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Critique de Nostradamus27


Aymeric Patricot s'empare de la véritable histoire de l'île de petite île Nauru en Océanie Colonie allemande à partir de 1886 car elle avait échappé jusqu'alors à d'autres présences européennes, elle est passée officiellement dans les mains de l'Australie quelques années après le Traité de Versailles, a été occupée par le Japon jusqu'à la fin de la Seconde guerre mondiale puis a acquis son indépendance en 1968. Nauru compte environ 10 000 habitants, d'origine micronésienne, et mesure 21 km2. Un prêtre catholique Alois Kayser, avec la nationalité allemande puis la nationalité française joue un rôle important dans la christianisation de Nauru.

Le gisement de minerai de phosphate de l'île est exploité par différentes compagnies coloniales à partir de 1906. Ce minerai de phosphate constitue quasiment la seule source de revenus de l'île jusqu'à la fin des années 1980, il assure aux habitants un niveau de vie très élevé pendant plusieurs décennies. L'état de Nauru est déclaré en faillite totale au début du XXIe siècle et ses habitants tombent dans la pauvreté.

L'exploitation du phosphate a entraîné la déforestation et en conséquence la disparition des oiseaux ; les trois-quarts de l'île ressemblent à une gigantesque carrière abandonnée. Les îliens décèdent du diabète et d'obésité, bref des excès d'une société de consommation à laquelle ils n'ont plus accès.

Aymeric Patricot choisit un narrateur, venu à Nauru depuis les Philippines dans son enfance, il a seize ans lorsqu'en 1941 les Japonais occupent l'île. Employé à la Nauru Phosphate Corporation, il deviendra président de la république de Nauru. On suit sa prise de conscience des difficultés qui pointent.
« Mais ce n'étaient pas les problèmes en eux-mêmes qui provoquaient ma tristesse, c'était le fait qu'ils ma paraissaient inépuisables » (page 193)
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