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EAN : 9782825119198
123 pages
L'Age d'Homme (20/09/2004)
2.5/5   4 notes
Résumé :
La femme culturelle. Bavards et pétionnaires. J'ai bien connu la France. Eloge des beaufs. On a raison de se révolter! sont quelques-uns des chapitres de ce pamphlet décapant contre la culture contemporaine et ses conséquences sur l'état mental de nos concitoyens. Un réquisitoire contre l'exploitation démagogique d'une "culture" devenue l'alibi du n'importe quoi.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un pamphlet très virulent contre l'art contemporain et l'exploitation démagogique à tout crin de la culture moderne et ses ravages. Cet auteur que je découvre, est par ailleurs président d'un certain Club des Ronchons qu'il a fondé en 1986 et dont Jean Dutourd (dcd en 2011) en fut vice-président, et on se rend vite compte qu'il ne pouvait pas mieux le nommer.
Le personnage, hors des lignes comme je les aime, ronchonne pas mal en effet, mais c'est mordant, parfois brillant et drôle, mais parfois aussi irritant quand il se plaît à jouer au vieux con nostalgique.
Globalement j'ai bien aimé et j'ai souvent ri. J'aurais préféré un peu moins de dispersion (hors sujet parfois) et un peu plus de profondeur, laquelle il est vrai, ne s'accommode guère avec la gouaille, laquelle gouaille, à mon sens, n'enlève rien au sérieux de ses propos et à la pertinence de l'objet de ses irritations. Je pense en fait qu'il l'a voulu faire ainsi et au final c'est pas pas plus mal non plus, à chacun de faire la part des choses et de faire le reste du chemin, en sa profondeur.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Il n’y a pas si longtemps, les bourgeois s’offusquaient de l’impressionnisme, puis du cubisme, puis de l’abstrait. Comme on les regrette, les abstraits ! Ils peignaient encore en utilisant des toiles, avec des brosses, des pinceaux et, chose étonnante aujourd’hui, des couleurs.
Quant aux bourgeois, ils ont tellement la trouille de ne pas être dans le coup, qu’ils subventionnent à tout crin, et écoutent, avec recueillement, les créateurs les entretenir de leur « travail en cours », qui « met à jour les contradictions », « révèle les artifices », « détruit l’ordre ancien pour y substituer les nouveaux rapports scientifiques, techniques, sociaux, socioculturels, etc. », toutes affirmations d’ailleurs extrêmement vraies. Les nouveaux créateurs ont bien des défauts, mais ils sont francs comme l’or qu’ils ramassent.
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La vieille démocratie ridée, sans cesse rafistolée, sans cesse liftée, a trouvé un truc, un bain de jouvence : la culture. La culture est la forme que prend la démocratie quand elle veut faire oublier ses bêtises, ses soldats morts pour rien, son chômage, sa lâcheté devant le crime et ses crimes devant le courage. La culture, c’est la liturgie des Droits de l’Homme, lesquels n’empêchent pas – pas plus que la prière – les massacres. La culture est un droit de l’homme. Et les droits de l’homme, évidemment, c’est une culture. Dans la tautologie, les démocrates font souvent mieux que Joseph Staline.
La culture et les Droits de l’Homme sont deux magnifiques noix, des noix d’honneur. Très belles à l’extérieur elles sont vides à l’intérieur. Les individus savent d’instinct, tout autant que d’expérience, que la culture et les droits vont à ceux qui les prennent et non à ceux qui attendent la distribution.
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Quand on est cerné par le snobisme, la seule attitude digne est de créer le sien. Une de mes plaisanteries favorites, quand, dans une salle, je me trouve nez à nez avec de l’art conceptuel, c’est de me livrer, à haute voix, à un éloge de l’extincteur. Personne ne m’ôtera de l’idée qu’un extincteur rouge est une oeuvre d’art tout autant valable qu’un téléviseur diffusant une mire.
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Des neveux de Rameau, il y en a des milliers et des milliers depuis mai 68. Il fallait les voir, ces étudiants enragés, lanceurs de pavés, se reconvertir dans la « pub » et la « communication » afin de « profiter des contradictions du système ». La publicité et la communication ont en effet pris le pouvoir en mai 68 et profiter des contradictions du système, cela signifie soutirer de l’argent aux pigeons, soit parce qu’ils ont mauvaise conscience de n’être pas des révolutionnaires en tout (les particuliers), soit parce qu’ils préfèrent la paix au désordre (les organismes d’État). Les deux font un très mauvais calcul. Selon la théorie des avantages acquis, les profiteurs culturels en veulent de plus en plus et, par-dessus le marché, n’omettent pas de faire la morale.
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La Révolution française a mis au pouvoir, bien avant le profiteur culturel, le pédagogue. Désormais, l’Art sera accompagné d’un mode d’emploi qui permettra aux brutes de se cultiver en apprenant le résumé par cœur.
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