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Critique de Kez


Kez
01 février 2022
J'ai coutume de lire plusieurs livres à la fois. Sur ma table de chevet ou ailleurs trainent des romans, des essais, etc Souvent ce sont les essais qui sont le plus longtemps en cours car au contraire d'une histoire, en général, il n'est nul besoin de se souvenir du début pour suivre.

Depuis le 1er février 2021, ce court essai (moins de 200 pages) est en cours. Bien que fan de Patoureau et que cet essai m'avait été recommandé, je dois avouer une certaine déception en le lisant. Ceci explique sans doute pourquoi j'ai mis tant de temps à le finir. Il m'a fallu un an et 3 jours....

On trouvera un certain nombre d'informations et / ou d'anecdotes dans d'autres de ses livres. J'ai été interpellée par un chroma centrisme avec une nostalgie / passéisme / nombrilisme qui m'ont dérangés. Je vous donne quelques exemples.

Si les arbitres n'ont plus d'autorité, c'est parce qu'ils ne sont plus habillés en noir (couleur de l'autorité). le latin qui n'est plus enseigné, alors qu'avant faire lettres était plus valeureux que faire sciences, tout cela donne une société inculte...

Tout cela en dit beaucoup sur l'auteur et pas tant sur les couleurs. Il me semble que si Pastoureau avait tourné les choses de façon différente, il aurait été plus percutant qu'en se plaignant sur le mode "c'était mieux avant". Ainsi le tricot rose (des rugbymen) sur lequel apparait le logo ORANGE, aurait pu être drôle.

Néanmoins, j'ai appris que certaines langues (dont le fameux latin, mais pas que) ont deux mots pour dire le noir mat et le noir brillant. J'ai appris l'origine de la superstition concernant le vert (pour le théâtre). Saviez vous que pour faire du vert, de l'arsenic était utilisé (entre autre poison) et que cela avait mené à la mort de plusieurs acteurs, peut être même celle de Napoléon (toujours le vert, mais pour une histoire de réaction chimique avec l'humidité). Par contre, vu les vêtements que j'ai vu cette année en faisant les boutiques avec mon ado de jeune fille, je dois dire que les femmes ne semblent plus souffrir des mêmes problèmes que citent monsieur Pastoureau vis à vis des superstitions concernant le vert.

J'ai appris qu'en Afrique, la couleur n'est pas tant une perception visuelle mais de matière (chaud / froid etc)

Que la couleur est une perception de la culture mais aussi du temps (avant l'électricité les tableaux, les peintures etc étaient perçus différemment.

La couleur a d'abord été définie comme une matière, puis comme une lumière et enfin comme une sensation.

La couleur est perçue également comme quelque chose qui "enveloppe", qui cache, ...

Alors si vous ne connaissez pas Pastoureau courrez lire ses livres sur le Noir, le Bleu, le Rouge...



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