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3,59

sur 255 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« Les évènements récents sont comparables à un océan de lave, à un enfer aussi dévastateur que le feu. »

Un bon petit thriller écologique, un peu flippant. L'homme parle toujours des espèces menacées, mais ne fait pas grand chose pour les protéger. On signe des conventions internationales, celle de Washington pour la faune et la flore, on se dit qu'on va arrêter de polluer et on invente la vente de quotas d'air vicié -on ne sait jamais en cas que l'on puisse se faire un peu de fric sur la fin du monde, allez pas d'état d'âme. de là, Zoo « Ils attaquent » m'a bien plu car l'auteur réalise une inversion en mettant l'homme dans la peau de ces espèces en danger. Les populations doivent vivre en cage pour se protéger contre les animaux qui sont devenus fous. Dingue quand même de dire qu'ils sont devenus fous parce qu'ils nous attaquent... Quand des gros bateaux se livrent à une razzia dans les fond marins ou que des braconniers massacrent les derniers survivants d'une espèce -maigres exemples car il y en a tellement- il y a peu de voix pour dire que l'homme est fou. Et pourtant il l'est et c'est exactement ce que j'ai apprécié dans ce roman car James Patterson le démontre tout simplement avec son final.
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Pourquoi soudainement les animaux sauvages, jusqu'alors plutôt méfiants vis à vis de l'homme, font-ils preuve d'une agressivité mortelle sans précédent à son égard ? Comment est-il possible qu'ils soient capables de s'organiser en bandes meurtrières semant la désolation ? Fait encore plus étonnant, même nos compagnons du foyer, placidement domestiqués, s'en prennent au maître qu'ils vénéraient il y a peu. Jackson Oz, après avoir constaté ces nombreux phénomènes inquiétants à travers le monde a bien sa petite idée là-dessus. Mais ce jeune chercheur en biologie a interrompu sa thèse et anime désormais un blog. Son avis n'est donc pas vraiment pris au sérieux par la communauté scientifique. Pourtant Jackson va devoir la convaincre ainsi que les hautes autorités politiques de Washington car il y a urgence.

James Patterson délaisse le polar pour nous offrir un livre-catastrophe. Les quelques épisodes que j'avais vus de la série télévisée qui en a été tirée m'avaient donné envie d'en savoir plus. Grâce à des chapitres très courts, l'auteur entraîne son lecteur vers l'apocalypse. Si l'on sait que l'homme par son attitude inconsciente vis à vis de la planète est responsable de sa future destruction, que celle-ci prenne forme au final par une révolte animale, voilà un sujet original. L'écriture en reste simple et j'ai beaucoup aimé l'humour distillé ça et là, notamment à travers l'auto-dérision du héros, en totale opposition avec le sérieux du sujet.
Mais malgré le questionnement écologique réel que ce roman contient, ce thriller manque à mon avis de profondeur. Sa lecture laisse à penser qu'il a été écrit uniquement pour être scénarisé. Au début du livre, l'auteur nous emmène à travers le monde pour assister à différentes attaques inhabituelles d'animaux mais ne s'attarde pas vraiment sur ses personnages. J'en suis encore à me questionner sur celui de Chloé : à quoi sert cette jeune chercheuse en biologie rencontrée en Afrique ? Juste à apporter un peu de féminité ? J'ai trouvé par contre la fin intéressante car une fois encore, elle traduit bien la façon d'agir de nos dirigeants : toujours aux autres à faire des efforts.

A condition de ne pas chercher un traité scientifique savamment appuyé, sur l'avenir de la planète, on peut trouver plaisir à lire ce roman d'anticipation. Moi, j'en attendais sûrement davantage car malgré des chapitres étoffés, ma lecture s'est éternisée et se solde par un 12/20.
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Je n'avais jamais lu de Patterson et, comme c'est un auteur qui a pas mal de succès, j'avais envie de tester... Après la lecture de "Zoo", j'ai la même impression qu'avec un Dan Brown. Une intrigue intéressante, pas mal de suspense mais un texte faisant penser à un scénario de film et des personnages plutôt superficiels.

