AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Dans la course (12)

Le bonheur a l'art de comprimer le temps. Il le rend si radieux, si dense, qu'il tiendrait dans la poche.
Commenter  J’apprécie          10
Du coin de l'oeil, elle vit le blond aux jambes raides se relever, la regarder. Le courant d'air que produisit son passage sécha la sueur sur le front du garçon. Elle était loin d'avoir atteint son maximum. Elle ne faisait la course contre personne, elle fuyait l'image de sa mère renversée par la voiture. Elle fuyait les Doyle au petit-déjeuner quand ils disaient qu'elle habitait trop près, elle fuyait la fille de l'accueil qui sous-entendait qu'elle n'était pas assez bien pour courir sur cette piste et qu'elle ne méritait pas non plus d'habiter Dartmouth Street. Elle fuyait Thoreau et son bocal de poissons parce qu'il continuait à la hanter. Comment aurait-elle pu savoir qui elle était ?
Commenter  J’apprécie          10
Bernadette était morte depuis deux semaines quand ses sœurs débarquèrent chez Doyle et réclamèrent la statue. D’un point de vue légal, il était évident qu’elles ne pouvaient la revendiquer, jamais Bernadette n’eût songé à la leur laisser. Mais la statue était dans la famille depuis quatre générations, on se la transmettait de mère en fille, et les deux sœurs avaient bien l’intention de respecter la tradition. Bernadette n’avait pas eu de fille. » p 7
Commenter  J’apprécie          10
Ce soir-là, Tennessee comprit à quel point la politique, ramenée à l’essentiel, pouvait vous laisser sans voix. Certains étaient capables de dire aux autres ce qu’ils étaient en droit d’exiger, avec des mots d’une force telle que leurs yeux s’ouvraient et qu’ils saisissaient alors l’ampleur de ce dont ils avaient été privés jusque-là. » p 104 a – 14
Commenter  J’apprécie          10
Son cœur le réveillait pour lui rappeler que, dans la vie, le nombre de vos nuits est compté. » p 113 a 15
Commenter  J’apprécie          10
Certains événements se situent hors du temps. Ce pouvait être dix ans plus tôt, ce pouvait être ce matin. Vu sous cet angle, l’accident était comme le décès de sa mère. Il planait plus qu’il ne s’estompait, il variait d’importance selon la période, mais il était toujours présent. Survenu dans le passé, il revenait sans cesse. A chaque minute. » p 134 a – 2
Commenter  J’apprécie          10
Elle rayonnait, comme imprégnée de lumière, et sa peau, d’habitude terne au réveil, reflétait une radiance intime. Telles ces feuilles d’arbre étudiées en cours de sciences, elle était en pleine photosynthèse. Son corps traitait la lumière, s’en nourrissait. » p 141 a – 8
Commenter  J’apprécie          10
Mais comment pouvait-on renoncer à courir ? Renoncer à ce moment où vous lacez vos chaussures avant la course, vous balancez sur vos orteils, ne contrôle plus votre vitesse, dépassez tout le monde par votre seule puissance, étirez vos jambes le plus loin possible, les sentez remonter très haut derrière vous et vous répétez encore et encore plus vite, plus vite, plus vite. » p 146 a 2
Commenter  J’apprécie          10
Je regrette qu’en prenant mon nom et ma fille tu n’aies pas choisi de me ressembler davantage. Au lieu de cela, tu as préféré t’enterrer dans un travail sans avenir dans une maison de retraite, comme moi. Pensais-tu que prendre ma place se résumait à cela ? Tu savais combien je détestais ce boulot. Tu étais secrétaire et tu devais reprendre tes études. Tu étais la plus intelligente de nous deux. Si tu voulais vraiment être moi, tu aurais pu au moins t’amuser un peu plus. » p 181 a – 3
Commenter  J’apprécie          10
Qu’est-ce que ça fait d’être morte ? demanda Tennessee.
- C’est bien, répondit-elle sans la regarder. Je n’arpente pas des rues pavées d’or ni quoi ce soit de ce genre, mais c’est pas si désagréable. Je repense à peine au temps où j’étais en vie.
- Ça doit quand même t’arriver, insista Tennessee. Je veux dire, tu es ici, maintenant.
Elle glissa la main sur la nuque de son amie, effleura ses petites nattes. Elle était bien là. Elle sentait sa présence.
- Oui et non. C’est pas facile à expliquer. Si je suis là, c’est plutôt parce que tu penses à moi.
- Mais j’ai toujours pensé à toi et tu ne t’es jamais montrée.
- Oui, mais cette fois, tu es malade. » p 183 a – 14
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (64) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Dead or Alive ?

    Harlan Coben

    Alive (vivant)
    Dead (mort)

    20 questions
    1821 lecteurs ont répondu
    Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

    {* *}