AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,3

sur 785 notes
En ce jour de rentrée, Déborah quitte l'appartement familial en vitesse, préférant laisser sa mère encore une fois complètement ailleurs. Elle retrouve sa meilleure amie, Éloïse, devant le lycée et, à voir son sourire, elle s'imagine qu'elles seront dans la même classe. Mais que nenni ! Éloïse se réjouit d'être en TL2 avec Erwann. Certes beau gosse mais avec un brocoli sous les cheveux, aux dires de Déborah. Celle-ci se retrouve avec Jamal, alias Mygale-Man, Tania, la peste de service, et un nouveau, Victor, qui la salue dès le premier cours. Très vite, la jeune fille se sent délaissée, par Éloïse qui n'a que le mot Erwann à la bouche, par sa mère qui végète à longueur de journée dans l'appartement quand elle ne découpe pas les magazines, et par son père très occupé par son boulot... et par sa maîtresse, visiblement, qu'elle surprend enlacés au détour d'une rue. On ne peut pas dire que l'année de terminale commence très bien...

… et elle n'est pas au bout de ses surprises, Déborah ! À partir d'une galerie de personnages absolument exquise, Marie Pavlenko signe un roman jeunesse qui l'est tout autant. Si Déborah peine à trouver sa place dans sa famille qui n'en a plus que le nom, c'est, étonnamment, auprès de Jamal et Victor, très vite devenus inséparables, qu'elle tentera de passer son année de terminale sans trop de heurts. Tout est juste dans ce roman : les sentiments, les émotions, les angoisses et les rêves de ces adolescents en passe de devenir des adultes ; les adultes, justement, qui cherchent à donner du sens à leur vie ; sans oublier Isidore, le chien de la honte. Émouvant, drôle, pétillant, surprenant, attendrissant, drôle, ce roman regorge d'émotions et aborde, tout en délicatesse, divers thèmes tels que l'amour, l'amitié, la dépression, le divorce, l'entraide, l'homosexualité...
Un roman délicieusement lumineux...
Commenter  J’apprécie          652
Le roman porte très bien son nom, et franchement même si j'ai adoré les deux sagas de Marie Pavlenko (Saskia et Marjane), Je suis ton soleil n'était pas forcément destiné à être un coup de coeur pour moi. Et pourtant… il l'est. Une oeuvre tranche de vie que j'ai dévoré en une journée et qu'il est quasiment impossible de lâcher.

L'histoire est assez simple en soit. Une histoire que tout à chacun pourrait vivre, des petits événements qui font échos à tous. Déborah, notre héroïne, entre en terminal. Une année décisive qui va se transformer en une tornade de bouleversements. Entre sa famille qui implose, sa meilleure amie qui s'éloigne, ses nouvelles rencontres et ses études, c'est une bataille pour garder la tête hors de l'eau. Et pourtant, Déborah est un soleil et elle l'est restée tout au long de l'histoire. Même dans les quelques moments où elle avait le moral dans les chaussettes, je n'ai à aucun moment trouvé l'adolescente énervante, gnangnante, puérile…

Le ton est juste tout comme son comportement. Il n'y a pas de trop, on rit comme on s'attriste, l'ambiance est assez souvent légère grâce au franc parlé de Déborah, on plonge, on coule, on remonte à la surface et lorsque les dernières pages arrivent, c'est un moment de bonheur que l'on referme sans pour autant avoir ce sentiment nostalgique de quitter une amie. Parce qu'il y a cet espoir tout au long, cette bienveillance et il est impossible de ne pas avoir confiance en Déborah. Elle arrivera à vaincre !

L'adolescente n'est pourtant pas une super héroïne. Pas ordinaire non plus, il faut l'avouer. Drôle, désopilante, toujours avec une vision des choses et un trait d'humour qui fait sourire. Il faut dire que Déborah a souvent une poisse pas possible, mais tant pis, elle en a pris son parti. A côté de cela, elle est aussi une ado comme les autres, avec ses angoisses, ses colères, ses peurs. Sa famille ne lui facilite pas la vie et elle apprend très vite à grandir. Nous passons très rapidement à une enfant qui bascule tête la première dans le monde des adultes, et cela fait mal.