L'histoire m'emballait pourtant bien. Jackson Oz est un biologiste qui dénonce depuis des années une hausse des attaques d'animaux envers les hommes, mais que personne ne daigne écouter. Pire, il est tourné en ridicule par ses pairs et se retrouve sans le sou... Jusqu'au jour où ces anomalies deviennent bien trop importantes pour être négligées. le monde se transforme en une véritable boucherie dans laquelle c'est l'humain qui est mis à mort et dégusté ! le seul moyen de sauver l'humanité est de comprendre les causes de ce changement dans le comportement animal et de trouver le moyen d'y remédier.

J'ai apprécié la fluidité de l'écriture, "Zoo" se lit vraiment rapidement. J'ai également aimé le suspense présent dans ce roman, on ne s'ennuie pas. Par contre, j'ai trouvé l'ensemble des personnages assez creux. Oz m'a fait penser au Robert Langdon de Dan Brown, ayant toujours du succès auprès des dames et récitant des explications scientifiques tout droit sorties d'une encyclopédie (haha, quel manque de naturel dans les dialogues !). Certains personnages secondaires sont de vrais clichés, je pense notamment aux chasseurs russes près du cercle polaire. Les explications scientifiques données dans le roman ne m'ont pas toujours convaincue, mais l'ensemble m'a quand même semblé réaliste. Par contre, il y a quelques aberrations dans l'histoire .

Malgré ces quelques défauts, ça reste un livre avec une intrigue qui tient la route et qui nous pousse à réfléchir sur l'impact écologique de l'homme. Je lirais peut-être la suite !
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On ne présente plus James Patterson, auteur américain à succès et extrêmement prolifique. Pour ma part, c'est la deuxième fois que je tente l'expérience avec lui, la première s'étant malheureusement soldé par un échec.

Mais celui-là, je le voulais vraiment, et ce bien avant que la série ne soit diffusée à la télé. Grande défenseur des animaux, tirant un peu trop dans l'anthropomorphisme souvent, ceux qui me connaissent savent à quel point ce sujet me touche. Et le résumé de ce livre m'a énormément attiré. Autant dire qu'il était fait pour moi.

Délaissant les romans policiers pour un thriller apocalyptique, l'auteur nous livre ici un monde où les animaux, sauvages comme domestiques, décident de renverser la balance. Maintenant, ce sont eux les chasseurs.
Bref, un bon petit roman comme je les aime. Sauf que, non, décidemment, le courant ne passe pas entre James Patterson et moi. Pourquoi ? Parce que je n'accroche pas vraiment avec les romans écrit à la première personne et que je n'adhère pas particulièrement non plus aux écrits qui apostrophent directement le lecteur durant la lecture. Après, il m'est arrivé d'en lire et de beaucoup apprécié, je pense notamment à « Je suis Pilgrim » de Terry Hayes ou à l'excellent « 22/11/63 » de Stephen King, qui font tous les deux partis de mes plus grosses belles découvertes de l'année. A dire vrai, il m'est difficile d'expliquer pourquoi je n'accroche pas à l'écriture de cet auteur. J'ai envie de dire : « C'est comme ça, ça arrive. », parce que oui, c'est fréquent, mais ce serait trop facile. Peut-être qu'un troisième essai avec ce monsieur serait une bonne idée. Pourquoi ne pas tenter ? En deuxième et dernier lieu, j'ai regretté quelques facilités prises par l'auteur : Un peu trop facile.

Pour le reste, j'ai beaucoup aimé l'intrigue en elle-même. La fin m'a laissé pantoise, un peu décontenancée par ce petit zeste de réalisme, cette sensation désagréable qui vous fait réaliser qu'en effet, nous ne sommes pas prêts de changer. Les théories avancées par les auteurs semblent plausibles et la seconde moitié du roman se laisse lire très facilement.

Je ne le conseillerai pas vraiment, surtout pour les bémols cités ci-dessus mais il se laisse lire, c'est vrai. Pour moi, et c'est bien la première fois que je le dirai : J'ai préféré l'adaptation au bouquin !
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James Patterson est un auteur que j'aime particulièrement. Bien que parfois inégal, je regarde toujours ses sorties. Cette fois-ci, je trouve qu'il est un peu sorti du cadre classique du thriller pour clairement s'orienter vers l'horreur. Je m'explique : ce n'est pas une enquête au sens traditionnel du terme, on est plutôt dans le cas de l'horreur-fantastique où un scientifique cherche une explication (d'où le classement sur notre site).

