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Instinct (Patterson/Roughan) tome 1 sur 2
EAN : 9782809825602
330 pages
L'Archipel (02/01/2019)
3.71/5   107 notes
Résumé :
Le thriller à l'origine de la série TV Instinct, diffusée à l'automne 2019 sur M6.
Un expert en criminologie est contacté par le NYPD pour retrouver un serial killer qui sème des cartes à jouer sur ses scènes de crime. Par James Patterson, le n°1 mondial du suspense.
Un meurtrier, deux enquêteurs. Et un jeu de 52 cartes...

Le professeur Dylan Reinhart est l'auteur d'un ouvrage de référence sur les " comportements déviants ". Lorsque Lizz... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
3,71

sur 107 notes
Ma première découverte de James Patterson et j'ai bien accroché. le mot est bien trouvé car en effet on se laisse emporter par la narration. Des chapitres courts et plein d'humour malgré le sujet morbide.
Un serial killer sévit à New-York et sème derrière lui des indications sur ses futures victimes avec des cartes à jouer. Qui est le neuf de pique, la reine de coeur etc. Chaque crime laisse derrière lui une nouvelle carte. La course contre la montre a commencé.
Dylan Reinhart éminent professeur de psychologie et Lizzie Needham du NYPD vont avoir fort à faire pour dénouer l'intrigue.
Publié en 2019 sous le titre Jeu de massacres, ce roman a inspiré la série Instinct, diffusée en France par M6, avec Alan Cummings, dans le rôle de l'extravagant Dylan Reinhart.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce polar, c'est dynamique, bien écrit, il y a de l'humour et de la sensibilité. Et j'avais très envie de connaître le roman dont s'était inspiré la série Instinct que j'ai aussi beaucoup appréciée.
On passe un très bon moment de suspens et de lecture. A voir un autre James Patterson.
Merci Mylène pour ce très bon service presse.
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J'avais aimé ma série, et quand j'ai retrouvé ce livre au fin fond de ma PAL (je savais bien que je l'avais !), j'ai commencé à le lire, et je l'ai terminé très vite.
Il faut dire qu'en dépit du sujet – la traque d'un tueur en séries, un classique américain – le livre est très drôle, grâce à la personnalité de Dylan Reinhart, professeur de criminologie de son état, marié à Tracy, un homme charmant. Il est bourré d'humour, et s'il est parfaitement compétent dans son domaine, cela ne fait que rendre son regard plus acéré face à ce qu'il découvre. le problème qui se pose à la belle ville de New York n'est pas tant la présence d'un serial killer qui joue avec les nerfs des enquêteurs, connaissant parfaitement les codes du genre, et ce que l'on attend de lui, mais le fait que l'on est en pleine période électorale, et que le maire joue sa réélection avec ce criminelle. Nous découvrons au passage qu'une campagne électorale ressemble à s'y méprendre à une campagne militaire, remplie de stratégie en tout genre, d'offensive, de propagande, d'espionnage aussi – ou comment tenter de trouver les petits secrets du Dr Reinhart. Non, pas le fait qu'il est gay, ce n'est un secret pour personne. Non, le secret qui fait qu'il ne vaut mieux pas le sous-estimer, même sans arme, même à un contre deux, le secret qui fait qu'un hacker, qui correspond en tout point au portrait du hacker, est toujours prêt à l'aider. Sans doute aussi parce que Reinhart ne lui pose jamais de questions sur la manière dont il s'y prend, puisqu'il le comprend parfaitement.
Les meurtres. Sanglants. Justifiables aux yeux du meurtrier, qui mettra bien involontairement Dylan sur sa piste. Enfin, involontairement… le dealer, puisque c'est ainsi qu'il est surnommé, est pourtant la première voix que l'on entend dans ce roman. Il savait parfaitement où il allait. Oui, nous sommes à nouveau face à un serial killer intelligent, ou plutôt un serial killer qui connait bien les failles du système et celles de la justice. La justice américaine n'est pas la justice française (ce que de brillants scénaristes, tel un cliché, nous rappellent à longueur de séries télévisées) et certains savent parfaitement utiliser ses failles afin de faire libérer le prévenu. Les « failles » sont nombreuses, qu'elles soient juridiques (bien connaître la loi, c'est important) ou qu'elles reposent sur un minuscule point de procédure qui n'a pas été respecté à la lettre. Ne parlons pas non plus des témoignages « de complaisance » – démontrer la fausseté d'un alibi demande du temps et de l'énergie, que n'ont pas forcément un procureur, un juge, un avocat. Et s'il est des innocents qui croupissent en prison parce que leur avocat n'a pas été assez performant, il en est des coupables qui vivent en toute liberté, parce que leur avocat (souvent très cher payé) a épluché soigneusement chaque pièce du dossier.
Le roman est construit contre une course contre la montre quasiment perdu d'avance – quasiment. du coup, les pages se tournent quasiment toutes seules, pour savoir comment un point final sera enfin mis à cette succession de meurtres. Et ce n'est pas vraiment de la manière dont on aurait pu le penser.
Un livre aussi agréable à lire que la série l'a été à regarder.
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Un très bon thriller policier et psychologique qui avance à grand rythme avec les ficelles classiques bien maîtrisées par les auteurs du genre et c'est donc un plaisir d'avaler ces courts chapitres pour une dénouement couronnant superbement une intrigue très bien conduite.

