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Critique de tchouk-tchouk-nougat


Le projet de cette BD a débuté quand l'auteur, Laurent Astier, se rend à la prison Saint-Maur pour donner un atelier aux résidents. Un seul viendra : Jean-Claude Pautot, haute figure du grand banditisme. C'est comme ça qu'a commencé le dialogue, le récit d'une vie faite d'années de prison, de cavale, de braquages... un engrenage fatal que son auteur ne renie pas.
Laurent Astier va mettre en image cette vie de braqueur multirécidiviste en s'inspirant de la biographie de Jean-Claude Pautot. D'ailleurs son nom n'est jamais cité dans l'histoire, on ne le connaît que sous le nom de Pépé.
Un récit assez brut, dur, de ce personnage pris dans son propre engrenage de violence. Toujours en action, toujours en mouvement. Il ne fait pas l'apologie du banditisme, ce qui est appréciable. Mais les histoires de braquages du début de carrière sont digne d'un film policier avec évasion, échafaudage de plan d'action, mafia corse...
La bande dessinée se découpe en chapitre qui ne sont pas du tout par ordre chronologique. C'est d'ailleurs un peu déstabilisant, on a parfois du mal à se situer. Avant ou après tel braquage? après l'évasion? après quelle libération?
Le dessin réaliste utilise une gamme monochromatique par chapitre : rouge, bleu, jaune... Ce n'est pas spécialement un procédé que j'affectionne mais j'avoue qu'on l'oublie un peu au fur et à mesure de la BD.
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