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Critique de pompimpon


"Oh, m'man, a protesté Teddy. Ça pue le chat, là-bas. Pourquoi je ne peux pas simplement rester ici ?
- Parce qu'ici ça pue le flic."

Une première avec projecteurs géants balayant le ciel de leurs faisceaux lumineux, stars et tapis rouge au coeur de Manhattan, un vol à l'arraché qui tourne mal et laisse la vedette du film sur le carreau, voilà de quoi occuper les détectives Kylie McDonald et Zach Jordan.
Ce n'est pourtant pas l'avis de la maire de New York nouvellement élue, qui fait appel à eux pour des vols de matériel médical de haute technologie dans les cliniques de la ville.
Ajoutons à cela les vies privées des deux agents du NYPD Red qui empiètent largement sur leurs heures de travail, à la poursuite de son junkie de mari pour l'une, avec la tentative de vie commune avec sa petite amie de longue date pour l'autre, et tous les ingrédients sont réunis pour ne pas leur laisser le temps de souffler une seconde.

À noter pour celles et ceux qui, comme moi, associent l'expression "diamants de sang" au pillage des ressources naturelles pour financer les conflits armés sur le continent africain, ce livre n'a absolument rien à voir avec ça. Tout se déroule à New York et dans ses environs, avec des protagonistes américains qui ne se mêlent absolument pas de politique internationale.

Cela étant dit, revenons à nos moutons.
James Patterson & Marshall Karp, on le sent, c'est une mécanique bien huilée. de l'action, du suspens, un moment de distraction sans prise de tête.
Pourquoi pas, je suis preneuse au contraire !

Mais là, j'ai trouvé que ça manquait franchement d'épaisseur.
On sent trop la recette, le savoir-faire, le côté "Fabrique à succès".
Il ne suffit pas d'aligner les chapitres courts, zappant d'une intrigue à l'autre avec quelques réflexions plutôt drôles par-ci par-là pour emporter le tout.

Les personnages sont cernés à grands traits, ça manque de nuance ; le fil narratif, assuré à la première personne par Zach Jordan, bascule à mi-parcours pour nous montrer ce qui se passe directement chez ses suspects, dynamitant tout suspens.
On n'a plus qu'à se laisser porter jusqu'à une conclusion sans surprise ou presque, ce qui d'ordinaire, n'est pas le but de la manoeuvre quand on choisit ce genre de lecture.

J'ai donc été assez déçue, et d'autant plus par la traduction dont l'abus de passé composé ralentit absolument tout ce qu'il touche.

Merci à NetGalleyFrance et aux éditions L'Archipel pour ce partage.
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