AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,3

sur 783 notes
Un roman que j'ai pu lire tout en révisant pour mon bac de français, et franchement, à tous les futurs bacheliers : c'est LE livre qu'il vous faut pour vous détendre. Par contre, mettez une alarme ou quelque chose dans le genre pour vous prévenir quand il faut se mettre à bosser, parce qu'on ne voit pas le temps passer, et c'est si facile de se dire "oh, allez, encore une petite page..."

Amusant, parfois délirant, mais aussi juste et sérieux, Je suis ton soleil aborde le thème riche qu'est l'adolescence.
Déborah entre en terminale. Pas de bol, elle est séparée d'Eloïse, sa meilleure amie, et se retrouve avec Mygale-man, un mec qui collectionne les araignée, et Victor, un lourdaud qui a osé - vous n'allez pas le croire - dire "salut" à Déborah le premier jour de cours.

Déborah est hargneuse, sarcastique, ironique, en permanence sur la défensive, mais elle cache aussi une partie d'elle plus fragile et émotive, et c'est pour ça qu'on s'attache tout de suite à elle. le destin va plus ou moins s'acharner sur elle cette année, comme le laisse entendre la quatrième de couverture - qui est cette espèce de Brésilienne qui se balade au bras de son père ? pourquoi sa mère disparait-elle chaque année au printemps, et pourquoi s'est-elle mise à déchiqueter des magazines?

J'ai adoré ce roman émouvant et touchant. Je le relirai avec plaisir plus tard...
Commenter  J’apprécie          190
Ce livre est tellement génial qu'il rentre au panthéon de mes livres ado/young adult préférés ! D'ailleurs Marie Pavlenko m'avait déjà convaincue avec le livre de Saskia et surtout Marjane, mais là c'est le top.
Le meilleur compliment que je puisse faire : elle est au niveau de Marie-Aude Murail ! La meilleure à mes yeux en réaliste jeunesse (aucune déception sur des dizaines de livres). Bravo pour ce coup de maître, les situations truculentes et la langue hyper vivante et brillante.
Gros coup de coeur et plein de soleil assuré !
Commenter  J’apprécie          170
Ce titre est absolument encensé sur tous les réseaux et avec la note sur Babelio, ça m'avait clairement motivé à emprunter ce young adult. L'écriture est vachement adaptée à l'adolescence et c'est cela qui rend l'histoire d'autant plus immersive. Deborah est en terminale, c'est l'année où son avenir se joue, l'année du bac ! Mais rien ne se déroule comme prévu : l'amour, la famille, les amis, tout implose! On y retrouve des thèmes durs à appréhender comme le suicide et la séparation mais la plume de l'auteure est fluide et nous emporte facilement dans l'histoire de cette jeune fille grâce son humour, sa folie et son implication. C'était une bonne lecture mais je ne suis pas conquise jusqu'au 5*. Un bon moment au milieu de mes habitudes !
Commenter  J’apprécie          130
Il y a dans Je suis ton soleil plein d'ingrédients pour que ça marche : une héroïne narratrice attachante, pleine d'humour et de lose-attitude, un rythme bien tenu, un style efficace. Il y a aussi une multitude de thèmes abordés (les parents, l'amour, l'amitié, l'homosexualité, le divorce, le suicide et j'en passe...), à tel point que je me suis demandé si ce n'était pas trop... Et au final non, car c'est très bien mené, sur le temps d'une année scolaire, et finalement on se dit que c'est un instantané de l'adolescence peut-être un peu poussé mais il arrive tant de choses en une année à cet âge-là...
Alors je dis oui à ce roman chaleureux, optimiste, drôle, tonique et bienveillant !
Commenter  J’apprécie          130
Deborah Dantes est en terminale au lycée Condorcet. Elle habite un petit appartement avec une mère dépressive et un père terne qui trompe son épouse avec une jeune femme, Elisabeth. Deborah a une meilleure amie, Eloïse, égocentrique. Elle rencontre un camarade de classe, Jamal et se lie d'amitié avec lui et un des amis de celui-ci, Victor dont elle tombe éperdument amoureuse. Mais cette année de préparation du baccalauréat va être bouleversée par le départ de son père qui souhaite le divorce
puis la tentative de suicide de sa mère. Enfin, son amie Eloïse est enceinte et va avorter.

Marie Pavlenko a publié la trilogie de Saskia puis Marjane chez PKJ . Elle revient avec un texte étonnant et époustouflant. La narration par l'héroïne, Deborah, lui permet de donner l'illusion d'une écriture adolescente avec
beaucoup d'images décalées, un choix de vocabulaire fantasque, des comparaisons inattendues, il y a un côté excessif délicieux . Et il y a de
multiples références à des poèmes ou à des chansons notamment dans les titres de chapitres. Au-delà, c'est surtout le portrait d'une adolescente timide et effacée qui va passer à l'âge adulte en affrontant les difficultés de la vie, son père divorce car il a rencontré une nouvelle femme, sa mère fait
une tentative de suicide en ouvrant le gaz dans la cuisine et est hospitalisée dans un service psychiatrique ; sa meilleure amie, Eloïse, est enceinte et va au planning familial...

