C’était comme si le barrage s’était rompu : ses larmes, ses émotions, tout jaillissait à l’extérieur. Elle perdait pied et éprouvait un besoin irrépressible de se confier à quelqu’un.
Il ne faut pas se fier aux apparences. Tout allait parfaitement bien. Maintenant plié en deux, j’agrippe mon ventre, en proie à une souffrance atroce. Bon sang que m’arrive-t-il? Si seulement c’était la Mort, venant mettre fin à cet épouvantable martyre ! Mais ce n’est pas elle, pas encore, et je comprends tout à coup que, même si je ne sais pas ce qui m’a tué ce soir, je sais foutrement bien qui l’a fait.
Elle détestait qu’un vendeur lui souligne la beauté d’un objet, comme s’il pouvait imaginer qu’elle puisse se laisser influencer. Son propre goût, ses propres critères esthétiques, en partie innés, avaient été développés et affinés par l’expérience. Elle leur faisait totalement confiance.
La vie réelle n’est presque jamais celle que l’on mène.
Elle était bien placée pour savoir que les gens n’étaient pas toujours ce qu’ils laissaient paraître aux yeux des autres ; il suffisait qu’elle se regarde dans le miroir. Ce qui lui rappela l’une de ses devises favorites : mieux vaut un peu de paranoïa que des regrets cuisants.
Certains hommes se retrouvant sous l’autorité d’une femme en font une vraie maladie.