Particulièrement efficace en terme d'ambiance, je vous déconseille de le lire la nuit tombée, j'en ai eu du mal à dormir, mon esprit revenant constamment à l'intrigue. C'est perturbant et pourtant efficace : et si ça arrivait, comment réagirions-nous ?

Quelques morceaux du texte présente le point de vue d'un animal, ce qui permet d'orienter le lecteur vers la piste de l'origine. L'utilité est discutable, mais c'est plutôt efficace.

Si quelques éléments sortent un peu de nul part, on se laisse tout de même prendre par la main et on suit l'évolution des choses.


En bref, je regrette quelques facilités prises par l'auteur, mais ça reste une histoire efficace en terme d'ambiance et qui sort un peu de l'ordinaire.
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
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Partout dans le monde, des animaux changent radicalement de comportement et deviennent agressifs, forment des meutes inattendues et s'attaquent aux hommes.
Depuis plusieurs années, un doctorant, Jackson Oz, met en garde le monde scientifique d'une menace qui gronde, mais ses avertissements restent sans effet sur le monde scientifique ou politique.
Lorsque le phénomène devient mondial et ne peut plus être ignoré, l'étudiant est enfin pris au sérieux et des théories sont élaborées…
Écrit en 2015, ce thriller apocalyptique se fonde sur une réalité que nous connaissons tous pour nous entraîner dans une course haletante et sert de socle à une dénonciation de l'arrogance et de la bêtise humaine, qui, plausiblement, causeront notre perte.
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Qui n'a jamais entendu parler de James Patterson ? Auteur de plus d'une centaine de romans (parfois en collaboration) et souvent qualifié de maitre du suspense ? Eh bien, malgré cette renommée, je n'avais jamais lu un seul roman du monsieur, jusqu'à aujourd'hui. J'avoue que j'étais un peu appréhensive, je me méfie en général comme d'une mouffette du gros battage médiatique autour d'un roman ou d'un auteur, c'est le plus sûr moyen pour que je sois déçue...

...la suite sur mon blog !
Lien : http://avideslectures.wordpr..
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Voici un livre qui dormait dans ma PAL depuis très très longtemps, PAL que j'ai scindée en deux parties afin d'isoler les livres plus petits qui se liront relativement rapidement et qui ont peu de chance de rester chez moi. Je l'ai entamé sans même m'intéresser à la série qui en a été adaptée (sur TF1 si j'ai bonne mémoire ?), sans même avoir déjà lu l'auteur ni être férue de thrillers. Mais finalement, Zoo m'a beaucoup divertie, bien plus que je ne l'imaginais, non sans m'effrayer parfois par sa vérité.

Zoo ne se passe pas dans le futur, Zoo ne se passe pas sur une autre planète. Pourtant, l'espèce humaine est en grand danger. Les animaux, quels qu'ils soient, aux quatre coins du monde, deviennent de plus en plus violents et agressifs pour une raison qu'on ignore. Les tigres en Afrique dévorent les touristes, les ours aux États-Unis chassent les chasseurs, les animaux de compagnie se retournent contre leurs maîtres chéris... Oz, spécialiste new-yorkais en biologie, passionné par le comportement animal, se lance à corps perdu dans la résolution de ce mystère épais et intrigant, à coup de voyages à travers le monde qui s'achèveront jusqu'au coeur du gouvernement américain.

Avec Zoo, on ne s'ennuie pas. C'est dynamique et aussi bon et rythmé qu'une série télé addictive, la fin de chacun des chapitres nous poussant à en lire un supplémentaire. le roman reprend efficacement tous les ingrédients du blockbuster de chez Netflix. On voyage, on se captive, on s'interroge tout autant que les personnages, simples mais pas moins attachants. J'ai trouvé d'ailleurs le personnage de Oz excellent, dans son raisonnement, son implication, sa ténacité, sa vivacité. de l'action, un peu d'humour, voire d'amour, beaucoup de suspense et cette question sans arrêt : "Mais qu'est-ce qu'il se passe ?"...