Des sujets graves abordés à la hauteur de cette adolescente héroïque qui puise dans l'amitié tous les ressorts de sa résilience. Et quelles amitiés ! Deux garçons, Victor et Jamal, lumineux ! C'est un régal !
Commenter  J’apprécie          121
Je suis ton soleil est un livre qui nous fait passer par toute une palette d'émotions. Je l'avais depuis un moment et pourtant malgré la couverture, le titre solaire et tout l'enthousiasme de la personne qui me l'a prêté je ne m'étais pas décidé à le lire.
Que j'ai eu tort mais grâce à la pioche de Basileusa mon erreur a été réparée.
J'ai eu la banane une bonne partie du livre et j'ai rit, beaucoup même grâce au ton et l'humour que l'auteure a su insuffler à son personnage de Déborah et j'ai pleuré aussi.
Ce livre nous raconte l'histoire de Déborah, de sa dernière année de lycée, racontée par Déborah avec toutes les interrogations et les difficultés que l'on peut avoir à 17 ans.
L'auteure a su aborder des sujets difficiles avec beaucoup de sensibilités et d'optimisme.
Déborah est entourée d'Amis qui ont une place entière dans l'histoire et qi nous embarquent dans des situations parfois hilarantes. J'ai adoré certaines expressions comme "le théorème de la scoumoune" et la sensibilité ressentie au travers des mots.
Ce livre est touchant et on peut tous y retrouver nos 17 ans. Il est frais et très drôle et mérite vraiment de s'y arrêter.
Commenter  J’apprécie          120
En tant qu'homme amateur de polars, j'avais quelques appréhensions concernant ce roman pour ados, de surcroît plutôt destiné à un public féminin. J'ai eu grand tort !

Si le soleil de cette histoire se nomme Déborah, dix-sept ans, l'année de terminale qui l'attend ne s'annonce cependant pas très brillante. Outre le fait que sa meilleure amie Eloïse n'est plus dans sa classe et qu'elle devra donc se contenter de Jamal, alias Mygale-man, et de Tania, la pouffiasse de service, elle doit également entamer son année chaussée de bottes en caoutchouc vertes à cause d'Isidor, son vilain labrador obèse, qui ne se contente pas de puer et de baver, mais qui a également la mauvaise manie de déchiqueter ses chaussures. Ajoutez à cela une mère qui déprime, des notes qui dégringolent et un père qui va voir ailleurs et tout part en sucette, comme prédit par le théorème de la scoumoune. Heureusement qu'il reste le beau Victor, dans lequel elle place tous ses espoirs… sauf que son coeur semble déjà pris !

Au départ, j'ai eu un peu peur car, en suivant les déboires de cette jeune fille à l'existence initialement assez banale, pendue aux lèvres de sa meilleure amie et rêvant de celles de Victor, l'histoire commence comme un véritable roman d'ados. Heureusement, le récit bifurque progressivement vers des sujets plus adultes, obligeant l'héroïne à évoluer au fil des drames. Et là, une fois le virage amorcé, j'ai vraiment pris mon pied.

Il y a tout d'abord cette héroïne, fragile comme la plupart des filles de son âge, avec ses peurs, ses angoisses, ses prises de tête, mais qui s'avère également pourvue d'un humour à toute épreuve, qui fait sourire, même dans les moments les plus pénibles. Elle n'a rien de vraiment spécial ou de plus que les autres (si l'on excepte le fait qu'elle soit constamment victime du théorème de la scoumoune), mais elle a cette authenticité et ce côté désopilant qui la rend inévitablement attachante. Puis, il y a Eloïse, Victor et Jamal, des amis en or, le genre de copains que tout le monde rêve d'avoir. Mais il ne faudrait surtout pas oublier Isidore, le chien de la honte, dont la bave dégouline de vos pages tout au long de la lecture. Des personnages foncièrement humains, qui font des erreurs, mais que l'on apprend à aimer au fil des pages et que l'on quitte le coeur lourd une fois la dernière page tournée.

Mais ce qui m'a probablement encore le plus plu, c'est le ton, d'une justesse incroyable, et cette capacité d'aborder des sujets assez délicats, tels que la dépression, le divorce ou l'avortement, tout en conservant une certaine légèreté dans la narration. le lecteur parcourt ainsi une montagne russe d'émotions en compagnie de cette héroïne qui passe de l'adolescence à l'âge adulte, rigolant et pleurant avec elle, parfois les deux à la fois.