Mais, Déborah a aussi de la chance (fort heureusement quand même !). Déjà, elle a des amis au top. Victor et Jamal mais aussi Eloïse. Les deux garçons ont été dès le départ une vraie bouffée d'air frais. Et pas seulement pour le lecteur, pour Déborah aussi. Ils sont juste au top, des amis qu'on rêverait d'avoir. La dynamique de ce trio, la façon dont il se forme, son évolution ont été pour moi la cerise sur le gâteau. Eloïse est aussi pas mal du tout, mais elle est aussi le passé de Déborah. Une métaphore en quelque sorte pour moi. Eloïse c'est le passé, l'enfance, la certitude, la chose à laquelle on se raccroche parce qu'on y est habitué. Je ne dis pas cela de façon négative bien entendu. Et là où Marie Pavlenko a vraiment su jouer le coup, c'est de mettre à mal cette relation, de la secouer un peu et nous laisser voir ce qui allait se passer. Et puis, quand même parlons un peu de ce pauvre Isidore, le chien de la honte, ce labrador récupéré par la mère de notre héroïne et qui se voit contrainte de s'occuper de cette boule de poils (qui perd ses poils) et qui bave. Mais là encore, il se tisse une histoire.

Déborah est aussi en explosion familiale. Un moment très dur à vivre et qui est le fil conducteur du roman. J'ai trouvé autant l'évolution de la situation que le traitement vraiment bien ficelé. Je n'appréciais pas vraiment les parents de Déborah au début de l'histoire, car on les voit surtout à travers les yeux d'une adolescente un peu en colère. Et puis, il y a une bombe qui chamboule la vie de ce trio, puis une autre encore plus terrible. La reconstruction a été plus sereine, et on découvre un père et une mère sous un tout autre jour, des êtres humains tout simplement qui font des erreurs que la vie a malmené et qui n'ont jamais trop su comment exprimer tout cela.

Un roman donc qui a été un rayon de soleil pour moi avec une dose d'humour absolument génial (le titre des chapitres, un régal), une héroïne franche, drôle et fragile à la fois, des personnages secondaires attachants, une histoire prenante, douce-amère, vraie et pleine de vie.
Commenter  J’apprécie          531
Le jour de sa rentrée en Terminale, Déborah remarque deux garçons, un qu'elle trouve moche, un qu'elle trouve trop beau.
Gageons que :
- le premier est super sympa et tombera amoureux d'elle
- et que le second est très con (idiot, bourreau des coeurs, voire les deux) et que notre jeune héroïne (pas très belle, à l'en croire) sera amoureuse à sens unique.
Pas si simple...
Depuis que sa meilleure amie se fait rare pour vivre l'Amour, Déborah se sent seule, surtout que ça va mal à la maison : tandis que papa flirte dehors, maman se flétrit dedans.

Ce gros roman de 460 pages commence comme une bluette, puis bifurque vers une histoire d'amitié, plutôt jolie, mais lente et relativement convenue. Tellement lente et tellement convenue que j'ai failli abandonner. Quelques moments de grâce m'ont aidée à tenir : des réflexions émouvantes sur les mamans dépressives, et puis, surtout, les attitudes ultra-réalistes du gros chien poilu-dégueu-puant-collant-compatissant qui vient vous faire des léchouilles quand vous débordez de tristesse.
Un rebondissement dans l'intrigue m'a surprise et noué la gorge. J'étais enfin ferrée, et une lettre poignante m'a fait revoir mon jugement : non, ce roman n'est pas si formaté, l'humour pas si lourd. Derrière l'attitude bourrine-bourrue de Déborah et de ses potes, on trouve plein de douceur, de sagesse, d'écoute respectueuse et d'entraide solide.

