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EAN : 9782264067937
312 pages
10-18 (05/07/2018)
3.46/5   28 notes
Résumé :
Le procès d’une jeune héritière de la haute société britannique au lendemain de la guerre, par la reine du whodunit romantique.

Dans les bombardements de Londres, Carey Silence a tout perdu : son patron, son emploi et sa maison. Complètement démunie, la jeune fille reçoit l’aide providentielle d’une lointaine cousine de sa grand-mère, l’impérieuse mais généreuse Honoria Maquisten. Invitée à résider chez elle quelque temps, la jeune fille rencontre les... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Rien de tel qu'un petit roman de Patricia Wentworth pour se consoler de la brutalité du monde... Sorti en 1945, ce roman possède une atmosphère surannée qui a son charme....
Carey Silence , jeune fille orpheline , a tout perdu lors d'un bombardement, son patron est décédé la privant d'un emploi et d'un hébergement. Elle est recueillie chez une lointaine cousine , une vieille dame très riche qui a élevé un neveu et deux nièces. La vieille dame se prend d'affection pour elle et refait comme elle en a l'habitude, son testament. Alors qu'elle menace d'exclure un des bénéficiaires, elle meurt dans la nuit. Carey est accusée.
Le début est trop succinct, on ne sait pas grand chose sur ce personnage principal, ni sur son cousin par alliance. L'enquête aussi passe très vite. L'auteur privilégie le procès, ce qui en fait un roman original dans sa bibliographie.
C'est léger, très léger, un peu démodé, très british, et plein de charme.
Une lecture très "confortable".

Challenge Mauvais genres
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Fontaine je ne boirais plus de ton eau , j'avoue que mon retour de lecture sur la Maison du Loch était tellement décevant que l'envie m'avait passée de découvrir d'autres romans de Patricia Wentworth. Cela aurait été une erreur impardonnable parce que je referme le procès de Miss Silence absolument conquise . Comme quoi ...
le procès s'ouvre, nous sommes à Londres, encore en guerre . Carey Silence est dans le box des accusés et risque la peine capitale. Elle est accusée d'avoir empoisonnée sa bienfaitrice Honoria Maquisten qui l'a recueillie en apprenant qu'elle était la petite fille de sa cousine Julia. La vieille dame est fort riche, entourée de neveux et nièces à qui elle fait miroiter un fabuleux héritage. Habitués à ses largesses, ils voient sans problème Carey entrer dans le cercle des héritiers ...
Jusqu'au jour où Honoria reçoit une lettre qui va déclencher une colère noire. Trahison impardonnable , son testament doit être modifié sur le champ ... cette décision lui sera fatale.
Patricia Wentworth plonge le lecteur dans les pensées de Carey, une jeune femme fragile mais sincère qui se retrouve piégée. Heureusement Jeff Stewart est là amoureux et omniprésent. Mais sera ce suffisant pour convaincre le jury?
Me voilà réconciliée avec Patricia Wentworth à nous deux Miss Silver...

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1945. Carey Silence est accueillie chez Honoria Maquisten, une vieille et lointaine cousine de sa grand-mère, après avoir tout perdu dans un bombardement. Elle rencontre alors la famille qui vit avec elle, et le sujet principal de leur conversation : l'héritage conséquent que va laisser Honoria. Cette dernière s'en amuse d'ailleurs et passe son temps à appeler son notaire pour le modifier.
Jusqu'au jour où, après avoir reçu une lettre qui l'a plongée dans une rage folle, la vieille dame annonce à ses héritiers changer son testament de façon irréversible : elle renie l'un deux. Qui ? le mystère reste entier : Honoria est retrouvée morte le lendemain. Tout accuse Carey Silence, accusée et emprisonnée. Son procès révélera-t-il la vérité ?