La thématique du serial killer a beau avoir été utilisé des centaines de fois par les auteurs, elle est pimentée dans ce polar par les indices laissés par le tueur, lesquels doivent orienter les enquêteurs vers les prochaines victimes.

Une belle inspectrice du NYPD et un professeur de sciences criminelles sont les enquêteurs, un journaliste avide d'être le premier sur les bons scoops, un maire bien installé dans son fauteuil éjectable à la prochaine élection, un juge trop pointilleux peut-être sur l'application du droit, un hacker capable de tout infiltrer sont amenés à collaborer en vue de l'arrestation du tueur.

Le professeur est gay et en quête d'adoption avec son conjoint. Cette histoire dans l'histoire ne casse pas trop le rythme, le partenaire du professeur jouant de manière imprévu un petit rôle dans l'enquête.

Celle-ci rebondit à chaque meurtre et l'auteur en profite pour distiller des informations secrètes sur les protagonistes, du professeur jusqu'au maire. Tout étant bien orchestré, ces informations apparaissent aux moments ad hoc et pourront d'ailleurs demeurer secrètes.

Donc, une nouvelle belle réussite de James Patterson.


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Tout d'abord un très grand merci aux Editions de l'Archipel et en particulier à Mylène qui me gâte beaucoup en me proposant de nombreux partenariats que j'apprécie au plus haut point. Merci pour sa confiance. Les polars de James Patterson sont toujours passionnants et bien ficelés, et celui-ci ne déroge pas à la règle.

Dylan Reinhart est professeur de psychologie dans une université, il a écrit un livre sur les comportements déviants. L'inspecteur Elizabeth Needham lui apprend qu'un tueur a laissé une carte à jouer et son livre comme signature lors d'un meurtre perpétré à Manhattan. Il est d'abord très réticent à collaborer avec elle, car il est pris dans un problème d'adoption. Il est gay et la personne chargée de l'entretien à domicile semble ne pas apprécier positivement cette situation, car Tracy son mari s'est montré plutôt insolent. Leur premier souci est d'éclaircir le malentendu car ils craignent que l'agence ne leur refuse l'agrément.

Un deuxième meurtre se déroule dans un hôtel, ce qui fait comprendre à Elizabeth que la carte n'est pas seulement la signature du tueur, surnommé le Dealer par un chroniqueur judiciaire, mais surtout un indice sur le meurtre suivant. Dylan accepte de collaborer à l'enquête et tous deux essaient de prendre de vitesse le tueur qui semble toujours avoir un coup d'avance. Les élections municipales ont lieu dans deux mois, le maire affiche un mauvais bilan sur la criminalité, qui a continué de progresser sous son mandat. Il comprend vite qu'un tueur en série qui rôde dans la ville est son pire adversaire, aussi met-il la pression sur Elizabeth et Dylan.

Le tueur communique avec Dylan et lui fait comprendre qu'aucune de ses victimes n'était innocente. Les deux enquêteurs vont regarder de plus près la corruption qui règne à New York ainsi que les dysfonctionnements de la justice et les petits arrangements entre amis pas très recommandables. Mais Dylan semble aussi avoir de sombres secrets, à tel point que je me suis demandé si ce n'était pas lui le Dealer.

Ce polar est prenant dès le début et l'action s'enchaîne sans temps mort, ce qui est une des marques de fabrique de Patterson. Il n'y a pas de lourdeur, aucune scène de sexe et on ne peut lâcher ce polar avant de découvrir le fin mot de l'histoire. L'écriture est fluide et agréable, un pur bonheur de lecture que je recommande chaleureusement.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Merci à Mylène des éditions de l'Archipel pour sa confiance renouvelée.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu James Patterson. A une époque, j'avais enchaîné ses livres mais j'avais fini par décrocher avec la série des Michael Bennett, qui n'est pas du tout mon genre. 

Dans ce nouvel opus, écrit à quatre mains avec Howard Roughan, nous sommes à New York. Dylan Reinhart est professeur à l'université où il assure un cours d'introduction aux psychopathies, et il est aussi l'auteur d'un ouvrage sur les comportements déviants. Il est en pleine démonstration quand Elizabeth Needham du NYPD débarque dans l'amphithéâtre. Elle a reçu un exemplaire du livre de Dylan, accompagné d'une carte à jouer maculée de sang. le sang est celui d'un homme retrouvé poignardé. 

"Ce dingue joue avec nous aux devinettes. A nous de chercher qui sera sa prochaine victime. Pourquoi vous désignerait-il nommément comme cible ?"

Dès le prologue, on entre dans le vif du sujet, puisque c'est le tueur, qui se fait appeler le Dealer qui s'adresse à nous. Il nous parle des différentes façons de tuer, et du plaisir et de la satisfaction qu'il en retire. On comprend alors qu'il est organisé et qu'il ne laisse rien au hasard.