Les lecteurs plus âgés qui lisent pas mal de young-adult pourront déplorer un manque d'originalité et des longueurs. J'aurais volontiers enlevé 150 pages : 75 avant le moment clef du livre, et autant après - trop de mygales et trop d'atermoiements de la part d'un des personnages.
Mais les adolescent(e)s de 14 ans et plus devraient s'identifier et apprécier sans réserves.
Commenter  J’apprécie          504
En un mot: Sublime.
En deux mots: Sublime et émouvant.
En trois mots: Sublime, émouvant et hilarant.
Je vous ai dit que ce livre était sublime? Non, parce que... c'est important.


"Je suis ton soleil", ça parle de quoi? De la vie, tout simplement.
Parfois pluvieuse, parfois brumeuse. Parfois nuageuse, parfois venteuse.
Et caché derrière ces intempéries, il y a un rayon de soleil: Déborah.
Cette histoire c'est la sienne, celle de son année de terminale.


Ce livre est un régal de la première à la dernière page.
L'humour de Marie Pavlenko (ou celui de Déborah, comme vous voulez) est subtil et brillant tout en étant simple et naturel. Un mélange parfaitement équilibré qui m'a fait sacrément rire! J'ai bien dit rire et non sourire! J'ai même pleuré de rire à un moment donné! (le passage des spaghettis... je n'en dirai pas plus). Et ça, en lisant, ça ne m'est pas arrivé depuis très très très longtemps. Du pur bonheur en barre!
Oh, et... le "théorème de la scoumoune"… ! Ça, c'est carrément ex-ce-llent. Et tellement vrai! Enfin... en ce qui me concerne... lol. Je ne vous l'explique pas mais vous invite vivement à venir le découvrir dans le livre.
C'est un livre zéro défaut (oui comme le fond de teint, sauf que pour le fond de teint ce n'est pas vrai)
J'ai complètement adhéré au ton employé.


Un récit juste et authentique.
Dès les premières pages j'ai été replongé en adolescence avec une crédibilité déconcertante.
Chaque mot, chaque action, chaque réaction, chaque pensée et chaque sensation sont authentiques. Marie Pavlenko connaît les mots justes et dépeint avec brio cette adolescente de 17 ans ainsi que tout le monde qui l'entoure.
En plus d'un ouvrage dynamique, elle nous offre une plume aboutie qui lie poésie, simplicité et naturel (sans oublier son humour détonnant, oui, j'insiste).
Sa plume m'a fait songer à Pierre Bottero par moment. (croyez moi Marie, venant de ma part c'est un sacré compliment car je vénère cet auteur!).
Alors attention, pas de méprise, je tiens à dissiper les doutes si il y en a, je ne parle absolument pas de copie, à aucun moment, que ce soit au niveau de l'histoire (les deux n'ont rien à voir l'une avec l'autre) ou au niveau de la plume. Je parle simplement de cette capacité à écrire naturellement un texte poétique en tout simplicité. Et ce n'est pas donné à tout le monde. C'est soit un don soit beaucoup beaucoup de travail.


Au niveau des personnages, j'ai bien entendu adoré Déborah. Elle m'a beaucoup touché et ému. Qu'est ce qu'elle m'a fait rire! Elle a été mon soleil. Jamal et Victor sont également très attachants, ils ont tous deux de belles personnalités et m'ont fait craquer. Des types bien. Des amis comme on en veut. Quant aux parents de Déborah, et bien, leur histoire est si proche des miens qu'ils n'ont pu que m'atteindre. Il y a aussi Éloise, Carrie et Mme Chemineau. Trois personnages secondaires féminins au grand coeur. Tout le monde a son rôle à jouer. N'oublions pas Tania, la pouf***** de la classe (on en a toutes eu une, celles qui nient ont le nez qui pousse). Et Isidore! Spécial dédicace à toi, chien de la honte! lol.
Des personnages criant de réalisme. Il ne peut pas en être autrement pour moi en tout cas tant la proximité du récit avec mon expérience personnelle a été troublante par moment. Que ce soit au niveau des personnages, de leur histoire et de leur personnalité, ou encore au niveau de certaines réflexions ou situations.