Avec Zoo, on ne s'ennuie pas... beaucoup. J'ai constaté un gros milieu plus lent, une grosse longueur qui vient ralentir le rythme et la course contre la montre, effrénée et dévastatrice. C'était très regrettable, d'autant plus que les derniers chapitres, dans lesquels la lumière est enfin faite sur le phénomène jusque-là inexplicable, reprennent leur souffle pour conclure le roman rapidement, voire de façon un tout petit peu précipitée, avec cette impression qu'il ne restait plus beaucoup de papier aux auteurs pour conclure leur histoire.

Le rythme en dents de scie est venu perturber mon plaisir de lecture mais ce sont les thèmes abordés qui ont sauvé la mise. Avec la question de la place de l'homme et de l'animal dans le monde, avec l'inversion des rôles qu'on peut rencontrer entre la proie et le chasseur, Zoo affiche clairement un message écologique. Par ailleurs, comme avec toute catastrophe qui ébranle le monde et le confort des petits humains gâtés que nous sommes, à l'image de ce qu'on vit depuis deux ou trois ans, Zoo parle de société. le caractère sociétal qui découle de l'élément perturbateur et surtout, la réaction de chacun d'entre nous face à celui-ci, avec tous les comportements les plus négatifs qu'elle peut engendrer et la fatalité inévitable vers laquelle nous courrons, fait de Zoo, un thriller actuel et effrayant. C'est comme ça qu'il finit par être glaçant de vérité.

J'accorde ★ ★ ★ ✩ ✩ à Zoo. Malgré son aspect écologique et sociétal qui m'a énormément plu, Zoo me donne l'impression de ne pas autant exceller dans son côté scientifique que l'on pourrait espérer. Avec ce petit côté vulgarisation, il permet néanmoins de l'aborder d'une façon plus sereine et plus simple. Son rythme d'abord effréné, bourré de suspense, bâclé par une longueur qui couvre un bon quart du roman, roman qui se termine un peu précipitamment, est venu gâcher mon plaisir de lecture. Quel dommage et quelle frustration ! Je retiens cependant de cette aventure, aux portes de l'extinction de la race humaine, un héros qu'on n'a pas envie de quitter et qui nous bluffe par son combat, ainsi que le reflet que le roman offre de la réalité et des réflexions qu'apportent les catastrophes que nous subissons aujourd'hui.

A noter : le roman contient quelques scènes de violences animales parfois dures à supporter.
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Je termine "Zoo".
Bon... comme beaucoup d'entre-vous, j'ai suivi la série de CBS. Si le sujet reste central, le développement des activités humaines entrainent des bouleversements écologiques impactant la physiologie animale, les animaux se retournant contre l'humain, le roman et la série n'ont rien en commun d'un point de vue narratif. Et on peut apprécier les deux sans les opposer.
Au début de la lecture, c'est assez déroutant. Les thèmes abordés sont suffisamment semblables pour nous inviter à penser qu'elles pourraient être identiques. Mais on reste sur quelque chose de superficiel, attaché au déroulement de l'action, les rebondissements tombent comme des "cheveux sur la soupe", comme s'il devenait important de relancer l'histoire.
En elle-même, l'intrigue est claire. le suspense monte petit à petit, mais l'on sent une détermination inconsciente à entrainer le lecteur vers une résolution indécise.
La série tachait de fouiller les personnages dans un contexte de complot agro-économique. le roman reste superficiel quant à leur psychologie, quant à ce qui les anime.
Les préoccupations écologiques ne sont pas véritablement étayées. La solution tient d'une hypothèse qui se révèle chanceuse.
Il faut donc s'abstraire de comparaison entre le roman et la série pour en apprécier l'un et l'autre.
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On a tendance (j'ai surtout) a se demandé quand est-ce que la nature se défendra de sa petite invasion du poux humain. C'est un peu ce qui m'a attiré dans ce livre, les animaux se rebellent !
Donc voilà c'est lu, et ça s'est plutôt bien lu mais on en garde pas un souvenir indélébile. C'est presque un roman d'aventure, ça ne questionne pas suffisamment à mon goût la pression qu'exerce l'homme sur la nature.
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