Marie Pavlenko livre une tranche de vie authentique, une histoire douce-amère qui parle d'amour, de famille et d'amitié, un roman qui nous ramène avec nostalgie à l'époque de nos dix-huit ans. L'écriture est vive, rythmée, jeune, inventive, débordante d'humour, mais surtout touchante de sincérité. Je me suis régalé de ces chapitres courts aux titres succulents et de ces cadavres exquis qui prennent tout leur sens lors de ce final moonwalkien. Oh yeah !

Marie Pavlenko a été mon soleil durant plusieurs heures et je l'en remercie !

Gros coup de coeur donc !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Commenter  J’apprécie          121
C'est la rentrée au Clapier – le lycée, aux « classes si surpeuplées que l'on se croirait dans un élevage de lapins en batterie »-. Et ce début d'année scolaire est désastreux pour Déborah, dix-sept ans. Elle découvre sa terminale littéraire avec des bottes en caoutchouc vert pomme aux pieds – la faute à Isidore, son chien qui a pour habitude de déchiqueter les chaussures, un labrador obèse puant et répugnant arraché au trottoir par sa mère -. Sa meilleure amie Éloïse ne sera pas avec elle, laquelle est ravie d'être dans la classe d'Erwann – The beau gosse -. Déborah devra se contenter de Jamal alias Mygale-man – un passionné d'arachnides – et de Tania, la peste de service. Cerise sur le gâteau, elle aperçoit son père dans les bras d'une femme, qui n'est pas sa mère… celle-la même qui passe son temps à découper des magazines d'une manière obsessionnelle. « le théorème de la scoumoune » a encore frappé… Seul halo de lumière dans cette atmosphère maussade : Victor au carré : un nouvel élève au charme indéniable et Hugo – l'écrivain -, Déborah se plonge dans Les Misérables, roman chaleureusement recommandé par Carrie, sa libraire préférée .

Défile alors l'année singulière d'une jeune fille ordinaire. Des montagnes russes d'émotions où tristesse et joie se frôlent sans cesse ; des sentiments amoureux, le jeu du cadavre exquis, une amie qui s'éloigne, une mère fragile, un numéro de téléphone sur un post-it, un père infidèle, Fantine Cosette et Marius, un drame familial évité in extremis, des soirées belles et lumineuses, des matins sombres, deux garçons adorables et bienveillants, les colères de Lady Legging, le secret des coquillettes, un soleil dans le coeur, le bachotage…

L'éclat de la couverture est à l'image du roman : une histoire vive, un reflet sensible et intelligent de l'adolescence, une héroïne clairvoyante et captivante, des dialogues pétillants. Un roman qui a du relief, surprenant, drôle, émouvant, élégant et tellement moderne. Aucune mièvrerie ici, on est dans la vie même, remuante et bouillonnante.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
Commenter  J’apprécie          120
On suit Déborah dans son année de terminale. Elle doit faire face à une mère dépressive, un père peu présent, une meilleure amie obsédée par un garçon, un ami obsédé par les araignées et un autre dont elle est obsédée...

Wahou. Juste wahou. Ce livre pour moi ça a été un véritable soleil pendant quelques jours de cet interminable confinement. Déborah est tellement drôle, tellement attachante ! Je n'arrive pas vraiment à retranscrire de ce que j'ai ressenti avec ce livre mais il est différent des autres de ce genre : il est riche, drôle mais aussi parfois dramatique. Il a ce petit truc en plus qui fait tout. Les sujets futiles de l'adolescence y sont abordés mais aussi des évènements plus durs comme la dépression, le suicide, l'avortement,... Si je devais conseiller un roman à un ado (ou à quelqu'un qui a comme moi quelques années de plus), ce serait celui-là sans hésiter !
Commenter  J’apprécie          100
Génial !

Avec sa fraîcheur et son humour déjanté et ravageur (en tout cas pour mon esprit déglingué...), Marie Pavlenko aborde des sujets pas si légers. On y parle d'amour, d'amitié, de maturité, de l'année de terminale, de dépression, des premiers amours, d'adultère aussi, de deuil...Bref de tous les sujets de la vie, du quotidien, des épreuves et petits miracles.

Tous les personnages sont soignés et ont un rôle, jusqu'à cet adorable Isidore qui m'a conquise...

Les situations, réflexions et mots sont tellement justes, crédibles que ce roman, en plus d'être poilant, m'a énormément touchée à certains passages.
Et tous ces obstacles, particularités, relations évoquées dans le roman, malgré le fait qu'elles soient courantes en littérature jeunes adultes, n'ont pas été si clichées que ça à mon sens, tout résonnait comme la réalité de la vie, même si c'est légèrement orienté à la sauce "feel good".

Je crois que ce livre peut parler à tous de part la diversité des thèmes abordés.
Commenter  J’apprécie          100





Lecteurs (1734) Voir plus



Quiz Voir plus

quiz je suis ton soleil

Comment s'appelle la meilleure amie de Deborah?

Eloïse
Elodie
Elisa

10 questions
17 lecteurs ont répondu
Thème : Je suis ton soleil de Marie PavlenkoCréer un quiz sur ce livre

{* *}