En conclusion, on passe des rires aux larmes (et oui, on pleure aussi). "Je suis ton soleil" est le récit simple d'un moment de vie mais tellement beau et authentique. Et parfois dans la vie, la pluie vient s'incruster sur votre visage, la brume envahit votre esprit, les nuages brouillent vos pensées, mais il est là. Il est là le soleil. Cherchez bien. Un grand philosophe a dit "il en faut peu pour être heureux" (C'est pas un grand philosophe? Oups je croyais... lol). La vie n'est pas toujours rose mais les bonheurs les plus simples sont souvent les meilleurs. Simples. Simples comme des coquillettes.


Un coup de coeur!
Commenter  J’apprécie          472
J'ai eu un vrai coup de coeur pour ce roman classé jeunesse !
C'est la rentrée en terminal pour Déborah, obligée d'aller au lycée en bottes- grenouille car le chien qu'à recueilli sa mère a détruit toutes ses chaussures ...Le ton est donné !! Et selon le théorème de la scoumoune de Déborah (il lui arrive toujours des problèmes) , vous pouvez imaginer que cette année ne sera pas de tout repos pour elle !
C'est un roman qui se lit très vite, c'est très drôle ( bien que beaucoup de sujets difficiles soient abordés ) grâce au personnage haut en couleur de Déborah, qui positive malgré tout et qui fait face avec dignité . On passe par toute une palette d'émotions , on rit ,on est triste, on compatit pleinement . C'est un livre qui retranscrit très justement la vie d'une lycéenne , ses interrogations, ses espoirs, ses peurs . Chaque début de chapitre commence par une phrase extrait d'une chanson ,d'un poème connu, j'ai trouvé ces clins d'oeil très sympas aussi . Et puis le première chapitre commence par cette lettre que Déborah a reçu de Victor et le dernier termine par l'ouverture de cette lettre ...et bien en lisant le livre on comprend mieux cette angoisse à l'ouvrir ! Lisez-le , c'est un petit bijou porté avec un ton humoristique qui plaira à tous !
Commenter  J’apprécie          361
Enfiiiiin ! J'ai enfin lu « Je suis ton soleil » ! Ce roman ado/young adult est une bombe ! J'ai vraiment adoré ! Je ne regrette pas d'avoir suivi les conseils de Mikasa qui m'avait terriblement donné envie de le lire avec sa critique. Au fil des mois, je trépignais d'impatience lorsque je lisais d'autres avis dithyrambiques sur la blogosphère… Finalement, je me suis lancée et je me suis régalée. Cet ouvrage est à la fois doux, difficile, drôle et touchant. Son succès est amplement mérité, car c'est tout à fait le genre de lecture « doudou » qui fait du bien au moral. Déborah, l'héroïne, est une narratrice pleine d'humour à laquelle on s'attache très rapidement. Elle est franche, simple, amusante et sympathique. Son quotidien est retranscrit à merveille : on se croit vraiment avec elle et on revit ses propres années de lycée. Ce retour en adolescence, je l'ai adoré ! Marie Pavlenko a fait fort avec cet ouvrage qui, à mes yeux, est un coup de coeur. Elle y représente très bien la vie faite de hauts et de bas…