"Les vrais serial killers, ceux dont les gens se souviennent, ont toujours l'intelligence de s'inventer un alias, une espèce de nom d'artiste qui leur va comme un gant. Sinon quel intérêt ? Les psys vous diront que les types dans mon genre sont avant tout des narcissiques. S'ils sous-entendent par là qu'on est fiers de notre savoir-faire et qu'on apporte un soin méticuleux à chacune de nos prestations, je réponds qu'il y a pire insulte."

Le Dealer est le maître du jeu. Tel un croupier, c'est lui qui distribue les cartes. Les cartes d'un jeu macabre. En effet, les cartes qu'il dépose sur les lieux du crime ont une signification et sont un indice sur la prochaine victime. Sur cette enquête, Dylan devient vite l'associé d'Elizabeth. Ils mettent leurs connaissances et leurs expériences en commun, pour arrêter au plus vite le tueur.

Avec ce thriller, nous entrons dans le New York de la politique et des médias, mais surtout de la corruption. Qui influence qui ? Quels sont les arrangements de cette société ? Qui décide des informations à transmettre aux médias ? Et finalement qui est le maître de New York ?

" Plus personne à New York ne pouvait ignorer l'existence du Dealer. L'affaire allait mobiliser tout ce que la ville comptait d'insignes, y compris du FBI, si jamais le nombre de victimes continuait à croître. Et cela, monsieur le Maire entendait l'éviter à tout prix."

Dans Jeu de massacres, il n'y aucun temps mort. On ne s'ennuie pas un seul instant. Les chapitres s'enchaînent  à une vitesse folle. C'est dynamique. le style est fluide. L'intrigue est bien ficelée. Et le suspense est au rendez-vous, le Dealer a toujours une longueur d'avance. J'ai tourné la dernière page sans m'en rendre compte. Mission accomplie pour James Patterson, j'ai passé un excellent moment.

En bref, Jeu de massacres est un bon cru ! Il m'a réconciliée avec James Patterson. Ce thriller a été une lecture extrêmement divertissante. Un bon page-turner, mais qui malgré tout qui ne me marquera pas longtemps.
Lien : https://ellemlireblog.wordpr..
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Et c'est parti...
- Bienvenue à vous, enfants prodiges, ex-délégués de classe et majors de promo, têtes brûlées et bouffeurs de lion, infatigables et brillants éléments, sans oublier la petite poignée d'entre vous dont le papa ou la maman connaissait la bonne personne au bureau d'inscription de Yale. Bienvenue dans ce cours d'analyse du comportement appliquée (...) Mon nom est Dylan Reinhart, avec un "y" - et oui, ma mère était dingue de Bob Dylan. Des questions à ce stade?
Chaque année, ça ne loupe pas, quelqu'un mord à l'hameçon. Cette fois, c'est une blonde au troisième rang qui leva la main, avec une assurance et un sourire aguicheur proches du flirt effronté. Mal renseignée sur mon compte, sans doute.
- Mademoiselle, votre nom?
- Heather.
- Merci Heather. Quand j'ai demandé si vous aviez des questions, c'était purement rhétorique. Je ne vous ai encore rien appris, je ne vois donc pas sur quoi vous pourriez m'interroger. Ce qui me permet de formuler la règle numéro un de ces cours: ne demandez à savoir que ce que vous n'auriez pas compris.
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La plupart des serial killers sélectionnent leurs victimes de deux façons: soit au hasard, soit avec le plus grand soin. Le raisonnement qui s'impose à déterminer le mobile. Lorsqu'il semble n'y avoir aucun point commun entre les victimes, hormis des caractéristiques physiologiques telles que l'âge ou le sexe, le mobile tend à se limiter à l'acte même de tuer.
Mais quand ce lien existe, quand il consiste en quelque chose d'enfoui au coeur de chaque victime, le mobile ne se borne pas au désir de tuer, il a plu à voir avec le résultat : la mort. D'une certaine façon, le meurtre devient jugement, il prend la forme d'une sentence.

Jeu de massacres, chap 54
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Elle avait raison : ce café était imbuvable. Une vraie mélasse. Celui qui l'avait préparé aurait mérité d'être inculpé pour mise en danger de l'estomac d'autrui.
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Se plaindre de la vitesse insuffisante d'une Triumph TR6 1961 magnifiquement et amoureusement restaurée revient ni plus ni moins -- à mon humble et partial avis -- à reprocher à Léonard de Vinci de n'avoir pas peint La Joconde à la truelle.
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Les vrais serial killers, ceux dont les gens se souviennent, ont toujours l'intelligence de s'inventer un alias, une espèce de nom d'artiste qui leur va comme un gant. Sinon quel intérêt ? Les psys vous diront que les types dans mon genre sont avant tout des narcissiques. S'ils sous-entendent par là qu'on est fiers de notre savoir-faire et qu'on apporte un soin méticuleux à chacune de nos prestations, je réponds qu'il y a pire insulte.
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