans d'autres contextes et chez d'autres auteurs. Il s'agissait d'une pure expression chromatique sans aucune portée politique ni dimension argotique ou populaire, encore moins journalistique ; une expression authentiquement littéraire, presque savante et vraiment superbe.
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"Il aurait été simplement corpulent s'il n'avait pas été si gros " ("Tantum opimus nisi tam crassus "). C'est ainsi que Thomas d'Aquin (+1274) est décrit avec humour par l'un de ses biographes. La formule est facétieuse mais elle n'est ni ironique ni dépréciative. Être gros au XIIIe siècle n'est pas dėvalorisant. Heureuse époque ! Tous les témoins contemporains ont souligné l'embonpoint hors du commun du grand théologien, "l'homme le plus gros qui jamais fût ", précise même l'un de ses disciples. Sur ce terrain, Thomas rejoint Platon, qu'une tradition ancienne et récurrente présente comme "de haute taille et de forte corpulence". J'avoue éprouver une certaine satisfaction à savoir que deux des plus grands penseurs de l'Occident étaient obèses. De nos jours, il est tellement fréquent de croire que la lourdeur du corps est incompatible avec l'agilité de l'esprit. ..
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Videos de Michel Pastoureau (49) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Pastoureau
Rencontrer Michel Pastoureau, c'est être frappé en premier par son regard amusé et malicieux. L'historien, diplômé de l'école des chartes, est archiviste paléographe, spécialiste de la symbolique des couleurs, des animaux, d'héraldique. Il a reçu de nombreuses aides du CNL, notamment pour son livre « Symboles du moyen-âge : animaux, végétaux, couleurs, objets » en 2012, des aides à la traduction pour ses ouvrages sur les histoires des couleurs « Noir », « Bleu », « Vert », « Rouge », « Jaune », en 2014, 2016, 2018, et en 2020, ainsi qu' une bourse de création relative à l'histoire du nuancier sur les cartographies de couleurs et d'imaginaires. Sa curiosité est sans limite, son raisonnement implacable, le grand entretien avec Michel Pastoureau dans Son Livre, c'est parti.
Michel Pastoureau est professeur à la Sorbonne et à l'école pratique des Hautes Etudes où il est titulaire de la chaire d'Histoire de la symbolique occidentale. Il a reçu de nombreux prix littéraires, dont le Prix Medicis essai en 2010 pour son ouvrage « La couleur de nos souvenirs » paru aux éditions du Seuil, mais aussi, le Prix Broquette-Gonin (histoire) de l'Académie française pour l'ouvrage La vie quotidienne en France et en Angleterre au temps des chevaliers de la Table ronde (1977).
Passionnant !
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