Que ce soient les parents (en particulier la mère de Deb'), le chien obèse de la honte Isidore, la meilleure amie Eloïse ou encore le tandem Jamal et Victor, l'ensemble des personnages m'a touchée. J'ai adoré tout ce petit monde qui m'a fait passer des rires à la peine au fil des chapitres. Les délires ou les remarques des jeunes protagonistes sont hilarants et souvent vrais… Derrière l'humour, l'auteure aborde des sujets difficiles et sensibles toutefois, elle le fait toujours avec justesse et émotion. Elle prône également de très belles valeurs qui ont su m'émouvoir… Par exemple, le chapitre 29 m'a beaucoup plu, car c'est ici que le titre prend tout son sens… de plus, une pluie d'amour et de tendresse se dégage des pages. Certes, on reste quand même dans un récit plein d'optimisme, mais qu'importe, car cela fait du bien. Pour ma part, je n'ai pas voulu lâcher cet ouvrage que j'ai commencé jeudi soir et terminé le vendredi midi… Je le lisais dès que j'avais un moment de pause et voulais absolument continuer ma lecture. Même si certains diront qu'il ne se passe pas grand-chose, je trouve que l'histoire est véritablement addictive, naturelle et touchante !

La plume de l'auteure est douce, simple, poétique, accessible à tous et pleine d'humour. Je la connaissais grâce à la saga de Saskia (que je dois continuer !) et trouve que son style est aussi bon dans une série que dans un one-shot. Je ne peux que vous recommander la lecture de cette belle histoire authentique mettant en scène une adolescente adorable que je ne suis pas prête d'oublier ! Une merveille !

Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          303
Comme souvent je ressort mitigé de cette lecture qui est encensé par la plupart des lecteurs.

Il est question ici de la vie de Deborah jeune adolescente avec son amitié pour Eloïse, puis viendra son amitié avec Victor et Jamal (mygale man) qui sont dans sa classe.

Il est pourtant question de thème très fort comme le suicide, la séparation en plus des thèmes plus commun à l'adolescence comme l'amour et l'amitié.

Même si Deborah est agréable à suivre elle n'est pas tellement crédible à mes yeux.

Un bon roman cependant pour les adolescents.
Commenter  J’apprécie          211
Nous y voilà: le 31 août qui sonne la fin de l'été et la rentrée scolaire. Comme Déborah – héroïne de ce roman – demain, les élèves reprennent le chemin de l'école. Nous, les prof, c'était aujourd'hui, et, vous vous en doutez, tous masqués – et sous la pluie. Quel autre moment que ce dernier pour vous présenter ce roman coup de coeur, découvert au détour d'un rayon lors d'un shopping avec ma Maman, qui commence… le jour de la rentrée scolaire ! Nous avons été intriguées par la couverture, puis par la quatrième qui laisse tout imaginer ! Et finalement, après les « Oh il est trop bien » de ma Maman, j'ajoute mes « Oh il s'est lu trop vite »… Je profite de cette chronique pour souhaiter une belle rentrée à tous mes anciens élèves, et à tous les autres évidemment…

Déborah entre en Terminale. Elle est séparée de sa meilleure amie, et se retrouve avec Mygale Man (un surnom donné à Jamal), et un nouveau, Victor. A la maison, Déborah est intriguée par sa Maman qui passe ses journées à faire du découpage et son Papa – trop – souvent absent. Alors que Déborah peine humainement et scolairement parlant, elle se lie – contre toute attente – d'amitié, avec Jamal et Victor. Quel tournant la vie de l'adolescente va-t-elle prendre en cette année de terminale ?