Une ambiance délicieusement surannée, un peu collet-monté, on y retrouve tous les ingrédients qui font le succès de Patricia Wentworth : une jeune fille seule et en mauvaise posture, une famille riche et pas toujours bienveillante, un chevalier servant, un secret... du déjà-vu certes, mais plaisant à lire.
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Décidément j'aime les romans de Patricia Wentworth. Celui-ci ne fait pas partie des Miss Silver mais il est tout à fait prenant. Miss Silence est une jeune fille pauvre qui a été blessée lors d'une attaque de train par où son patron a trouvé la mort. Lors de son séjour à l'hôpital elle reçoit une invitation de la part d'une amie très chère de sa grand mère morte très jeune. La voilà donc installée chez Madame Honoria Maquisten, dame âgée qui abrite déjà trois neveux et nièces. Très vite la vivacité de Carey, sa gentillesse et sa ressemblance avec sa grand-mère séduisent la vieille femme. Elle lui fait une place équivalente aux trois cousins dans son testaments. Mais peu après elle reçoit une lettre qui la met fort en colère. Elle convoque le notaire afin de déshériter l'un des bénéficiaires. Mais personne ne sait de qui il s'agit. Lorsqu'elle meurt, tous les soupçons se tournent vers Carey.
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Un autre roman de Patricia Wentworth sans la présence savoureuse de Miss Silver, mais d'une lecture agréable, sans temps mort, et pourtant moins palpitante que celle d'autres romans, sans doute du fait que l'intérêt est centré sur un procès au cours duquel les dépositions s'enchaînent sans grandes révélations et que l'atmosphère désuète et vivante des villages anglais, avec leurs vieilles filles et cancans, nous manque un peu ! Carey, une jeune femme démunie se retrouve providentiellement accueillie par une cousine de grand-mère, la richissime, excentrique et autoritaire Honoria. Autour de laquelle gravitent ses proches, tous ayant en tête l'héritage à venir... Honoria succombe mystérieusement suite à une surdose de somnifère avant d'avoir eu le temps de refaire, dans la précipitation et la colère, un testament qui aurait changé la donne. La question est vieille comme le monde : à qui profite le crime ? La première partie du roman nous fait découvrir une galerie de personnages, neveux et nièces d'Honoria, et la vieille dame elle-même, décrits de manière très vivante et avec beaucoup d'humour, parfois vachard. le point de mire étant Honoria, personnage truculent, parée et bijoutée, qu'il m'a plu d'imaginer sous les traits de Barbara Cartland ou de Bette Davis dans « L'Argent de la vieille », ou encore d'Endora dans « Ma sorcière bien-aimée » (à cause de sa chevelure flamboyante). Tout se lit agréablement, d'une traite, sans l'aspect fastidieux, car souvent répétitif, des romans « à procès », voire des simples enquêtes, au cours desquels le lecteur subit la redite d'événements dont il connaît déjà presque tous les éléments. C'est sur un coup d'éclat que se conclut, avec un soulagement certain, l'épreuve du procès. Une enquête bien troussée, bien écrite. Mais qui ne laissera pas non plus un souvenir inoubliable. Ce n'était pas le but.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Puisqu'il ne pouvait en aucun cas s'agir d'un accident, un mot s'imposa qui les poursuivrait durant les heures, les jours et les semaines à venir : le mot meurtre. Un de ces vieux mots issus du fin fond des âges, usé et archi-usé, mais toujours empreint d'une terrible et sombre menace.
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Les questions et les réponses [ lors du procès ] s'enchaînaient telles des balles de tennis eu dessus d'un filet. Carey, tout yeux et toute ouïe, avait par moment l'impression que tout cela n'était qu'un jeu. Il lui semblait impossible que sa vie puisse dépendre uniquement de quelle question était posée et de quelle réponse était donnée.
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Si elle s’autorisait à rire, c’en serait fini, elle n’arriverait plus jamais à rien avec lui. Mais avoir envie de rire alors qu’elle était furieuse l’exaspérait au-delà de ce que les mots pouvaient exprimer. C’était on ne peut plus agaçant de le voir porter sa valise comme si elle pesait à peine cent grammes, vu que, quand elle avait essayé de la soulever, elle avait eu l’impression qu’elle était remplie de plomb. C’était ce qu’il y avait de pire chez les hommes… Ils étaient forts d’une manière odieuse, horripilante.
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Si Jeff Stewart s’imaginait l’amadouer juste parce qu’il s’était débrouillé pour savoir quel jour elle arriverait et était venu l’attendre sur le quai de la gare du haut de ses deux mètres en voulant lui imposer de prendre un taxi, elle allait lui montrer qu’il se trompait ! Qu’elle n’ait pas de quoi se payer un taxi ou qu’elle fasse le choix de ne pas en avoir les moyens, c’était son affaire à elle, pas celle de Jeff Stewart. En outre, elle était tout à fait capable de porter sa valise.
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