Un roman qu'on déguste comme un bon chocolat. Une plume à la fois drôle, juste, poétique, permet au lecteur de voyager. En lisant, vous oubliez votre canapé, et vous vous retrouvez sur les bancs de l'école à côté de Déborah. Les descriptions permettent véritablement de visualiser le roman, comme vous regarderiez un film. Si ce roman est une histoire de vie, soyez attentifs aux dessins sur la couverture et aux titres des chapitres qui cachent bien des indices…
Commenter  J’apprécie          200
Ca y est, c'est le printemps pour la majorité des babelionautes. Et qui dit printemps, dit grand ménage. C'est pourquoi j'ai décidé de faire du nettoyage: dépoussiérer, faire le tri, ranger... mais cela, surtout dans ma pal. Pour cela, je participe au challenge organisé par @sofettebouquine sur Instagram: Ménage de Paltemps, avec ma partenaire de lecture attitrée. Nous avons commencé par aérer notre maison, grâce à un livre ensoleillé qui était dans notre pal depuis des lustres: Je suis ton soleil de Marie Pavlenko.
Nous avons entendu parler de ce livre pour la première fois par Audrey de la chaîne le souffle des mots. Vous ai-je déjà parlé d'Audrey? Il me semble que j'ai dû la mentionner... dans une ou deux critiques.;. ou plutôt dans une critique sur deux, plus vraisemblablement ^^ Bref, toujours est-il qu'elle nous rebattait les oreilles avec Je suis ton soleil, l'un de ses romans préférés, il était temps de le découvrir.
Dans ce roman, nous accompagnons Déborah pendant son année de terminale, qui s'annonce difficile. Bon, je crois que la quatrième de couverture en dit assez long sur ce qu'elle va traverser. Ce que je peux dire, c'est que malgré les événements, elle garde le sens de l'humour et une autodérision que j'adore. Bref, on ne peut que s'attacher à elle, ainsi qu'à la plupart des personnes qui gravitent autour d'elle, notamment Jamal et Victor. Bien sûr, on n'oubliera pas Gertrude et, surtout, Isidore.
Ce livre m'a rendue nostalgique. Je me suis revue au lycée, en terminale l'comme Déborah, à stresser pour le bac. Cette histoire parle vraiment aux adolescents de cet âge, et évoque des sujets qui peuvent entrer en résonance avec notre propre vie, par exemple l'éloignement d'un meilleur ami, des problèmes familiaux, et plein d'autres. J'aurais adoré lire ce livre à l'époque. Ceci dit, j'ai tout autant adoré le découvrir aujourd'hui. Au lieu de le trouver "trop ado", j'ai aimé me plonger dix ans en arrière et retrouver mon âme d'adolescente.
Pour conclure, je comprends pourquoi Je suis ton soleil fait partie des livres préférés d'Audrey. Il porte bien son titre: c'est un petit soleil qui te met de bonne humeur. Je l'ai lu en un week-end, et on peut dire qu'il l'a illuminé.
Depuis, grâce à Déborah, j'ai retrouvé Victor que j'avais lâchement abandonné il y a quelques années. Pas le Victor de cette histoire, non (malheureusement), mais le grand, l'inégalé, le superbe Victor Hugo, comme dit l'auteure.
Commenter  J’apprécie          190
J'avoue avoir choisi ce livre parce que la couverture me plaisait, et que le titre était joli, sans savoir qu'il était destiné aux jeunes lecteurs. Alors, j'ai eu un grand moment de solitude pendant les deux-trois premiers chapitres et même l'envie de le refermer me sentant un peu trop adulte.... pour ne pas dire vieille. Bien m'en a pris de continuer car j'ai beaucoup aimé, vraiment. Sous la plume de Marie Pavlenko, la tranche de vie (la dernière année de lycée) de Déborah , ado sympa, amoureuse de littérature et de Victor Hugo en particulier, défile de façon à la fois drôle et grave. Amours malheureuses, parents qui disjonctent, amitiés naissantes et finissantes, joies et peines, tout est parfaitement écrit et juste.
Si vous êtes parents d'adolescents (surtout si vous vous plaignez qu'ils lisent peu), offrez-leur ce livre qu'ils vont dévorer.
Si vous êtes ado, vous allez l'a-do-rer.
Enfin, si vous êtes adultes, vous allez retomber en adolescence le temps d'un roman.


Commenter  J’apprécie          190





Lecteurs (1737) Voir plus



Quiz Voir plus

quiz je suis ton soleil

Comment s'appelle la meilleure amie de Deborah?

Eloïse
Elodie
Elisa

10 questions
18 lecteurs ont répondu
Thème : Je suis ton soleil de Marie PavlenkoCréer un quiz sur ce livre

{* *}